Pierre Richard au coeur d’une terrible polémique à 90 ans, découvrez pourquoi

Pierre Richard, Carrefour City et la polémique d’un quartier qui ne veut pas changer

Pierre Richard, célèbre acteur français connu pour ses rôles comiques dans les années 1970 et 1980, se retrouve au centre d’une polémique inattendue à l’âge de 90 ans. Cette fois, ce n’est ni pour un film ni pour une apparition médiatique que son nom revient dans l’actualité, mais pour avoir signé une pétition contre l’ouverture d’un Carrefour City dans le 6e arrondissement de Paris, son quartier de résidence.

 

Il s’agit d’un quartier huppé, calme, situé à deux pas du jardin du Luxembourg, souvent décrit comme un lieu où subsiste encore une forme d’”âme villageoise” au cœur de la capitale.

Pierre Richard n’est pas seul dans cette démarche. À ses côtés, on retrouve d’autres personnalités issues du monde artistique et intellectuel : Alain Souchon, Catherine Frot, Alain Finkielkraut, tous signataires de cette pétition qui dénonce une banalisation du quartier.

Pierre Richard au cœur d'un malentendu : il dément avoir signé la pétition  contre un Carrefour City

Selon eux, l’ouverture d’un supermarché franchisé comme Carrefour City menace la diversité commerciale locale, en particulier les petits commerces de proximité, les artisans, les librairies indépendantes ou encore les boulangeries traditionnelles. Leur argument est simple : derrière l’apparente modernisation se cache une homogénéisation urbaine, où tous les centres-villes finissent par se ressembler.

Mais très vite, cette initiative, à première vue anodine voire louable, déclenche une vague de critiques sur les réseaux sociaux. Pierre Richard devient rapidement tendance sur X (ex-Twitter), mais pas pour de bonnes raisons. De nombreux internautes dénoncent une posture élitiste, voire déconnectée de la réalité sociale. Certains pointent du doigt l’hypocrisie supposée d’une frange de la bourgeoisie parisienne qui prétend défendre « l’âme du quartier », alors qu’elle chercherait avant tout à préserver l’entre-soi.

Un tweet viral résume cette indignation :

“Et les femmes de ménage de vos immeubles, elles vont faire leurs courses où si vous virez Carrefour City ? À la fromagerie bio à 9€ le camembert ?”

L’affaire prend une tournure encore plus grave lorsqu’un des opposants au projet, anonyme mais cité dans les médias, déclare :

“À 20 000 € le mètre carré, on n’a pas envie d’avoir la racaille en bas de chez soi.”

Cette phrase choque profondément. Elle est immédiatement perçue comme discriminatoire voire raciste, et associée, à tort ou à raison, à l’ensemble des signataires de la pétition, dont Pierre Richard. Si ce dernier n’a pas tenu ces propos lui-même, son silence sur le sujet est pointé du doigt. Dans un climat social déjà tendu autour des questions de mixité urbaine, de gentrification et de privilèges, cette déclaration alimente l’idée d’un refus d’ouverture, d’un repli sur soi, voire d’un mépris de classe.

Pierre Richard at the heart of a terrible controversy at 90 years old, find  out why - YouTube

Cette nouvelle polémique ravive également un passif encore frais dans les mémoires. En 2023, Pierre Richard avait déjà fait parler de lui en signant une tribune de soutien à Gérard Depardieu, alors accusé de violences sexuelles. Cette initiative avait provoqué une vive réaction du public et des associations, et avait conduit à son exclusion de l’association Les Papillons, qui lutte contre les violences faites aux enfants. I

 

l y était pourtant ambassadeur depuis plusieurs années. Pour beaucoup, cette prise de position marquait déjà une forme de déconnexion entre une génération d’artistes vieillissants et les enjeux sociétaux contemporains.

Aujourd’hui, la nouvelle affaire du Carrefour City donne le sentiment d’une récurrence inquiétante, et pousse certains à questionner la responsabilité publique des personnalités, surtout lorsqu’elles prennent position dans des débats locaux ou politiques.

 

Peut-on vraiment défendre le charme des petits commerces sans exclure ceux pour qui un supermarché de quartier représente un accès essentiel à des produits abordables ? Peut-on être sensible au patrimoine sans ignorer les réalités sociales de la majorité des habitants d’un quartier, y compris ceux qui y travaillent sans y vivre ?

Ce débat soulève également des questions plus larges sur le rôle de l’élite culturelle, souvent accusée de défendre ses privilèges sous couvert d’esthétisme ou de “préservation du patrimoine”. La pétition, au lieu de rassembler, semble diviser profondément : entre une nostalgie d’un Paris d’antan idéalisé, et une exigence d’un Paris plus ouvert, équitable et accessible à tous.

À 90 Ans, Pierre Richard Admet ENFIN Ce Que Nous Soupçonnions Tous

Dans ce contexte, le silence de Pierre Richard, depuis le début de la polémique, est lourd de sens. Aucun communiqué, aucun entretien, aucun tweet pour clarifier sa position ou condamner les propos discriminatoires tenus par d’autres signataires. Un mutisme qui alimente les critiques et qui laisse planer le doute sur les véritables motivations de cette mobilisation.

Alors, simple erreur de jugement d’un homme de 90 ans attaché à son quartier ? Ou symptôme d’un clivage générationnel et social plus profond, où certaines figures publiques semblent dépassées par les mutations de la société ? Peut-être un peu des deux.

Quoi qu’il en soit, l’image du “Grand Blond” avec une chaussure noire en ressort écornée. Et si la pétition espérait préserver une certaine identité du 6e arrondissement, elle a surtout mis en lumière une fracture bien réelle entre ceux qui parlent au nom du quartier… et ceux qui y vivent vraiment.

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