Le samedi 6 août, le monde de la musique française a perdu l’une de ses voix les plus chaleureuses et les plus marquantes. Daniel Lévy, auteur-compositeur et interprète inoubliable, est décédé à l’âge de 60 ans, emporté par un cancer colorectal contre lequel il se battait courageusement depuis trois longues années.
Sa disparition a suscité une immense émotion auprès de ses fans, de ses amis du monde artistique, mais surtout au sein de sa famille. Derrière lui, il laisse quatre enfants et sa compagne, Sandrine Nâ Bouchra, qui partageait sa vie depuis plusieurs années.
Sandrine, aujourd’hui veuve, a choisi de s’exprimer publiquement dans un message profondément bouleversant publié sur Instagram. Accompagné d’une photo en noir et blanc de Daniel, ce texte sobre et émouvant a révélé à la fois la douleur de la perte et des informations précises sur les obsèques du chanteur.
« Mon mari, mon roi, Daniel Lévy, a rejoint le grand Éden », a-t-elle écrit, témoignant de l’amour indéfectible qui les liait. Elle a précisé que la veillée funèbre aurait lieu à la synagogue de La Rose, et que l’enterrement se déroulerait à Marseille, au cimetière juif Saint-Pierre, le dimanche 7 août à 14 h 30.
Cette publication a immédiatement suscité une vague de réactions et de messages de soutien de la part de nombreuses personnalités. Pascal Obispo, Elie Chouraqui, Valérie Bègue, Géraldine Nakache, Linda Hardy ou encore Tami Les Louches ont exprimé publiquement leur compassion et leur solidarité. Le décès de Daniel Lévy a en effet touché bien au-delà du cercle familial : il a ému le monde du spectacle et des milliers d’admirateurs qui ont grandi en écoutant sa voix.
Entre Daniel et Sandrine, l’histoire était faite d’une profonde admiration réciproque, d’un respect mutuel et d’un amour solide. En février 2021, alors qu’il combattait déjà la maladie, le chanteur s’était confié dans les colonnes du magazine Gala.
Dans une interview croisée avec son épouse, il avait salué son soutien indéfectible : « Tu as été exemplaire, tu as été mon ange gardien, la tulipe qui m’est tombée dessus… Il pourrait m’arriver bien pire », avait-il déclaré avec reconnaissance, conscient du rôle essentiel qu’elle jouait à ses côtés.
Sandrine, de son côté, n’avait pas caché à quel point elle s’investissait pour faciliter le quotidien de son mari. Discrète mais omniprésente, elle gérait son planning, ses déplacements, l’organisation de ses concerts, et le protégeait autant que possible des tracas inutiles. « Je lui évite les soucis.
Et même si on m’accuse parfois de ne pas être objective, je le défends bec et ongles en tant qu’artiste et musicien », confiait-elle à l’époque. Ces mots résonnent aujourd’hui comme un témoignage d’amour et de dévouement absolu.
Le combat de Daniel contre la maladie avait débuté trois ans auparavant. Avec courage et pudeur, il avait choisi de ne pas s’exposer inutilement, préférant se concentrer sur ses traitements, sa famille et sa musique.
Sa voix, empreinte de sensibilité, avait marqué des générations, notamment grâce à son rôle dans la comédie musicale Les Dix Commandements, où il incarnait Moïse et interprétait le célèbre titre L’Envie d’aimer. Mais derrière le succès et les projecteurs, Daniel menait un combat silencieux, soutenu à chaque instant par Sandrine.
Leur couple était un véritable binôme, uni dans les épreuves comme dans les moments de joie. Leur complicité se reflétait aussi bien dans la sphère privée que dans les engagements professionnels. Pour Sandrine, accompagner Daniel dans sa carrière et dans sa lutte contre la maladie allait de soi : elle mettait tout en œuvre pour qu’il puisse continuer à chanter et rencontrer son public, malgré les difficultés physiques et les contraintes médicales.
Lorsqu’elle a annoncé publiquement son décès, Sandrine a choisi des mots simples, dénués de pathos, mais d’une intensité émotionnelle palpable. Le terme « mon roi » qu’elle emploie n’est pas anodin : il traduit à la fois l’admiration, le respect et la place centrale que Daniel occupait dans sa vie. En mentionnant « le grand Éden », elle inscrit son départ dans une dimension spirituelle, rappelant l’importance de la foi et de la tradition dans leur parcours commun.
Le jour des obsèques, des proches, des anonymes et des personnalités se sont réunis pour lui rendre un dernier hommage. La cérémonie à la synagogue de La Rose et l’inhumation au cimetière juif Saint-Pierre ont été marquées par le recueillement, la dignité et une émotion partagée. Beaucoup ont évoqué un artiste généreux, un homme humble, profondément attaché à sa famille et à ses valeurs.
La disparition de Daniel Lévy laisse un vide immense dans le paysage musical français. Mais au-delà de l’artiste, c’est l’homme, le père, l’époux qui manquera à ceux qui l’ont aimé. Pour Sandrine, cette perte est évidemment une épreuve déchirante, mais aussi l’occasion de rappeler publiquement la force de leur lien et l’importance de l’accompagnement dans la maladie. Par son message, elle a offert un témoignage d’amour qui dépasse la mort et qui restera gravé dans les mémoires de ceux qui ont suivi de près ou de loin leur histoire.
Aujourd’hui, la voix de Daniel Lévy s’est tue, mais ses chansons et son message d’espoir continueront de résonner. Et dans le cœur de Sandrine, de leurs enfants et de tous ceux qui l’ont connu, l’empreinte de cet homme exceptionnel ne s’effacera jamais.