Vitaa : deux ans après son home-jacking, la chanteuse raconte comment elle a retrouvé le sommeil

La vie des célébrités fait souvent rêver : concerts à guichets fermés, tapis rouges, voyages de luxe, maisons somptueuses… Mais derrière les projecteurs se cache parfois une réalité bien plus sombre. En décembre 2023, la chanteuse Vitaa en a fait la douloureuse expérience lorsqu’elle et sa famille ont été victimes d’un violent home-jacking. Presque deux ans plus tard, l’artiste est revenue sur cet épisode traumatisant dans l’émission LEGEND animée par Guillaume Pley. Entre peur viscérale, séquelles psychologiques et décisions radicales, elle a raconté comment elle a réussi à retrouver un semblant de sérénité.

Une nuit de cauchemar à Rueil-Malmaison

Ce qui devait être une nuit ordinaire s’est transformé en véritable film d’horreur. Le 12 décembre 2023, alors que Vitaa et son mari dormaient paisiblement dans leur maison de Rueil-Malmaison, plusieurs individus armés de battes de baseball ont fait irruption à leur domicile, vers 6h30 du matin.

« Je suis en train de dormir, et j’entends, dans mon sommeil, de grands coups dans la porte. Mon mari dormait à côté de moi. Mais lui, il n’entend rien, quand il dort. Moi, j’entends tout », a confié la chanteuse, encore bouleversée par ses souvenirs.

Les cambrioleurs ne se sont pas contentés de dérober quelques biens : ils ont menacé le couple et séquestré leurs trois enfants. La scène, insoutenable pour une mère, a marqué à jamais l’interprète de À fleur de toi.

Le préjudice matériel a été estimé à environ 20 000 euros, entre bijoux, sac Hermès, iPhone et valise. Mais le plus lourd fardeau n’était pas financier : il était psychologique.

« Si l’alarme n’avait pas sonné… »

Selon Vitaa, ce qui a évité un drame bien plus grave, c’est la vigilance de son mari, décrit comme « parano » sur la sécurité. « Mon mari m’a toujours dit : “Ils vont rentrer un jour, dans la nuit.” Il met des alarmes partout. Et ce qui nous a sauvés, c’est que l’on dormait toujours avec l’alarme. (…) S’il n’y avait pas eu l’alarme, je pense que ça aurait été cent fois plus dramatique », a-t-elle expliqué dans LEGEND.

Cet instinct protecteur a sans doute évité le pire. Mais malgré cette « chance », le choc reste gravé dans sa mémoire.

Le vrai traumatisme : après le cambriolage

Si la scène elle-même fut terrifiante, c’est l’après qui a plongé Vitaa dans une spirale infernale. Elle raconte avoir revécu la scène en boucle : « Le plus dur, c’est pas cette scène, c’est après. Tu deviens fou, en fait. Tu la revis dans ta tête, tout le temps, tout le temps. Tu la revois. La voix du mec, je l’entends encore comme si c’était hier. »

Ces flashbacks incessants ont provoqué chez elle des insomnies qui ont duré plusieurs mois. Chaque bruit suspect, chaque craquement dans la maison pouvait réveiller ses angoisses. Elle confie avoir vécu dans une peur permanente pour sa famille, incapable de fermer l’œil de la nuit.

Une décision radicale : tout quitter

Face à cette détresse psychologique, la chanteuse a pris une décision radicale. Trois mois après le drame, elle et son mari ont choisi de déménager. Quitter les lieux de l’agression était devenu une nécessité. « Il était impossible de rester dans cette maison. Chaque pièce, chaque recoin me rappelait ce qui s’était passé. Je ne pouvais plus vivre là. »

Mais changer de domicile n’a pas suffi. L’angoisse était toujours présente. Alors le couple a franchi une nouvelle étape : engager une sécurité privée.

La sécurité, un prix à payer pour la paix intérieure

« Aujourd’hui j’ai pris une sécu la nuit, j’ai tout enlevé de chez moi. Maintenant, j’ai un mec de sécu. Je ne dormais plus sans », confie-t-elle avec sincérité.

Cette décision, qui peut sembler extrême pour le grand public, est en réalité devenue vitale pour elle. La présence d’un agent de sécurité la nuit lui a permis de reprendre confiance et, surtout, de renouer avec le sommeil. « Ça, c’est vraiment le truc qui fait que j’ai recommencé à dormir », affirme-t-elle.

Cette expérience illustre à quel point certaines célébrités, malgré leur succès, doivent sacrifier une partie de leur liberté et de leur intimité pour se protéger.

Une épreuve qui laisse des traces

Deux ans plus tard, Vitaa n’a pas oublié. Impossible, selon elle, d’effacer une telle intrusion dans sa vie. « Tu crois que le temps arrange les choses, mais en réalité, ça reste. Tu apprends juste à vivre avec. »

Son témoignage met en lumière les conséquences souvent invisibles de ces agressions : au-delà du vol matériel, ce sont des traumatismes profonds qui peuvent durer toute une vie.

Quand la célébrité attire la convoitise

L’histoire de Vitaa rappelle que les célébrités sont des cibles privilégiées pour les malfaiteurs. Leurs maisons, souvent luxueuses, regorgent d’objets de valeur, et leur emploi du temps parfois médiatisé permet aux cambrioleurs de savoir quand ils sont absents.

Ces dernières années, plusieurs personnalités françaises et internationales ont été victimes de home-jackings similaires : footballeurs, influenceurs, chanteurs… Certains ont même subi plusieurs attaques.

Ces événements soulignent les risques liés à l’exposition médiatique et la nécessité de renforcer la sécurité des personnalités publiques.

Une leçon de résilience

Malgré cette épreuve, Vitaa continue sa carrière avec succès. Après son album Charlotte, dans lequel elle se confiait déjà de manière intime, elle poursuit son chemin artistique, toujours entourée de ses proches et de ses fans.

Ce traumatisme, si douloureux soit-il, semble avoir renforcé son désir de protéger sa famille et de privilégier son bien-être avant tout. « Aujourd’hui, je sais que la sécurité n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Ce que je veux, c’est juste vivre sereinement, avec mes enfants. »

Le prix de la tranquillité

Le témoignage de Vitaa met en lumière une vérité dérangeante : la célébrité n’est pas toujours synonyme de bonheur. Elle attire aussi les regards malveillants, les jalousies et parfois la violence.

Mais il montre aussi la force d’une femme capable de prendre les décisions nécessaires pour se reconstruire : déménager, renforcer sa sécurité, et surtout, oser parler de son vécu.

En partageant son histoire, la chanteuse lève le voile sur une réalité souvent passée sous silence : celle des séquelles psychologiques des home-jackings.

En conclusion

Presque deux ans après ce drame, Vitaa n’a rien oublié. Mais elle a retrouvé le sommeil et une certaine paix intérieure grâce à une décision radicale : ne plus jamais dormir sans sécurité.

Une leçon de résilience et de courage, mais aussi un rappel que derrière les paillettes, la vie des artistes peut basculer en quelques minutes.