Zaz : une artiste engagée et résiliente face aux critiques, désormais coach dans The Voice 2025
Révélée en 2010 par son tube devenu culte Je veux, Zaz, de son vrai nom Isabelle Geffroy, s’est rapidement imposée comme une voix à part dans le paysage musical français. Avec sa voix singulière, sa fusion des genres entre jazz, variété et soul, et ses textes engagés, l’artiste de 44 ans a su séduire un large public. Mais derrière cette popularité, un parcours semé d’embûches, de critiques virulentes, et aujourd’hui, une nouvelle étape : devenir coach dans The Voice 2025.
Une ascension fulgurante
Je veux, hymne à la simplicité et au rejet des artifices matériels, a propulsé Zaz sur le devant de la scène en 2010. Loin de la superficialité, ce titre exprimait une philosophie de vie sincère et a rencontré un succès massif. S’en sont suivis plusieurs albums salués par le public, dont Recto Verso en 2013, porté par On ira, et Paris en 2014, un hommage vibrant à la capitale, en partie produit par la légende Quincy Jones. Sur scène, son énergie et son authenticité font d’elle une artiste à part entière, respectée dans le milieu.
La face sombre du succès : le “Zaz bashing”
Malheureusement, cette même authenticité lui a valu de nombreuses critiques. Zaz a été la cible d’un “Zaz bashing”, une vague d’attaques personnelles sur son image, sa voix, ses choix artistiques, et même son physique. Des critiques qui ont parfois pris des proportions alarmantes, allant jusqu’à des lettres de menaces de mort.
Ces attaques trouvent souvent leur origine dans une mauvaise interprétation de son message. Contrairement à ce que certains pensent, Zaz n’a jamais prôné le rejet de l’argent, mais plutôt une vie axée sur des valeurs humaines. D’ailleurs, elle utilise une partie de ses revenus pour soutenir des projets associatifs, notamment son festival en Ardèche.
Un nouveau chapitre : The Voice 2025
Malgré les blessures, Zaz continue d’avancer. En 2025, elle relève un nouveau défi en devenant coach dans The Voice. Un choix qu’elle n’a pas fait à la légère, consciente de la surexposition médiatique et des risques liés à sa participation. Mais l’artiste a choisi de “lâcher prise” pour se recentrer sur ce qu’elle aime : la musique et le partage.
Dans une interview accordée à 20 minutes, Zaz explique son état d’esprit :
“Peut-être que les gens vont apprendre à mieux me connaître, notamment ceux qui ne m’aiment pas… Si les gens veulent me défoncer, ils me défonceront. Mais je ne vois pas comment on peut me défoncer, parce que je suis pleine de bienveillance et je fais les choses pour les bonnes raisons.”
Une confiance retrouvée
Cette expérience télévisuelle semble déjà lui faire du bien. Elle confie qu’elle se sent plus forte, plus ancrée, et capable de fixer ses propres limites.
“Le simple fait de faire The Voice a comme lâché un truc à l’intérieur de moi. Aujourd’hui, je sais mieux poser des limites, donc j’ai moins peur d’être envahie ou vampirisée.”
Zaz se sent également bien entourée, un point crucial pour elle :
“Les équipes de la production ont été adorables. C’était important que je me sente en sécurité. Et en fait, à l’intérieur de moi, je ressentais une vraie excitation à l’idée d’aider de jeunes talents à s’épanouir.”
Une artiste fidèle à elle-même
Malgré les tempêtes, Zaz reste fidèle à ses valeurs et à son identité artistique. À travers son rôle de coach, elle espère inspirer une nouvelle génération d’artistes à rester authentiques, peu importe les jugements. Et pour ses détracteurs, elle a un message clair : elle ne compte plus se laisser abattre.