Joana éliminée de « Koh-Lanta » : « À partir du moment où je faisais quelque chose, il y avait un problème »
Mardi soir, les téléspectateurs de Koh-Lanta ont assisté à l’élimination de Joana lors du onzième conseil sur TF1. Considérée par ses camarades comme une « guerrière » ou encore « Wonder Woman », cette candidate francilienne de 32 ans n’a pourtant pas survécu aux stratégies et alliances du moment. Avec onze voix contre elle sur treize, son aventure philippine s’arrête là. Elle revient pour 20 Minutes sur une expérience marquante, tant sur le plan physique que mental.
Un rêve familial devenu réalité
Pour Joana, participer à Koh-Lanta n’était pas un simple caprice d’aventurière, mais l’accomplissement d’un rêve enraciné dans son histoire familiale. « Mon oncle s’était inscrit à la première édition, il y a 25 ans. Il est malheureusement décédé avant de pouvoir y participer », confie-t-elle. À force de persévérance – sept inscriptions au compteur – elle décroche enfin sa place et vit son rêve en hommage à sa famille.
Une femme de terrain, pas de compromis
Forte tête, Joana ne s’est jamais reposée sur ses lauriers sur le camp. Toujours active, elle admet ne pas savoir rester sans rien faire : « Je n’arrive pas à faire une sieste… Je fais ce qu’il y a à faire, tout simplement. » Mais cette implication constante ne semble pas avoir été bien perçue : « Peu importe ce que je faisais, il y avait un problème. »
Son comportement, jugé parfois trop direct, a été mal interprété. Elle le reconnaît : « Avec du recul, j’aurais peut-être dû en faire moins. » Pour autant, elle reste fidèle à sa nature. « Je ne suis pas quelqu’un qui attend qu’on lui dise quoi faire. »
Un parcours sans stratégie malhonnête
Si certains candidats se perdent dans des jeux de dupes, Joana revendique une ligne claire : la loyauté envers son binôme Claire et les ex-Bleus. « On a fait croire aux ex-Orange qu’on était avec eux, mais on ne les a jamais trahis, car on n’était jamais avec eux pour de vrai. » Jusqu’au bout, elle affirme avoir tenté de protéger son clan, à condition de ne pas se mettre elle-même en danger.
Sa tentative de désigner Naïs comme cible n’a pas suffi à inverser la tendance. « Je savais que c’était cuit. J’avais 1,5 % d’espoir », avoue-t-elle avec lucidité. Elle n’en tient pas rigueur à Naïs : « Elle était vexée, mais elle aurait fait pareil à ma place. »
Le lien indéfectible avec Claire
Si Joana repart sans le totem, elle quitte l’aventure avec un trésor bien plus rare : une amitié solide avec Claire, sa « petite-grande sœur » comme elle l’appelle. Entre elles, un lien s’est tissé, fort et spontané, dès les premiers jours. « Je l’ai toujours protégée. Maintenant, elle se retrouve toute seule dans l’arène, avec plein de hyènes », dit-elle, à moitié en plaisantant, à moitié inquiète.
Pour autant, elle croit dur comme fer aux chances de Claire : « Elle est discrète, forte mentalement et physiquement. Elle peut aller loin si elle reste focus. »
Une sortie avec fierté
Joana quitte Koh-Lanta sans amertume, convaincue d’avoir été fidèle à elle-même. Sans stratégie excessive, sans jeu d’acteur, elle a vécu l’aventure dans toute son intensité, avec cœur et détermination. Même si la vie en communauté et les alliances complexes ont fini par avoir raison d’elle, elle ne regrette rien : « C’est le jeu. »
Pour elle, cette aventure dépasse la simple compétition. C’est une leçon de vie, une façon de se découvrir et de tester ses limites. Et si elle n’est plus sur les plages philippines, son esprit de guerrière, lui, reste intact.