Patrick Sébastien ne s’attendait pas à être comparé un jour à… Il commence vraiment à avoir peur

CNEWS : Vincent Roy compare Emmanuel Macron à Patrick Sébastien et étrille sa gestion des financesEmmanuel Macron étrillé par un célèbre écrivain, le président comparé... à Patrick  Sébastien !

Ce mardi 12 août 2025, l’ambiance sur le plateau de CNEWS a pris des allures de joute verbale. Invité de l’émission, l’écrivain Vincent Roy n’a pas mâché ses mots à l’égard d’Emmanuel Macron. Le chef de l’État, déjà sous le feu des critiques sur plusieurs fronts, a cette fois été attaqué sur un terrain qu’il revendiquait comme son point fort : la gestion économique et financière du pays. Et l’auteur, visiblement inspiré, n’a pas hésité à recourir à une comparaison aussi inattendue que piquante.

« On nous a vendu le Mozart de la finance, lui et toute sa troupe. On se rend compte aujourd’hui que c’est plutôt le Patrick Sébastien de la finance… » a-t-il lancé, provoquant un mélange d’étonnement et de sourires sur le plateau. Une pique acérée qui, si elle se veut humoristique, contient un jugement sévère sur le bilan présidentiel.


“Rien contre Patrick Sébastien”, mais tout contre la politique économique

Pour éviter toute confusion, Vincent Roy a tenu à préciser qu’il n’avait « rien contre Patrick Sébastien » lui-même, figure populaire du divertissement français. Mais pour l’écrivain, la métaphore résume le décalage entre l’image d’excellence technocratique que l’on a voulu vendre aux Français et les résultats concrets obtenus.

« On a eu une gestion absolument catastrophique sur tous les plans. On voit les résultats. On veut faire peser sur les Français — alors qu’il y a déjà un taux de prélèvement en France absolument magistral, le plus haut taux de prélèvement en Europe — et on leur dit : “vous n’avez pas encore fait assez d’efforts” », a-t-il fustigé.

Le romancier ne s’est pas arrêté là. Selon lui, les citoyens sont aujourd’hui contraints de « payer l’impéritie d’une gestion qui a été catastrophique ». Et de désigner nommément le responsable : « Le responsable s’appelle Emmanuel Macron. Ces gens ont le front de s’adresser aux Français de cette façon, sans aucune honte et sans assumer aucune responsabilité de leur politique. Il y a quand même un problème. »

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Un deuxième mandat sous tension

Si Emmanuel Macron est encore loin de la fin officielle de son second mandat, l’atmosphère politique est déjà lourde. La promesse initiale d’un président “jupitérien” et réformateur, qui se voulait porteur d’un souffle économique nouveau, se heurte à des critiques récurrentes : dette publique en hausse, pression fiscale persistante, sentiment d’essoufflement réformateur.

Les mots de Vincent Roy ne sont que la dernière salve d’une série de prises de position publiques de personnalités issues d’horizons divers. Cette pluralité de critiques illustre un climat où la popularité présidentielle semble fragilisée, et où la contestation ne vient plus seulement des oppositions politiques traditionnelles.


Une critique qui dépasse la question économique

Si le terrain de la finance reste celui où Vincent Roy a choisi d’attaquer frontalement, Emmanuel Macron a également dû encaisser, ces dernières semaines, des critiques sur sa politique internationale.

L’un des épisodes les plus marquants a été la prise de parole publique de la chanteuse Zaho de Sagazan, engagée sur la question du conflit à Gaza. Dans un long message publié sur les réseaux sociaux, l’artiste a interpellé directement le chef de l’État :

« Monsieur le Président, vous avez le pouvoir d’agir. Ayez le courage et la dignité de le faire. Chaque jour de silence, de confusion volontaire, crée de nouvelles victimes, alimente le désespoir, la radicalisation, la haine et enfonce encore un peu plus notre humanité dans la honte. »

Un message incisif qui accuse l’exécutif de ne pas prendre de position suffisamment claire face à ce qu’elle considère comme une urgence humanitaire et morale.


La réponse d’Emmanuel Macron à Zaho de Sagazan

Fait rare, le président de la République a choisi de répondre directement à cette interpellation artistique et citoyenne. Dans un message officiel, Emmanuel Macron a tenté de clarifier la position française :

« J’ai lu vos mots. Je les entends. Je les ressens. Comme vous, je refuse que la douleur soit recouverte par le silence. Rien ne saurait justifier l’indifférence face à l’effondrement d’un peuple. Soyons clairs : la France ne fournit aucune aide militaire, ni directe ni indirecte, aux opérations menées par l’armée israélienne à Gaza. »

Une réponse qui se voulait apaisante et explicative, mais qui n’a pas suffi à calmer l’ensemble des critiques, tant la situation internationale reste tendue.


Un président interpellé de toutes parts

Entre la comparaison cinglante de Vincent Roy sur le plateau de CNEWS et l’appel à “plus de courage” de Zaho de Sagazan, Emmanuel Macron se retrouve pris en étau. Ses opposants lui reprochent de manquer de résultats tangibles sur le plan économique, de ne pas assumer ses responsabilités, et d’adopter une communication trop maîtrisée là où ils attendent des gestes forts.

Le président, lui, tente de défendre son bilan et de rappeler les contraintes internationales, budgétaires et diplomatiques auxquelles la France fait face. Mais la répétition des attaques, venant d’horizons aussi variés que la littérature et la chanson, montre que le débat autour de sa présidence dépasse désormais les clivages politiques traditionnels.

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La bataille de l’image

Ce type de polémique illustre aussi un autre enjeu pour Emmanuel Macron : celui de l’image. En début de mandat, il aimait revendiquer le surnom flatteur de « Mozart de la finance », en référence à son parcours chez Rothschild et à sa réputation de technicien brillant.

Mais la formule de Vincent Roy, qui le transforme en « Patrick Sébastien de la finance », joue précisément sur ce contraste : d’un côté, un génie supposé de la rigueur économique ; de l’autre, un animateur populaire et festif, mais à mille lieues de l’austérité budgétaire. Derrière l’humour, c’est une manière de souligner une déception, voire un sentiment de tromperie.

Les images, surtout quand elles sont marquantes, ont souvent plus d’impact dans l’opinion que les longues analyses. Et en politique, une formule assassine peut parfois coller durablement à un dirigeant.


Et maintenant ?

Avec encore près de deux ans avant la fin de son mandat, Emmanuel Macron sait que les critiques ne faibliront pas. Les tensions sociales et économiques, la situation internationale instable, et l’approche des grandes échéances politiques créeront inévitablement de nouveaux foyers de contestation.

Pour ses partisans, il reste celui qui a porté des réformes majeures, maintenu la France au cœur de la scène internationale et défendu une vision européenne forte. Pour ses détracteurs, il incarne au contraire un pouvoir technocratique, coupé des réalités, et qui échoue à tenir ses promesses.

Entre ces deux perceptions, le président devra naviguer avec prudence s’il veut éviter que l’étiquette de « Patrick Sébastien de la finance » ne devienne un refrain repris en chœur par ses opposants.

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