«Ce n’était pas mon style» : le fils de Daniel Balavoine donne dans «Clique» son avis sur la musique de son père
Daniel Balavoine H2o PRODUCTIONS / A BANIJAY GROUP COMPANY / IBACH TÉLÉVISION 2021
Invité sur Canal+ à l’occasion de la sortie de son recueil de poésie, le fils de la star des années 80 est revenu sur sa relation avec son père, disparu quand il était bébé.
C’était la première fois qu’il apparaissait à la télévision. Jérémie Balavoine, fils de célèbre chanteur était face à Pauline Clavière sur «Clique» Véritable artiste, il explore les domaines de la musique, du dessin et plus récemment de la poésie.
Invité pour son recueil de poème intitulé Schizo Quelque Chose, il est également revenu sur la difficulté de se construire en tant que fils d’une célébrité, mais aussi sur son appréciation des musiques de son père.
Après l’écoute de la chanson Dieu que c’est beau, le fils du chanteur fait une annonce pour le moins étonnante.
« Moi, en toute honnêteté, les chansons qu’il a écrites pour moi, pour ma mère, je m’y suis très peu intéressé, j’ai mis beaucoup de temps à vraiment écouter ce qu’il a fait », confie l’homme né un an et demi avant la mort tragique de son père.
«Ce n’était pas mon style quand j’étais plus jeune », explique Jérémie qui a finalement su apprécier les morceaux de Daniel Balavoine.
«Il y a quelques années à peine, j’ai écouté plus que sa voix, plus que les mots et je suis vraiment rentré dans ce qu’il avait apporté et toute la dimension même sociale qu’il a pu prendre, c’était une grande place. »
Pour celui qui n’a jamais pu vraiment connaître son père qu’à travers les paroles de ses chansons, les traces de son œuvre sont aussi un moyen de maintenir ce lien.
« D’une certaine manière, il est encore vraiment là. »
L’engagement c’est déjà l’authenticité de ce que l’on est.
Jérémie Balavoine, dans «Clique»
Tout comme son père, Jérémie Balavoine est lui aussi un artiste engagé. L’hérédité n’y est peut-être pas pour rien, toutefois, il reconnaît que l’engagement ou le militantisme de notre époque n’est pas tout à fait le même qu’auparavant.
« Souvent on dit, il n’y a plus de mecs engagés, c’est aussi parce qu’aujourd’hui tout le monde peut se prendre pour un mec comme ça. À une époque c’était hors norme de parler comme il le faisait. Aujourd’hui ça serait peut-être le silence qui serait hors norme quand on ne sait pas de quoi on parle. Donc l’engagement c’est déjà l’authenticité de ce que l’on est », explique-t-il.
