Chloé (L’Île de la tentation) brise le silence : ses excuses face à la polémique d’appropriation culturelle

Figure incontournable de la dernière saison de L’Île de la tentation, Chloé s’est récemment retrouvée au centre d’une vive controverse. Accusée d’appropriation culturelle et de “blackfishing”, la jeune femme a enfin pris la parole ce mercredi 7 mai 2025 dans une interview exclusive accordée à Public.fr, où elle a présenté ses excuses à ceux qu’elle aurait pu blesser.

Rappelons que cette saison de L’Île de la tentation a fait couler beaucoup d’encre. Infidélités, rebondissements inattendus et liaisons tumultueuses ont rythmé les épisodes, captivant les fidèles téléspectateurs de l’émission. Au milieu de ces intrigues, Chloé, venue tester la solidité de son couple avec Enah, s’est distinguée bien au-delà des jeux de séduction habituels.

La controverse a éclaté lorsqu’une créatrice de contenu a révélé que Chloé, dont l’apparence et l’accent évoquaient des origines antillaises, n’était en réalité pas issue de cette culture. Un test ADN aurait confirmé ses origines exclusivement européennes. Pourtant, sur les réseaux sociaux, la jeune femme utilisait des hashtags comme #mixedgirl et #caribbeangirl, et arborait un “972” – indicatif de la Martinique – dans sa biographie. Ces éléments ont suffi à déclencher un flot d’accusations de “blackfishing”, une pratique consistant à adopter des traits ou des codes culturels perçus comme noirs ou métissés sans en faire réellement partie.

Face à la pression médiatique et aux critiques virulentes, Chloé a choisi de sortir du silence. Dans un entretien sincère, elle a exprimé ses regrets :
« Je m’excuse sincèrement auprès des personnes que j’ai offensées, des personnes qui l’ont pris comme un manque de respect et qui se sont senties vraiment blessées. » Elle poursuit : « Ce n’a jamais été mon intention. Je n’ai jamais voulu faire d’appropriation culturelle ou de blackfishing. »

Consciente de l’incompréhension suscitée, elle a reconnu que certains éléments pouvaient prêter à confusion. « Le 972 dans ma bio, les hashtags… Je comprends que cela puisse être mal interprété. Je m’excuse de ne pas avoir été plus claire dès le départ. »

Mais au-delà des apparences, Chloé affirme entretenir un lien réel avec la culture antillaise. « J’ai grandi dans une communauté afro-caribéenne. J’ai évolué dans cet environnement, c’est quelque chose qui fait partie de moi, même si biologiquement je n’en suis pas issue. » Elle assure que cette proximité n’était pas une stratégie mais un reflet de son vécu.

Si certains internautes se disent prêts à lui pardonner après ces excuses, d’autres restent sceptiques. Le débat sur l’appropriation culturelle reste sensible, en particulier dans les sphères médiatiques et les réseaux sociaux, où l’image et les codes culturels sont scrutés à la loupe.

Chloé, de son côté, semble avoir pris la mesure de la polémique. « À l’avenir, je communiquerai peut-être différemment sur ces sujets-là. Je comprends mieux aujourd’hui l’impact que cela peut avoir. » Et de conclure : « J’accepte mon physique, je m’aime telle que je suis, même si parfois je change de tête. »

À l’heure où les frontières entre inspiration culturelle et appropriation sont de plus en plus débattues, cette affaire souligne l’importance d’une communication transparente et respectueuse. Pour Chloé, l’épisode semble marquer un tournant : celui d’une prise de conscience publique et, peut-être, d’un nouveau départ.