Paga, visé par une plainte pour viol, ressort libre après dix heures de garde à vue : ses avocats réagissent fermement

Le monde de la télé-réalité a été secoué ce week-end par une affaire impliquant Anthony Paggini, plus connu sous le surnom de Paga, figure emblématique de l’émission Les Marseillais diffusée sur W9 entre 2012 et 2022. L’influenceur a passé plus de dix heures en garde à vue à la gendarmerie de Gassin, dans le Var, à la suite d’une plainte pour viol déposée par une jeune femme âgée de 20 ans.

Mais l’affaire a rapidement pris un tournant inattendu. À l’issue de son audition, aucune charge n’a été retenue contre le trentenaire, et il est ressorti libre.

Une plainte aux accusations graves

Selon les premières informations rapportées, la plaignante, originaire de Haute-Savoie, aurait affirmé avoir été victime d’un viol commis par Paga, et ce, devant plusieurs témoins. Des propos qui ont immédiatement conduit les autorités à placer l’influenceur en garde à vue, le temps de vérifier les déclarations et de recueillir les témoignages.

Pourtant, dès les premières heures de l’enquête, plusieurs incohérences seraient apparues, remettant en question la version de la jeune femme.

Les avocats de Paga montent au créneau

Dimanche 10 août, les conseils de Paga, Me Margaux Mathieu et Me Jules Planque, ont publié un communiqué de presse dans lequel ils dénoncent des accusations qu’ils qualifient d’« infamantes ».

« Les accusations très graves portées contre notre client sont infamantes, et l’enquête a rapidement permis d’établir qu’elles étaient totalement infondées », ont-ils déclaré.

Les avocats insistent sur l’impact psychologique de cette affaire sur leur client, marié depuis deux ans à Giuseppa et père de famille. « Paga est profondément choqué d’avoir été accusé de tels actes et souhaite retrouver un peu de paix et de sérénité, entouré des siens. »

Ils n’excluent pas de poursuivre en justice certains médias qu’ils estiment avoir colporté des informations erronées ou calomnieuses.

Une rumeur lancée par Aqababe

L’histoire a d’abord été rendue publique par Aqababe, blogueur très suivi sur les réseaux sociaux et souvent au cœur des scoops liés à la télé-réalité. Dans un premier temps, il avait affirmé que Paga avait été interpellé à la sortie d’un restaurant de Ramatuelle après un différend avec un autre client.

Mais rapidement, Aqababe est revenu sur ses propos, expliquant que la garde à vue concernait une accusation de viol.

Une enquête sans éléments à charge

D’après Var-Matin, l’audition et les investigations menées n’ont pas permis aux enquêteurs de trouver le moindre élément permettant d’établir la culpabilité de Paga. Le procureur de la République de Draguignan a donc ordonné sa remise en liberté, aucune mise en examen n’ayant été demandée par le parquet, faute de preuves suffisantes.

Concrètement, cela signifie que Paga est aujourd’hui totalement libre et que la justice ne retient aucune charge contre lui.

Des témoins contredisent la plaignante

Toujours selon Var-Matin, plusieurs proches de Paga, interrogés par les enquêteurs, auraient déclaré que rien de ce qu’affirmait la plaignante ne s’était produit devant eux. Or, c’était précisément l’un des points sur lesquels la jeune femme insistait : le fait que l’acte présumé ait eu lieu sous les yeux de plusieurs personnes.

Ces contradictions, ajoutées à d’autres incohérences, auraient pesé lourd dans la décision de lever la garde à vue.

La thèse d’un mensonge pour se protéger ?

De son côté, Aqababe avance une hypothèse plus personnelle : selon lui, la plaignante aurait inventé l’accusation pour éviter d’assumer une relation consentie avec un homme marié et père de famille, alors qu’elle-même était en couple.

« D’après mes informations exclusives, la jeune femme aurait eu peur que ses copines finissent par en parler sur les réseaux sociaux… Elle aurait donc préféré simuler un viol », a écrit le blogueur.

Ces propos n’engagent évidemment que leur auteur et restent à prendre avec précaution, la justice n’ayant pas confirmé cette version.

Une image écornée malgré la fin de la garde à vue

Si sur le plan judiciaire, l’affaire semble close pour l’instant, l’impact médiatique et réputationnel est, lui, bien réel. L’arrestation d’une personnalité publique pour un crime aussi grave, même si elle est suivie d’un classement sans suite, laisse souvent une trace dans l’opinion.

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les avocats de Paga envisagent d’attaquer en justice certains médias et influenceurs, afin de défendre son image.

Un climat tendu autour des personnalités de télé-réalité

Cette affaire survient dans un contexte particulier : les candidats de télé-réalité sont régulièrement au cœur de polémiques ou de controverses relayées sur les réseaux sociaux. Dans cet écosystème où chaque rumeur peut devenir virale en quelques minutes, les frontières entre faits avérés et spéculations sont souvent floues.

Le cas de Paga illustre parfaitement ce phénomène : une information initialement erronée sur les raisons de son arrestation a rapidement été relayée, amplifiée, puis corrigée… mais le mal était déjà fait en termes d’image.

Et maintenant ?

Pour l’heure, Paga souhaite se recentrer sur sa vie personnelle et professionnelle, loin du tumulte médiatique. La possibilité d’actions en justice contre certains organes de presse ou personnalités est toujours sur la table, et il n’est pas exclu que la plainte initiale fasse elle-même l’objet d’un examen pour dénonciation calomnieuse si la justice estime que la jeune femme a délibérément menti.

En attendant, l’ancien candidat des Marseillais reste innocent de tous les faits qui lui ont été imputés et entend bien tourner la page, même si l’ombre de cette affaire pourrait planer encore longtemps autour de lui.

En résumé :

Paga a été placé en garde à vue pendant plus de dix heures à Gassin, à la suite d’une plainte pour viol.

Les accusations, jugées infondées, ont conduit à sa libération sans mise en examen.

Ses avocats dénoncent des propos infamants et envisagent des poursuites judiciaires.

La rumeur a été initialement relayée par le blogueur Aqababe, qui a modifié ses affirmations par la suite.

Plusieurs témoins contredisent la version de la plaignante.

Paga souhaite désormais retrouver la sérénité auprès de sa famille.