Ebony, la révélation de la Star Academy, poursuit son envol artistique avec émotion et audace
La tournée de la Star Academy bat son plein et entre dans sa deuxième phase, emportant avec elle les talents révélés lors de la dernière saison. Parmi eux, Ebony, finaliste très remarquée, continue de tracer un chemin musical unique, mêlant intensité émotionnelle et liberté artistique. Invitée à partager la scène avec des figures majeures de la chanson française comme Vitaa, Amel Bent et Mentissa, la jeune chanteuse a marqué les esprits en Normandie lors d’un concert organisé à Sotteville-lès-Rouen par la radio Tendance Ouest.
Depuis le 25 février, la tournée de la Star Academy s’étire à travers la France, soumettant les artistes à un rythme effréné. Certains week-ends, les jeunes chanteurs enchaînent jusqu’à quatre représentations, dont deux dans une même journée. Un marathon musical éreintant, comme le confie Ebony elle-même : « C’est fatigant mais on essaie d’avoir autant d’énergie pour les deux concerts. Il y a à peine 30 minutes de pause entre les deux, et on enchaîne direct avec les rencontres. Le soir, on a qu’une hâte : se coucher ! »
Malgré cette fatigue accumulée, Ebony ne ralentit pas. Portée par le succès de son premier single Unforgettable, crédité de 2,6 millions d’écoutes sur Spotify, la jeune artiste est déjà tournée vers de nouveaux horizons. Sur scène, elle ne se contente pas de reproduire ses morceaux connus : elle innove, elle surprend.
Le 6 mars dernier, lors de la première partie du concert de Theodort au Zénith de Paris, Ebony a dévoilé pour la première fois Si on me laisse le temps, un titre inédit, intime et poignant. Elle a repris cette ballade cette semaine en Normandie, devant un public conquis, avant d’offrir une autre pépite : une chanson encore inconnue du grand public, interprétée seule au piano. Ce morceau sans titre officiel évoque la fin douloureuse d’une relation amoureuse, avec des paroles marquantes : « Je suivrai le vent, je laisserai derrière moi tout ce qui me retient à toi, je suivrai le vent. » Une déclaration douce-amère, où la voix d’Ebony, empreinte de fragilité et de force, touche droit au cœur.
Outre ses compositions personnelles, Ebony rend également hommage à ceux qui l’inspirent. À Sotteville-lès-Rouen, elle a offert au public une reprise bouleversante de Paradis perdus dans la version revisitée par Christine and the Queens. Une manière pour elle de montrer l’étendue de son univers artistique, qui oscille entre variété française, pop et confession intime.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. Les internautes saluent son authenticité et sa sensibilité : « Ebony t’es vraiment quelqu’un », « L’exclu au piano est INCROYABLE », « Quelle belle plume ». Certains regrettent toutefois l’absence de titres plus rythmés, plus en phase avec la saison estivale. Mais les fans les plus fidèles tiennent à rappeler que la force d’Ebony réside justement dans sa liberté : « Ebony ne s’est jamais mise dans une case. Depuis le début, elle l’a dit : elle veut tout explorer. (…) Si certains écoutent de la musique uniquement pour bouger leurs fesses, faut quitter le navire », souligne une admiratrice.
En pleine ascension, Ebony semble bien décidée à imposer sa voix singulière et son univers sans compromis. Si aucune date de sortie n’a encore été annoncée pour sa dernière chanson au piano, l’attente est déjà palpable. Une chose est sûre : l’artiste est en train d’écrire une histoire personnelle, sensible et audacieuse — une trajectoire musicale qu’elle suit, comme elle le chante si justement, portée par le vent.
