“Ce genre de comparaison me plaît moyennement” : Isabelle Ithurburu opposée à Marie-Sophie Lacarrau, elle répond

Isabelle Ithurburu : une intérimaire qui séduit au 13 Heures de TF1 mais qui garde les pieds sur terre

Ce genre de comparaison me plaît moyennement" : Isabelle Ithurburu opposée  à Marie-Sophie Lacarrau, elle répond

L’été 2024 aura été celui d’une nouvelle étape dans la carrière déjà bien remplie d’Isabelle Ithurburu. Journaliste de 41 ans, connue du grand public pour son énergie et son professionnalisme, elle a pris les rênes du 13 Heures de TF1 entre le 14 juillet et le 15 août, à la suite du départ de Jacques Legros, joker historique du journal. Une mission périlleuse, tant l’héritage du journal de la mi-journée sur la première chaîne est lourd de symboles et d’attentes.

Or, non seulement Isabelle Ithurburu a relevé le défi, mais elle a aussi surpris en battant un record d’audience vieux de quatre ans. Avec en moyenne 4,59 millions de téléspectateurs, soit 44 % du public, elle a même fait mieux que son prédécesseur à la même période. Le contexte particulier – les Jeux olympiques de Paris diffusés sur les chaînes du service public – n’explique pas tout : les retours enthousiastes des téléspectateurs et la vague de commentaires positifs sur les réseaux sociaux témoignent d’un véritable plébiscite.

Certains sont allés jusqu’à exprimer publiquement leur souhait de voir la Paloise devenir titulaire du 13 Heures, à la place de Marie-Sophie Lacarrau. Une proposition flatteuse, mais qui met la journaliste mal à l’aise.


Un fauteuil convoité mais une mission avant tout collective

Dans une interview accordée à Télé Star, Isabelle Ithurburu a tenu à remettre les choses au clair. « Pour être honnête, ce genre de comparaison me plaît moyennement », a-t-elle confié. Derrière la simplicité de cette phrase se cache une conviction profonde : le 13 Heures de TF1 n’est pas l’affaire d’un seul visage, mais le fruit du travail d’une équipe. « Le 13 Heures, c’est moins une incarnation que le résultat du travail collectif d’une formidable équipe », insiste-t-elle.

Ces mots rappellent ceux de Jacques Legros, son prédécesseur dans le rôle de joker, qui répétait souvent son credo : « Ne pas rêver de mettre le titulaire à la porte. » Isabelle Ithurburu semble s’inscrire pleinement dans cet état d’esprit. À ses yeux, être joker est une mission honorable et suffisante. Elle n’entend pas entrer dans une rivalité avec Marie-Sophie Lacarrau, qu’elle respecte et dont elle salue le travail.


Une journaliste qui aime le direct

Si Isabelle Ithurburu s’est si bien adaptée au JT, c’est sans doute parce que le direct fait partie de son ADN professionnel. Issue du monde du sport et des magazines, elle a toujours apprécié l’adrénaline du « live ». « Je me suis beaucoup amusée dans cet exercice, car je pense qu’en termes de direct, il n’y a pas mieux que le JT », a-t-elle expliqué.

Le journal de 13 Heures, rendez-vous quotidien de millions de Français, représente en effet une école exigeante. Tout peut arriver : une actualité brûlante qui bouscule le conducteur, un témoignage en plateau qui prend une tournure inattendue, une correspondante sur le terrain confrontée à une liaison capricieuse… Autant de défis qui ne font pas peur à la journaliste, habituée à gérer les imprévus sur les terrains de rugby ou en plateau lors d’événements en direct.

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Le public séduit par son naturel

Ce qui a marqué les téléspectateurs, au-delà des chiffres d’audience, c’est surtout le ton d’Isabelle Ithurburu. Elle a su s’approprier le format sans chercher à copier ses prédécesseurs. Ni posture figée, ni excès de solennité : son naturel et son sourire ont donné un souffle nouveau au 13 Heures.

Sur les réseaux sociaux, beaucoup ont souligné sa capacité à mettre en valeur les reportages et à donner l’impression de s’adresser directement aux spectateurs, comme si elle s’invitait dans leur salon. Cette proximité est d’ailleurs l’une des clés de succès historiques du JT de 13 Heures, longtemps incarné par Jean-Pierre Pernaut, puis par Marie-Sophie Lacarrau.

Mais contrairement à ce que certains fans enthousiastes espèrent, Isabelle Ithurburu n’a aucune intention de s’imposer dans la durée. Pour elle, cette parenthèse estivale était avant tout une expérience enrichissante et une manière de découvrir un autre versant de son métier.


Une rentrée chargée entre info et divertissement

Le repos aura été de courte durée pour la journaliste. Dès la fin de son remplacement au 13 Heures, Isabelle Ithurburu a retrouvé son rôle de présentatrice de 50’ inside, l’émission de divertissement du samedi soir sur TF1, qui faisait sa rentrée le 30 août. À cela s’ajoute un autre défi : la couverture de la Coupe du monde de rugby féminine, dont elle a présenté le Mag.

Ce double engagement illustre la polyvalence qui fait la force d’Isabelle Ithurburu. Elle navigue avec aisance entre l’information la plus sérieuse et les magazines plus légers, sans perdre sa crédibilité. Peu de journalistes peuvent se targuer d’un tel équilibre.


Une carrière construite pas à pas

Née à Pau en 1983, Isabelle Ithurburu n’a pas emprunté la voie la plus classique pour arriver jusque-là. Après des études de commerce, elle s’oriente vers le journalisme et se fait rapidement remarquer par sa passion pour le sport, et plus particulièrement pour le rugby. Elle devient l’un des visages emblématiques de Canal+ Sport, où elle présente plusieurs émissions, dont Jour de rugby.

Son arrivée sur TF1 en 2022 marque un tournant : elle prend la relève de Nikos Aliagas à la présentation de 50’ inside, un rôle qui la met en lumière auprès d’un public encore plus large. En 2023, elle franchit une nouvelle étape avec son intégration dans l’équipe de l’information de la chaîne.

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L’équilibre entre ambitions et réalisme

Ce qui frappe chez Isabelle Ithurburu, c’est son humilité. Là où certains pourraient être tentés de céder aux sirènes de l’ambition et rêver d’occuper le fauteuil le plus prestigieux de l’info, elle préfère savourer sa place de joker, une fonction qu’elle considère comme déjà très valorisante.

Ce positionnement, loin d’être une posture, traduit une certaine lucidité : elle sait que la confiance du public se construit dans la durée, et que la réussite ne se mesure pas uniquement à la place qu’on occupe, mais à la manière dont on l’incarne.


Conclusion : un avenir prometteur mais choisi

En réussissant son baptême du feu au 13 Heures de TF1, Isabelle Ithurburu a prouvé qu’elle avait toutes les qualités d’une grande présentatrice de JT : rigueur, naturel, aisance en direct et capacité à fédérer le public. Mais elle a également démontré qu’elle savait garder les pieds sur terre, refusant de nourrir des comparaisons inutiles avec Marie-Sophie Lacarrau.

Entre l’information et le divertissement, entre sport et culture, elle continue de tracer sa voie singulière. Une journaliste caméléon, capable de jongler avec plusieurs registres sans perdre son authenticité. Et si l’avenir lui réserve peut-être d’autres opportunités, une chose est sûre : Isabelle Ithurburu avance à son rythme, fidèle à elle-même et sans brûler les étapes.

 

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