Emma (Star Academy) riposte avec style : quand les critiques deviennent un hymne féministe avec “Barbie”
Alors que la nouvelle génération de la Star Academy continue de faire vibrer la scène musicale française, certaines figures émergentes prouvent déjà qu’elles ont tout compris – pas seulement en musique, mais aussi en communication. C’est le cas d’Emma, révélée lors de la dernière saison du célèbre télé-crochet.
Si la saison s’est achevée le 25 janvier 2025 sur la victoire de Marine, Emma, elle, a su décrocher de justesse sa place pour la grande tournée. Aujourd’hui sur les routes avec ses camarades, elle ne se contente pas de chanter. Elle prépare aussi son arrivée fracassante sur la scène musicale avec un premier titre très personnel : “Barbie”, prévu pour le 11 avril.
“Je veux me sentir belle sans me sentir conne” : un message fort
Plutôt que d’ignorer les critiques qui pleuvent sur elle depuis la fin de l’émission – et elles sont nombreuses, parfois très violentes – Emma choisit de les affronter. Et avec panache. Dans le teaser de son titre “Barbie”, elle compile les pires commentaires reçus sur les réseaux :
« bimbo », « t’as couché avec qui ? », « Barbie blondasse », « chante carrément faux », « refaite à 100% », « prête pour les Anges », « tout est fake ».
Mais loin de s’effondrer, elle les retourne à son avantage. Et clôt la vidéo avec une réplique cinglante et libératrice :
“Je veux me sentir belle sans me sentir conne.”
Un statement féministe, assumé, puissant.
Une génération qui n’a pas froid aux yeux
Emma n’est pas la seule à répondre avec humour et intelligence. Quelques jours plus tôt, Maïa, autre star de la promo, faisait déjà parler d’elle avec son titre “Blonde”, également nourri des stéréotypes qu’elle subit. Et lorsque des anglophones se moquent de sa prononciation de “Sabrina Carpenter”, elle répond avec autodérision en demandant sur les réseaux :
“Pourquoi on dit CarpentEUR ?”
Ces jeunes artistes, parfois qualifiés de “têtards” par Pascal Obispo, prouvent qu’ils savent déjà très bien nager dans les eaux troubles du buzz et du bad buzz.
Quand la haine dépasse les limites
Mais tout n’est pas que second degré. Si certaines parviennent à rire ou à répondre avec ironie, d’autres, comme Ebony, finaliste de la saison, ont été confrontées à des violences verbales autrement plus graves. Victime d’un torrent de propos racistes sur les réseaux sociaux, la fille du chanteur Thierry Cham a été contrainte de s’entourer d’un soutien psychologique pour faire face à cette déferlante haineuse.
Un triste rappel que les réseaux sociaux, s’ils peuvent être une vitrine pour les jeunes talents, peuvent aussi devenir un terrain dangereux.
En transformant les insultes en musique et les critiques en moteur, Emma et ses camarades tracent leur route avec courage et audace. “Barbie”, loin du cliché, s’annonce comme un cri du cœur, un coup de poing rose bonbon.