Florent Pagny : retour aux sources en Bourgogne, avec Audrey Crespo-Mara
Loin des vastes plaines de Patagonie qu’il chérit tant depuis plus de trente ans, Florent Pagny a choisi de renouer avec la terre de ses ancêtres. Dans le cadre d’un nouveau numéro du magazine Sept à Huit, diffusé sur TF1 le 31 août 2025, le chanteur de Savoir aimer a ouvert les portes de sa nouvelle demeure bourguignonne à la journaliste Audrey Crespo-Mara. Une rencontre intime, entre confidences sur son combat contre la maladie et émotion d’un retour aux sources.
Un entretien très attendu
Depuis plus d’un an, Audrey Crespo-Mara suit Florent Pagny pour raconter son parcours face au cancer. Le public a déjà découvert, au fil des mois, la sincérité désarmante du chanteur qui n’a jamais fui la réalité de son état de santé. Mais pour cette nouvelle séquence de vie, l’artiste a tenu à recevoir l’équipe de TF1 en Bourgogne, à quelques kilomètres seulement de son lieu de naissance, Chalon-sur-Saône.
Ce choix n’a rien d’anodin. « Après avoir traversé beaucoup les océans, il est temps pour moi de revenir à l’essentiel », confie Florent Pagny face caméra. Car si la Patagonie reste son refuge de cœur, où il a bâti une grande partie de sa vie de famille avec son épouse Azucena, l’homme de 63 ans éprouve aujourd’hui le besoin de renouer avec la terre qui l’a vu naître.
Une ferme fortifiée pleine d’histoire
Le cadre de l’interview étonnera sans doute les téléspectateurs. Pas de paysages argentins balayés par le vent cette fois-ci, mais une ferme fortifiée au charme saisissant. « Ce n’est pas un château », précise aussitôt Florent Pagny à Audrey Crespo-Mara, conscient que la bâtisse pourrait en donner l’impression. Pourtant, les pierres, marquées par les siècles, dégagent une atmosphère singulière, presque mystique.
L’artiste se fait guide d’un jour et raconte l’histoire de ce lieu atypique : « Ici, en 1100, il y avait des douves, et tout le château fort était en bois. Puis, il a été rasé. » Malgré les vicissitudes du temps, certains éléments ont traversé les âges. Notamment le pont-levis, aujourd’hui classé monument historique, qui donne à la demeure un caractère presque médiéval.
Azucena, la compagne de Florent Pagny, confie combien elle se sent à l’aise entre ces murs. « J’adore les vieilles pierres qui portent une histoire. Ici, j’ai vraiment l’impression d’être chez moi », explique-t-elle, visiblement heureuse d’avoir trouvé un nouvel ancrage en France.
Une ambiance familiale
Ce retour aux racines a une dimension très personnelle pour Florent Pagny. Né en 1961 à Chalon-sur-Saône, il a grandi dans une région où ses proches vivent encore aujourd’hui. En s’installant dans cette propriété, il ne fait pas seulement un choix de cœur, mais aussi un choix de famille.
L’ambiance, lors du tournage, est décrite comme chaleureuse. Loin de l’image du chanteur globe-trotter, habitué à multiplier les résidences entre la France, Miami et la Patagonie, Florent Pagny apparaît ici en homme apaisé, qui retrouve une forme de stabilité après plusieurs années de lutte et de voyages.
Le combat contre la maladie
Impossible évidemment de ne pas évoquer le sujet qui, depuis trois ans, occupe une place centrale dans sa vie : son combat contre le cancer du poumon. Après une rémission partielle, la maladie a récidivé, obligeant le chanteur à redoubler de vigilance. « Je fais très attention à mes examens de santé », confie-t-il à Audrey Crespo-Mara, lucide sur l’importance du suivi médical.
Malgré les épreuves, Florent Pagny ne s’autorise pas à se laisser abattre. Sa philosophie reste inchangée : profiter du présent, de sa famille et de ses amis, sans jamais tourner le dos à ce qui l’anime depuis toujours — la musique.
La musique, toujours présente
Car s’il y a une chose à laquelle Florent Pagny ne renonce pas, c’est bien la scène. La musique reste pour lui un moteur vital, une manière de transcender les difficultés et de continuer à vibrer. Ses fans le savent, l’interprète de Ma liberté de penser n’a jamais cessé de composer et de chanter, même dans les moments les plus délicats de son traitement.
Ce lien indéfectible avec son art est aussi ce qui lui permet de garder l’énergie nécessaire pour affronter la maladie. « Tant que je peux chanter, je reste debout », a-t-il confié à plusieurs reprises. Et cette conviction, il la partage encore dans ce nouveau portrait, offrant aux téléspectateurs une leçon de résilience.
Audrey Crespo-Mara, témoin privilégiée
Pour Audrey Crespo-Mara, cette rencontre en Bourgogne représente un tournant dans le suivi qu’elle consacre à l’artiste. Habituée aux confessions des personnalités publiques dans Sept à Huit, la journaliste reconnaît que suivre sur la durée un parcours aussi personnel et douloureux que celui de Florent Pagny relève d’un défi particulier.
D’autant plus que la journaliste a traversé elle-même une épreuve intime, marquée par la disparition de son mari, Thierry Ardisson. Reprendre le travail rapidement après ce drame, comme elle l’a confié, relevait d’une nécessité autant professionnelle que personnelle. Ses échanges avec Florent Pagny prennent donc, pour elle aussi, une résonance particulière : celle d’un dialogue entre deux êtres confrontés à la fragilité de l’existence.
Un portrait humain, profondément authentique
Ce nouvel épisode de Sept à Huit promet de toucher les téléspectateurs par sa sincérité. En ouvrant les portes de son refuge bourguignon, Florent Pagny ne se contente pas de montrer une belle demeure chargée d’histoire. Il partage avant tout une étape importante de sa vie : celle du retour aux sources, de la réconciliation avec son passé, et de l’acceptation du présent.
À travers les confidences du chanteur et les interventions d’Azucena, se dessine l’image d’un couple uni face aux épreuves, soudé par l’amour et une philosophie de vie simple : savourer chaque instant, en harmonie avec la nature et les vieilles pierres qui les entourent.
Un rendez-vous à ne pas manquer
Le 31 août 2025, les téléspectateurs découvriront donc ce portrait inédit dans Sept à Huit. Plus qu’une interview, il s’agit d’une plongée dans l’univers intime de Florent Pagny, entre mémoire familiale et combat personnel.
Ce moment télévisuel s’annonce comme une rencontre émouvante, portée par la voix singulière d’un artiste qui, malgré la maladie, n’a rien perdu de sa force ni de sa générosité.
En conclusion
Florent Pagny n’a jamais cessé de surprendre. Globe-trotter, amoureux de la Patagonie, il choisit aujourd’hui de se poser en Bourgogne, sur les terres de son enfance. Ce retour aux sources prend une dimension presque symbolique : celle d’un homme qui, après avoir beaucoup voyagé, beaucoup combattu, choisit désormais de se rapprocher de ses racines et de ce qui compte vraiment.
Pour ses fans, cette séquence inédite sera l’occasion de retrouver un Florent Pagny plus intime que jamais, entre confidences, musique et instants de vie partagés. Pour lui, c’est l’occasion d’affirmer une nouvelle fois que, malgré les épreuves, il reste avant tout un homme debout.