“Qu’il arrête de dire qu’il a été viré par une Arabe”, Rachida Dati répond au chroniqueur évincé de “C à vous”

Ce mardi 11 février 2025, Rachida Dati a pris la parole devant l’Assemblée Nationale concernant l’éviction de Merwane Benlazar.

"Qu’il arrête de dire qu’il a été viré par une Arabe", Rachida Dati répond au chroniqueur évincé de "C à vous"

Il y a quelques jours, Merwane Benlazar s’est lancé dans une nouvelle aventure en rejoignant C à vous en tant que chroniqueur humoristique.

Malheureusement, cette première sur France 5 n’a pas fait l’unanimité. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont exprimé leur mécontentement, jugeant le choix de la chaîne “controversé”.

C à vous sous le feu des critiques
Pour Damien Rieu, militant et homme politique d’extrême droite, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) devrait s’intéresser de près à cette émission de “service public islamique”.

Qu'il arrête de dire qu'il a été viré par une Arabe", Rachida Dati répond  au chroniqueur évincé de "C à vous" - Public

L’avocate Lara Fatimi a quant à elle exprimé son mécontentement concernant la présence de Merwane Benlazar sur le plateau d’Anne-Élisabeth Lemoine, jugeant que son profil n’avait pas sa place sur une chaîne financée par les fonds publics : “Preuve qu’on peut notamment : – arborer le look salafiste, – parler de génocide à Gaza, – qualifier de “porcs” ceux qui regardent Miss France”.

Et l’activiste Henda Ayari de renchérir : “Comment peut-on, en 2025, banaliser à ce point la présence d’individus qui flirtent avec l’idéologie islamiste sur une chaîne financée par notre argent ?” Des critiques qui ont visiblement poussé la chaîne à écarter le jeune homme.

Rachida Dati évoque la polémique à l’Assemblée

Face à la polémique, la députée LFI Farida Amrani a pris la parole à l’Assemblée nationale ce mardi 11 février 2025 pour évoquer le sujet. Pour elle, le “seul tort” de l’humoriste est d’être “d’apparence arabo-musulmane” et “le message envoyé à une partie de nos compatriotes” après sa mise à l’écart est tout simplement “désastreux”.

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En colère, cette dernière a donc demandé à la ministre de la Culture d'”admettre que cette éviction relève d’une censure islamophobe”.

Interpellée, Rachida Dati a d’abord souligné que les déclarations de Merwane Benlazar sur les réseaux sociaux “ne sont pas qualifiables pénalement” et qu’il n’a jamais fait l’objet d’une condamnation judiciaire, tout en reconnaissant le caractère “choquant” de ses messages.

Il faudrait aussi que l’humoriste arrête de dire qu’il a été viré par une Arabe – Rachida Dati

“Je veux redire la liberté de recrutement et de choix des animateurs et des journalistes” qui revient à “l’antenne et la production”, a-t-elle souligné.

Et de poursuivre : “Rien ne justifie une déferlante de haine, rien ne justifie le racisme, rien ne justifie l’essentialisation systématique. (…) Il faudrait aussi que l’humoriste arrête de dire qu’il a été viré par une Arabe”.

Quelques jours plus tôt, Merwane Benlazar avait en effet déclaré : “Hier, on lisait mes tweets au Sénat et j’ai été viré de mon poste de chroniqueur à la télévision par Rachida Dati, c’est beaucoup d’informations. Je savais que j’allais être viré un jour, par une Arabe, c’est chiant, mais je savais que j’allais être viré un jour”. Des propos qui n’ont visiblement pas plu à la concernée.

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