Malika Benjelloun : la prof de danse de la Star Academy s’offre enfin des vacances bien méritées
La saison estivale bat son plein et, avec elle, l’envie irrépressible de mettre le travail entre parenthèses pour savourer un moment de détente. Entre escapades sur des plages paradisiaques et séjours en famille, les personnalités du petit écran ne font pas exception. Cette année, Karine Le Marchand a posé ses valises dans le sud ensoleillé de la France, Nabilla a choisi la douceur exotique de l’île Maurice et Cameron Smet s’est offert une parenthèse espagnole. Dans ce tableau de congés bien mérités, une autre figure familière de la télévision française s’apprête à décrocher : Malika Benjelloun, professeure de danse à la Star Academy.
Après deux années intenses passées à former et accompagner les élèves de la célèbre émission, la dynamique Italo-Marocaine a décidé qu’il était grand temps de lever le pied. Dans une récente interview accordée à Ciné Télé Revue, elle s’est confiée avec sincérité et humour sur son programme estival, ses destinations de cœur et ses petits rituels de vacances.
Deux ans sans véritable pause
Malika Benjelloun ne cache pas que le rythme de la Star Academy est exigeant. « J’ai beaucoup bossé jusqu’à maintenant », admet-elle, le sourire dans la voix. Depuis qu’elle a rejoint l’équipe pédagogique de l’émission, son emploi du temps est rythmé par les cours, les répétitions, les préparations de prime et le suivi des élèves. Autant dire qu’il ne reste pas beaucoup de place pour souffler.
Sa seule véritable échappée ? « Cinq jours avec mes parents dans le golfe du Morbihan », raconte-t-elle. Une escapade courte mais précieuse, qui lui a permis de recharger ses batteries, sans pour autant combler son besoin de repos prolongé.
C’est donc décidé : à la mi-août, Malika s’accordera deux semaines complètes de vacances, et pas n’importe lesquelles. Elle promet une véritable coupure : téléphone éteint, réseaux sociaux laissés de côté et emploi du temps vide. « Je pense partir un peu à l’improviste, me ressourcer en famille, parce que depuis deux ans de Star Ac, je n’ai pas encore vraiment pris de congés », confie-t-elle.
Des destinations qui ont le goût des racines
Si l’itinéraire reste encore flou, Malika sait qu’elle mettra le cap vers des lieux chargés de souvenirs. Ses origines Italo-Marocaines lui offrent un éventail de choix chaleureux et authentiques. Côté marocain, son cœur balance entre Casablanca, ville bouillonnante d’énergie, et Agadir, réputée pour ses plages dorées et son ambiance décontractée.
Côté italien, c’est Serramonacesca qui l’attire : un petit village pittoresque de 300 habitants, niché près de Pescara, dans la région des Abruzzes. Ici, le temps semble suspendu : ruelles pavées, paysages verdoyants et senteurs méditerranéennes composent un décor idéal pour ralentir. « C’est un endroit où l’on prend le temps de vivre, où chaque repas devient un événement, et où les liens familiaux se resserrent autour d’une table bien garnie », explique-t-elle avec tendresse.
L’appel de la mer… en eau peu profonde
Il y a une constante dans toutes ses vacances : l’eau. Malika l’avoue sans détour : elle est une véritable « addict » de la baignade. Et quand elle part, son masque et ses palmes font toujours partie des bagages. « En vacances, je suis dans l’eau toute la journée ! », s’exclame-t-elle. On pourrait s’attendre à la voir plonger dans des fonds marins vertigineux, mais il n’en est rien. « Parfois, il y a 50 centimètres d’eau, et tu vois Malika avec un masque et des palmes. J’ai peur des profondeurs, donc je nage comme une enfant de 8 ans… mais j’adore ça ! »
Ce rapport ludique à la mer en dit long sur sa personnalité : authentique, spontanée, et capable de savourer les plaisirs simples. Qu’il s’agisse de flotter dans une eau tiède ou de scruter les coquillages à quelques centimètres du rivage, elle transforme chaque instant en petit bonheur.
Les odeurs qui font voyager
Pour Malika, les vacances ne sont pas seulement une question de paysages ou de soleil ; elles passent aussi par des sensations olfactives qui ravivent la mémoire. À la seule évocation de l’été, deux odeurs lui viennent immédiatement à l’esprit.
La première : le monoï. Cette huile parfumée, appliquée sur la peau ou dans les cheveux, évoque instantanément les après-midis passés à bronzer, bercée par le son des vagues. « L’odeur du monoï, que tu mets à la plage, dans les cheveux et sur tout le corps », décrit-elle avec un sourire audible.
La seconde odeur est bien plus intime : celle de la cuisine de sa grand-mère. Plus précisément, le parfum des épices qui embaument la maison quand mijote un poulet confit au citron, plat traditionnel et réconfortant qui, à lui seul, raconte toute une histoire familiale.
Un repos bien plus qu’un luxe : une nécessité
Pour la prof de danse, ces vacances ne sont pas qu’un plaisir : elles sont vitales. Dans son métier, l’énergie physique et mentale est mise à rude épreuve. Les journées passées à enseigner, corriger, motiver et parfois consoler demandent un investissement total. Or, comme le savent les professionnels du spectacle, il faut parfois s’arrêter pour mieux repartir.
Malika en est consciente : cette pause lui permettra de revenir avec encore plus d’enthousiasme et de créativité à la rentrée. Car au-delà du repos, les vacances sont aussi un moment pour nourrir l’inspiration : observer les gens, s’imprégner de nouvelles cultures, sentir la chaleur du soleil sur sa peau… autant de sensations qui, d’une manière ou d’une autre, se retrouvent ensuite dans son travail.
Un message qui résonne pour tous
L’histoire de Malika Benjelloun a quelque chose d’universel. Elle nous rappelle que, même lorsque l’on exerce un métier passion, il est essentiel de s’accorder du temps pour soi. Sa volonté de déconnecter, de savourer les instants simples et de renouer avec ses racines pourrait inspirer bien des personnes, qu’elles soient ou non sous les projecteurs.
Et puis, avouons-le : il y a quelque chose de rafraîchissant à imaginer cette prof de danse énergique, habituée aux plateaux télé et aux chorégraphies millimétrées, évoluer avec la légèreté d’une enfant dans 50 centimètres d’eau turquoise.
En attendant la rentrée…
D’ici peu, Malika fera donc ses valises. Qu’elle parte au Maroc, en Italie ou qu’elle improvise un périple inattendu, on peut parier qu’elle en reviendra le cœur léger et le sourire large. Ses élèves, eux, devront patienter pour retrouver leur prof exigeante et bienveillante.
Mais une chose est sûre : après deux années intenses, Malika Benjelloun a plus que mérité cette parenthèse. Et lorsque, au détour d’un chemin côtier ou sur une petite plage familiale, on sentira l’odeur du monoï se mêler à celle d’un plat parfumé au citron, peut-être saura-t-on que, quelque part, la prof de danse de la Star Academy profite enfin du repos qu’elle attendait depuis si longtemps.