Adil Rami, entre lumière des projecteurs et gestion avisée de sa fortune
En 2025, Adil Rami n’est plus seulement un nom associé à de solides tacles et à une Coupe du monde remportée en 2018. L’ancien international français s’est imposé comme une personnalité incontournable du paysage médiatique et sportif hexagonal. Toujours aussi charismatique, il a récemment accordé un entretien fleuve à Mouloud Achour dans l’émission Clique sur Canal +, où il s’est livré avec une franchise désarmante sur son rapport à l’argent, à la notoriété et à sa nouvelle vie après le football professionnel.
Une reconversion sous le feu des projecteurs
Depuis la fin de sa carrière de footballeur, Rami ne s’est jamais vraiment éloigné de la lumière. Sa participation remarquée à Danse avec les Stars a montré une autre facette de sa personnalité, plus artistique, mais tout aussi engagée. Loin de vouloir tirer un trait sur la célébrité, il semble même la chérir : « J’aime la lumière », confie-t-il sans détour. Un besoin vital, presque viscéral, qui l’empêche de céder à la tentation d’une retraite dorée dans un paradis fiscal.
Car Adil Rami aurait de quoi vivre confortablement sans plus jamais travailler. Grâce à une carrière bien remplie, il a accumulé une fortune conséquente, soigneusement préservée par un cercle de confiance : sa famille. « La chance que j’ai, c’est d’être dans cette famille-là, entouré de ma maman, de mes deux sœurs et de mon frère, qui protègent mon argent aujourd’hui. Ils s’occupent de mes investissements, de tous mes achats immobiliers. L’immobilier est une valeur sûre », explique-t-il. Une gestion familiale rigoureuse qui lui permet d’envisager l’avenir avec sérénité.
Un entrepreneur dans l’âme
Mais l’argent, aussi bien géré soit-il, ne suffit pas à combler le besoin d’accomplissement de l’ancien défenseur. Désireux de rester actif, Rami multiplie les projets. On le retrouve au casting de plusieurs émissions, mais aussi en pleine immersion dans un nouveau projet d’envergure : le développement de la Kings League en France, une compétition novatrice lancée par l’ex-joueur espagnol Gérard Piqué. Ce nouveau terrain de jeu lui permet de mêler sa passion pour le football à une vision entrepreneuriale moderne et dynamique.
Toujours à l’affût des bonnes opportunités, Rami montre qu’il a su s’adapter aux codes actuels du divertissement et des affaires. Loin d’être un simple retraité du sport, il construit désormais un véritable empire médiatique et sportif à son image : audacieux, direct et profondément humain.
Rester en France ? Un pari difficile
L’un des passages les plus marquants de son entretien avec Mouloud Achour concerne sa vision critique de la situation fiscale en France. Il ne cache pas ses doutes : « Je serais perdant si je restais habiter en France. Trop de taxes, trop d’impôts, trop de lois que je n’arrive pas à comprendre. » Une déclaration honnête, qui reflète le dilemme de nombreux sportifs ou artistes de haut niveau ayant connu une ascension fulgurante.
Rami sait qu’un départ vers des destinations comme Dubaï, Marrakech ou Bali serait financièrement plus intéressant. Mais il insiste : « J’ai besoin de travailler parce que je me sens vivant. » Une volonté de rester actif, utile, connecté à son public, malgré les avantages qu’offrirait une vie d’exil.
L’équilibre entre passion et raison
Adil Rami incarne aujourd’hui une nouvelle génération d’ex-sportifs qui ont su se réinventer sans renier leur passé. Entre désir de liberté, attachement à sa famille, et besoin de reconnaissance, il navigue avec lucidité dans un monde post-carrière parfois difficile à appréhender. À 39 ans, il reste une figure populaire, entière, et surtout authentique — une qualité rare dans un monde souvent dicté par l’image et la rentabilité.
Son parcours post-football est la preuve qu’il est possible de conjuguer notoriété, réussite financière et passion. Une lumière qu’il n’est pas prêt d’éteindre.