SLIMANE accusé de harcèlement : sa réponse CHOC et son grand retour sur scène !

Les silences en disent parfois plus long que mille discours, et celui de Slimane résonna lourdement dans le cœur de ceux qui l’avaient toujours suivi. L’artiste à la voix caressante et déchirante s’était effacé des lumières, comme pour étouffer le bruit d’une tempête intérieure. Les rumeurs gonflaient, charriant leur lot de doutes et de jugements hâtifs, tandis que lui, loin des micros, cherchait un souffle nouveau.

Le chanteur Slimane, accusé d'agression sexuelle, entendu par la police à  Saint-Étienne - ici

Puis un jour, tel un rayon de soleil après des mois de ciel bas, il réapparut, les yeux brillants d’une émotion sincère, annonçant son retour sur scène, non pas en France, mais ailleurs. Au Liban, au Maroc, sur des terres où la chanson prédomine, où l’on écoute avant de juger, où les notes l’emportent sur les murmures.

Dans ces lieux, il continua d’exister en artiste, offrant ses mots et sa musique, un fil tendu entre lui et ceux qui voulaient encore l’entendre. Mais derrière ce retour discret, la véritable bataille se jouait dans l’ombre, là où se forge, ou se brise, l’image d’un homme.

 

Personne ne s’y attendait, et pourtant, derrière les sourires timides et la voix rassurante, se cachait un homme au bord d’un précipice invisible, un abîme intérieur où l’ombre et la lumière se disputaient chaque battement de cœur. Il restait éveillé des nuits entières, respirant l’air froid pour s’assurer qu’il était encore vivant, tandis qu’un tumulte sourd grondait en lui.

Dans ce silence prolongé qu’il s’était imposé, il y avait bien plus qu’une stratégie. Il y avait un homme seul avec ses fantômes, des visages oubliés et des souvenirs d’enfance surgissant comme des éclats de verre. Dans cette solitude volontaire, il revivait des moments qu’il n’avait jamais racontés : des chambres d’hôtel trop grandes, des routes perdues dans le brouillard, des coulisses glaciales où cette vie tant désirée semblait une cage dorée.

Puis, il y eut cette histoire que presque personne ne connaissait : un amour improbable né bien avant l’écroulement. Une rencontre inattendue dans un aéroport étranger, un regard échangé au milieu de la foule pressée. Elle portait une robe couleur miel, et ce moment resta gravé en lui.

Saint-Étienne. Le chanteur Slimane visé par une plainte pour harcèlement  sexuel

Ils avaient parlé à peine quelques minutes, assez pour se reconnaître plus tard, des mois après, dans une ville où il n’avait rien à faire sinon attendre le soir pour chanter. Elle réapparut, le destin lui tendant une main au milieu du chaos. Ils marchèrent longtemps, partageant un repas, et pour la première fois, il se sentit vu comme l’homme, non comme l’artiste, sans admiration forcée ni curiosité malsaine, seulement cette douceur désarmante qui lui donnait envie de rester.

Le temps les avait séparés, et pendant ses mois d’ombre, il repensait à elle comme à une chanson inachevée. Une de ses rares sorties fut un voyage incognito pour la retrouver dans une petite ville au bord de la mer. Sur une plage vide, il lui confia des vérités jamais dites : ses doutes, ses erreurs, ses regrets.

 

Elle l’écouta sans juger, posant une main sur la sienne, lui rappelant qu’il était encore entier. Cette rencontre fut une ancre invisible, un fil solide l’empêchant de sombrer. Quand il remonta sur scène, loin de la France, c’était aussi pour elle qu’il chantait, pour lui montrer qu’il tenait encore debout. Dans chaque note, il y avait ce mélange de douleur et d’espoir, cette volonté de prouver que même les âmes cabossées peuvent trouver leur chemin vers la lumière.

Puis, une nuit d’août à l’étranger, alors qu’il sortait de scène, il la vit à l’angle d’une rue, immobile. D’une voix basse, elle lui dit qu’il ne pouvait pas continuer ainsi, que la fuite le détruisait plus sûrement que les accusations. Ces mots le frappèrent car il comprit qu’elle savait, qu’elle avait lu entre ses silences.

 

Ils marchèrent longtemps, et ses défenses s’effondrèrent. Il se souvenait de ses rêves de musique, de ce gamin qui croyait que chanter suffisait à se sauver, puis de cet homme qui avait troqué ses vérités contre des compromis. Cette nuit-là, il comprit que ce qu’il risquait de perdre était bien plus précieux. Elle lui raconta qu’elle aussi portait ses cicatrices, qu’elle avait fui un amour devenu poison, et de cette confession croisée naquit une complicité nouvelle.

Mais un appel téléphonique vint briser cette bulle : de nouvelles révélations circulaient, plus dures, et son nom serait partout dès le matin. Le sol se déroba sous ses pieds. Elle lui prit la main et lui dit qu’il devait continuer, non pour les autres, mais pour lui, pour prouver qu’il n’était pas seulement l’histoire que d’autres écrivaient.

Slimane : le chanteur visé par une enquête préliminaire pour "harcèlement  sexuel" - ici

Il se souvint d’une chanson inachevée sur la peur de s’effacer. Il décida de la chanter dans un lieu minuscule, sans micro, sans artifice. Dans cette petite salle, il chanta comme on se confesse. Chaque mot arraché de lui comme une vérité brûlante, et il vit dans les yeux de ceux qui l’écoutaient une écoute pure. Une étrange paix l’envahit.

Mais cette accalmie fut de courte durée. En sortant dans la rue, il aperçut une affiche froissée portant son visage et une phrase cinglante. Il resta figé. Elle le tira de là, l’entraînant vers un taxi. Il comprit qu’il devrait encore partir, encore se cacher. Mais une certitude nouvelle prenait racine : il ne voulait plus vivre dans l’ombre. Il était prêt à tout risquer pour se réapproprier son histoire, quitte à affronter chaque regard, chaque murmure. Ce chemin serait semé de trahisons, d’alliances fragiles, de retours douloureux. Mais une flamme tenace brûlait en lui.

Au détour d’une nuit sans lune, alors que la route s’étirait, elle lui avoua l’inimaginable : l’origine des accusations. Elles n’étaient pas nées du hasard, mais avaient été construites par quelqu’un qu’il avait autrefois considéré comme un frère, un homme de l’ombre qui avait façonné ses débuts et attendu le moment de lui reprendre ce qu’il lui avait donné.

 

Elle avait découvert ses manœuvres par accident, entendant une conversation. Tout ce qu’il vivait n’était que la pièce finale d’un plan ancien. Une brûlure monta en lui, mélange de trahison et de colère. Elle ajouta qu’il y avait plus grave : ce même homme détenait une vérité qu’il ignorait, un secret lié à son père disparu tôt, un lien entre leurs familles. Cette révélation ouvrit une plaie plus ancienne, car il avait grandi avec des questions sans réponse. Tout prit un sens étrange et vertigineux, comme si sa vie entière avait été bâtie sur des morceaux d’une vérité interdite.

Il resta longtemps silencieux. Elle posa sa main sur la sienne, mais il ne réagit pas. Ses pensées s’entrechoquaient, des images revenaient. Tout était lié : sa chute publique, son isolement, ses amours avortés, tout prenait racine dans une histoire plus ancienne que lui. Arrivé à l’hôtel, il refusa de dormir. Il passa la nuit à écrire, à reconstituer un puzzle invisible. Au petit matin, il se leva avec une décision brûlante : il devait retrouver cet homme, non pour se venger, mais pour arracher la vérité. Cette quête ne se ferait pas sous les projecteurs, mais dans les interstices de la vie. Il regarda une dernière fois celle qui avait tout déclenché, lisant dans ses yeux une inquiétude profonde.

Il partit avant l’aube. Chaque pas résonnait en lui. Il marcha vite, prit un train sans réfléchir. Ses mains tremblaient en cherchant le vieux numéro griffonné sur un bout de papier. Ce numéro qu’il avait juré de ne jamais composer. Ses doigts le tapèrent d’eux-mêmes. Chaque sonnerie résonnait comme un coup de couteau. Jusqu’à cette voix familière qui répondit par son prénom. Ce fut comme un vertige. Il demanda à le voir, maintenant. L’autre accepta sans hésitation, un rendez-vous dans un lieu perdu, une ancienne maison au bord d’une falaise où la mer venait frapper les rochers.

En approchant, il sentit l’odeur du sel mêlée à celle du bois humide. La porte s’ouvrit avant qu’il ne frappe. L’homme était là, plus vieux, plus maigre, mais avec cette dureté glaciale dans les yeux. Ils se jaugèrent un instant, et il entra. La pièce était nue, juste une table, deux chaises, et au milieu un dossier fermé.

Le chanteur Slimane visé par une seconde plainte, cette fois pour agression  sexuelle - ici

L’homme posa sa main dessus et dit que toute la vérité était là, mais qu’il devait être prêt à l’entendre. Il voulut arracher le dossier, mais l’autre le retint, le fixant comme pour sonder s’il était capable de supporter le poids des pages. Puis, d’un geste brusque, il le lâcha et les feuilles s’éparpillèrent sur le sol : des photos en noir et blanc, des lettres jaunies, des contrats. Au milieu, une image lui coupa le souffle : celle de son père aux côtés de l’homme, dans un contexte trouble, presque clandestin. Un échange dans l’ombre.

Soudain, il comprit que tout ce qu’il avait cru savoir sur sa famille n’était qu’un voile. Il releva les yeux, furieux mais aussi perdu. L’homme souriait d’un sourire triste et dit que ce n’était pas le moment de se battre contre lui, que l’ennemi véritable était ailleurs, et que s’il ne comprenait pas vite, il perdrait bien plus que sa carrière. Il sentit alors une déflagration en lui, mélange de rage et de peur.

 

Son instinct lui criait de fuir, mais une autre voix, plus profonde, murmurait qu’il devait rester, écouter, absorber chaque fragment de cette histoire, car derrière ces révélations se dessinait un chemin qu’il n’avait jamais vu. Un chemin dangereux, irrémédiable, mais peut-être le seul capable de le conduire jusqu’à ce qu’il cherchait depuis toujours.

 

La pluie tombait en rideau épais. Les éclairs découpaient la silhouette massive de la falaise. Dans ce décor battu par le vent, il se tenait face à lui, trempé, les mains crispées. L’autre le fixait avec ce calme inquiétant. Un silence pesant s’étira, brisé seulement par le grondement de la mer. Puis, d’une voix basse mais tranchante comme une lame : « Si tu veux comprendre, il faudra accepter de perdre encore plus que ce que tu as déjà perdu. »

 

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