L’ex-Miss France Alexandra Rosenfeld, en larmes, accuse son ex-compagnon Jean Imbert de violences

Alexandra Rosenfeld brise le silence : elle accuse Jean Imbert de violences conjugalesAlexandra Rosenfeld dénonce Jean Imbert pour violences conjugales - L 'essentiel

Le 19 août 2025 restera une date marquante dans le parcours d’Alexandra Rosenfeld. L’ancienne Miss France, élue en 2006, a choisi ce jour pour sortir de l’anonymat et dénoncer publiquement les violences qu’elle affirme avoir subies lors de sa relation avec le célèbre chef cuisinier Jean Imbert. Dans un message poignant publié sur son compte Instagram, elle raconte un épisode de violence physique survenu il y a plus de dix ans et décrit une relation marquée par l’emprise psychologique. Ce témoignage s’inscrit dans le prolongement d’une enquête publiée en avril dernier par le magazine Elle, où quatre anciennes compagnes du chef avaient déjà évoqué des violences conjugales.

Une révélation courageuse

Alexandra Rosenfeld avait initialement témoigné sous le pseudonyme d’« Eléonore » lors de l’enquête d’Elle. Dans son message sur Instagram, elle précise : « On m’a appelée Eléonore. C’était un faux nom, mais ce que j’ai dit est vrai. Je ne suis pas Eléonore, je suis Alexandra. Et maintenant je parle ». Ce choix de révéler sa véritable identité marque un tournant dans son engagement : elle n’est plus seulement une voix parmi d’autres, mais une personnalité publique qui utilise sa notoriété pour attirer l’attention sur un sujet souvent ignoré ou minimisé.

Elle accompagne son témoignage d’une photo de son compte-rendu de radiographie, où apparaît un « traumatisme par choc direct » sur le nez, conséquence directe d’un coup reçu de son ex-compagnon. Cette preuve tangible vient illustrer ce que beaucoup de victimes peinent à démontrer : la violence, même ancienne et unique sur le plan physique, peut laisser des traces durables et invisibles.

Une relation sous emprise

Mais au-delà de l’agression physique, Alexandra Rosenfeld insiste sur la dimension psychologique de la relation. Dans son message, elle explique : « Ce qui m’a abîmée, c’était tout ce qu’il y avait autour. Le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi, de ma valeur. C’était lent, insidieux… l’emprise. Je ne savais même pas que ça s’appelait comme ça. Je croyais que le problème c’était moi. »

Cette description met en lumière un aspect souvent méconnu des violences conjugales : l’emprise psychologique. Elle agit de manière insidieuse, fragilisant l’estime de soi et créant un sentiment de culpabilité chez la victime. Alexandra précise que malgré les signes évidents de maltraitance, elle est restée dans la relation, convaincue que le problème venait d’elle. Ce témoignage illustre la complexité et la subtilité des mécanismes de contrôle dans certaines relations, qui dépassent largement la violence physique.

Une enquête révélatriceL'Est Républicain on X: "Alexandra Rosenfeld avait témoigné anonymement en  avril contre le chef cuisinier, son ancien compagnon, qu'elle accuse de  violences physiques et psychologiques. https://t.co/ihz1IpdmWh" / X

L’affaire avait déjà été partiellement dévoilée par Elle en avril 2025. Dans cette enquête, quatre anciennes compagnes du chef cuisinier Jean Imbert l’accusaient de violences, tant psychologiques que physiques. Alexandra Rosenfeld y avait participé sous pseudonyme, apportant un témoignage supplémentaire qui confirmait le profil inquiétant du chef, connu pour sa participation à Top Chef et pour la gestion de plusieurs restaurants prestigieux, dont le Plaza Athénée à Paris.

Alexandra raconte également une situation qui illustre la manipulation à laquelle elle a été confrontée : quelques semaines avant la parution de l’enquête, son ex-compagnon l’avait invitée dans son nouveau restaurant à Disney, « La Forêt secrète ». Ce geste, qui pourrait sembler banal à première vue, prend une dimension inquiétante lorsqu’on le replace dans le contexte de leur relation passée, où le contrôle et le pouvoir psychologique étaient centraux.

Le poids des silences et du non-dit

L’un des aspects les plus frappants de ce témoignage est le sentiment d’isolement qu’éprouvent souvent les victimes de violences conjugales. Alexandra explique : « Quand j’ai essayé d’alerter, de parler, j’ai vu les regards se fermer, je suis devenue l’ex jalouse. » Ces mots mettent en lumière la difficulté qu’ont certaines victimes à être entendues et crues, même par leur entourage. Les violences psychologiques, invisibles et silencieuses, peinent à trouver une reconnaissance sociale, ce qui renforce l’emprise de l’agresseur et le sentiment de solitude de la victime.

Réactions et soutien

Depuis la publication de son témoignage, Alexandra Rosenfeld a reçu un soutien massif de la part de ses abonnés et de nombreuses personnalités publiques. Ce soutien témoigne de l’importance croissante de la parole des victimes et de la sensibilisation aux violences conjugales. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes saluent son courage et l’encouragent à poursuivre ce combat contre la violence et le silence.

De son côté, Jean Imbert n’a pour l’instant pas réagi publiquement aux accusations portées contre lui. L’absence de réponse officielle n’enlève rien à la gravité des témoignages accumulés, mais elle laisse également ouverte la question de la suite judiciaire et médiatique de cette affaire. À ce jour, aucune plainte n’a été déposée.

La violence conjugale, un sujet encore tabou

Le témoignage d’Alexandra Rosenfeld rappelle à quel point les violences conjugales peuvent prendre des formes multiples et parfois invisibles. Si la violence physique est souvent immédiatement identifiable, la violence psychologique, les manipulations et l’emprise sont plus difficiles à démontrer. Ces formes de violence laissent des traces durables sur la confiance en soi et la santé mentale des victimes, comme l’illustre l’expérience d’Alexandra.

En brisant le silence, elle contribue à rendre visibles ces violences et à encourager d’autres victimes à parler. Elle montre que le courage ne réside pas seulement dans le fait de dénoncer l’agresseur, mais aussi dans le processus de reconnaissance et d’acceptation de ce qu’on a vécu. Son témoignage peut servir de modèle pour d’autres femmes confrontées à des situations similaires, les incitant à chercher de l’aide et à rompre l’isolement.Le mépris, les rabaissements, les silences...» : Alexandra Rosenfeld accuse  Jean Imbert de violences

Ressources et soutien

Pour toutes celles et ceux qui se trouvent dans une situation de violence conjugale, il existe des structures et associations capables d’apporter aide et soutien :

Violences Femmes Info

Solidarité Femmes

Fédération Nationale Solidarité Femmes

Ces organismes offrent écoute, accompagnement et conseils juridiques aux victimes de violences conjugales, et peuvent être un premier pas vers la reconstruction.

Conclusion

Le témoignage d’Alexandra Rosenfeld constitue un moment fort dans la lutte contre les violences conjugales. En osant raconter son histoire, elle offre une voix à celles et ceux qui n’ont pas encore pu parler et rappelle l’importance du soutien social et institutionnel aux victimes. Sa démarche met également en lumière la nécessité d’une prise de conscience collective : reconnaître, écouter et agir face aux violences conjugales, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

La sortie de l’anonymat d’Alexandra Rosenfeld est un acte de courage et de solidarité. Elle montre que chaque parole compte et que la vérité, même ancienne, mérite d’être entendue. C’est un appel à la société pour ne plus fermer les yeux sur ce fléau silencieux, qui touche des milliers de personnes chaque année.

 

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