Un collaborateur de Jenifer, Johnny Hallyday et M. Pokora cité dans les témoignages de 5 femmes : elles ont ressenti les mêmes symptômes subitement

Koh Lanta, Les Marseillais mais aussi Mariés au Premier regards… Louise Martin est une télévore qui essaye, à ses heures perdues, de refaire les gâteaux qu’elle admire devant le Meilleur Pâtissier… mais elle ne risque pas de gagner le tablier bleu ! Les réseaux sociaux n’ont pas de secret pour elle, les derniers scoops, les dernières émissions, elle les connaît tous.

S’étant distingué par ses collaborations avec Jenifer, Johnny Hallyday ou encore M. Pokora, Yohann Malory est aujourd’hui accusé d’avoir drogué plusieurs femmes entre 2016 et 2019 pour leur imposer des relations sexuelles. Si l’artiste continue de clamer son innocence, le parquet de Paris a réclamé un procès comme l’a rapporté “Le Parisien” ce dimanche 23 février 2025.

Un collaborateur de Jenifer, Johnny Hallyday et M. Pokora cité dans les témoignages de 5 femmes : elles ont ressenti les mêmes symptômes subitement

Un collaborateur de Jenifer, Johnny Hallyday et M. Pokora cité dans les témoignages de 5 femmes : elles ont ressenti les mêmes symptômes subitement

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Dans l’industrie de la musique, Yohann Malory s’est brillamment fait un nom en collaborant avec d’innombrables grandes figures de la variété française telles que Louane, Jenifer, Johnny Hallyday ou encore M. Pokora.

Mais depuis 2021, l’auteur-compositeur-interprète de 40 ans défraye la chronique en raison de sordides affaires… D’après les informations du Parisien relayées ce dimanche 23 février 2025, le parquet de Paris a requis “la mise en accusation” de Yohann Malory “devant la cour criminelle départementale pour viol sur deux jeunes femmes et agressions sexuelles sur deux autres“.

Yohann Michel de son vrai nom aurait administré aux présumées victimes une substance nuisible avant les faits qui se seraient déroulés à Paris entre 2016 et 2019. Il revient désormais à la juge d’instruction de trancher quant à son sort… De son côté, Yohann Malory n’a cessé de clamer son innocence allant jusqu’à évoquer une “conspiration“. 

“Je subis un préjudice immense alors que je suis innocent. Mon nom a été sali. Ce sont de fausses accusations, des mensonges. Tout cela me dépasse complètement. J’attends que la vérité sorte”, avait-il confié aux équipes du Parisien avant sa garde à vue de 2021 au 1er district de police judiciaire de Paris.
Des troublants éléments rapportés par les plaignantes
Face aux enquêteurs, le célèbre compositeur a toutefois admis avoir “versé de la MDMA (principe actif de l’ecstasy ndlr)” dans le “verre de l’une des plaignantes, alors âgée de 26 ans”.

Un acte qui se serait déroulé il y a cinq ans dans une “discothèque du Triangle d’Or” à Paris. Cette influenceuse et mannequin est également la première à avoir déposé plainte contre lui en novembre 2019. Notamment pour avoir été droguée, puis, lors de son audition en février 2020 pour agression sexuelle, avoir révélé les noms d’autres femmes susceptibles d’avoir subi les mêmes agissements de la part de Yohann Malory.

Raison pour laquelle le parolier originaire de Madagascar avait été mis en examen en mars 2021 pour des faits impliquants les quatre plaignantes qui évoluent toutes dans le milieu artistique. Yohann Malory avait également été placé sous le statut de témoin assisté pour une cinquième avant d’être placé sous contrôle judiciaire, qui s’était allégé depuis.

© BestImage, VANSTEENKISTE STEPHANE / BESTIMAGE

Dans son réquisitoire définitif, le Parquet a rapporté que “toutes les cinq décrivent des circonstances identiques, à savoir avoir ressenti pendant une soirée festive les mêmes symptômes apparus subitement (tête qui tourne, mal au cœur, bouffées de chaleur) alors qu’elles n’avaient pas consommé de produits stupéfiants“.

De son côté, l’une des plaignantes a révélé s’être réveillée le matin du 5 juillet 2016, entièrement nue aux côtés de Yohann Malory, dans son domicile parisien. Quelques heures auparavant lors d’une soirée de lancement d’un parfum, cette femme se serait sentie mal après avoir croisé par hasard le quarantenaire qui l’aurait alors ensuite raccompagnée chez lui. 

Pendant quatre mois après les faits, cette actrice et auteure-interprète a été en couple avec Yohann Malory. Cependant, elle a toujours assuré “ne pas comprendre pourquoi elle avait eu ce rapport intime cet été-là” avec son ex-compagnon. Selon ses dires, la réponse résiderait dans son verre. “La volonté pour Yohann Michel de passer outre le consentement des plaignantes est caractérisée par le mode opératoire utilisé par ce dernier pour parvenir à ses fins, à savoir les droguer à leur insu pour leur enlever toute capacité à s’opposer, à fuir ou à se souvenir des faits“, a ajouté le Parquet qui estime que l’hypothèse d’un complot ne peut être soutenue par les preuves présentées. De plus, certaines plaignantes ont rapidement admis qu’elles se connaissaient.

“Mets-lui de la MD et pécho-la”

“L’information judiciaire a permis de confirmer les accusations portées par plusieurs plaignantes et une juridiction criminelle devra désormais se prononcer sur ces faits particulièrement graves“, a souligné Yassine Bouzrou, l’avocat de trois plaignantes, dont l’une pour laquelle Yohann Malory fut témoin assisté. A noter que c’est le cas le plus fragile, pour lequel le parquet a demandé un non-lieu. Si lors de l’instruction, le parolier a reconnu avoir consommé de la MDMA et de l’alcool dans des contextes festifs entre 2014 et 2019, il affirme n’avoir jamais agressé une femme. Réputé pour être un séducteur invétéré auprès de la gent féminine, Yohann Malory s’en défend et se décrit plutôt comme “séduit” que “séducteur“.

Son ami qui est également co-dirigeant de leur label a assuré n’avoir jamais été témoin de comportements déplacés de sa part envers les femmes. Mais à ce dernier le 7 février 2019, Yohann Malory lui aurait pourtant envoyé un texto particulièrement troublant : “Mets-lui de la MD et pécho-la“. 

De son côté, Me Antoine Vey est résolu à défendre coûte que coûte l’honneur de son célèbre client : “De nombreux éléments recueillis pendant l’information ont déjà contredit une partie des accusations. Ainsi, deux plaintes ont été disqualifiées. Il est bien regrettable que ce dossier, comme beaucoup d’autres, soit exposé dans la presse, créant un climat de lynchage, loin de la justice“. Affaire à suivre…