Koh-Lanta 2025 : Comment l’infirmerie veille à la santé des candidats sans compromettre l’équité
Chaque saison de Koh-Lanta apporte son lot de défis physiques et mentaux, poussant les aventuriers dans leurs derniers retranchements. Et parfois, le corps dit stop. C’est dans ces moments que l’infirmerie entre en jeu, jouant un rôle clé dans la mécanique du jeu, à mi-chemin entre la médecine d’urgence et le respect de l’équité.
Dans Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres, édition 2025 du célèbre jeu d’aventure de TF1, plusieurs candidats ont déjà franchi les portes de l’infirmerie. Parmi eux, Andréa, étudiante de 24 ans, a été prise en charge juste avant une épreuve d’immunité, tandis qu’Allan, docker nordiste, a vu son aventure s’interrompre après une blessure à l’épaule. Ces passages en soins sont parfois temporaires, parfois synonymes de fin d’aventure. Tout dépend du diagnostic posé par le médecin.
Un protocole alimentaire précis mais adaptable
Dès qu’un aventurier rejoint l’infirmerie, l’équipe médicale met en place un protocole alimentaire rigoureusement encadré. Le but ? Permettre une récupération rapide tout en évitant de déséquilibrer l’aventure. Un “repas standard” est souvent proposé : deux œufs, un bol de riz, une banane et de l’eau. Un menu simple, mais complet : protéines, glucides, vitamines et hydratation.
Mais il ne s’agit pas d’une règle stricte. Comme le souligne Julien Magne, directeur général d’ALP, la société de production : « Il n’y a pas de règle absolue. On a une équipe médicale chevronnée pour doser au plus juste ce dont a besoin l’aventurier pour repartir dans l’aventure. »
L’équité au cœur du processus
Le passage à l’infirmerie, bien que nécessaire pour la santé, ne doit pas devenir un avantage. « C’est une parenthèse médicale, mais ce n’est pas une parenthèse globale dans l’aventure. L’infirmerie ne se transforme pas en restaurant gastronomique », insiste Julien Magne. Dès leur retour sur le camp, les aventuriers ayant reçu des soins sont étroitement suivis.
La production veille à ne pas créer de déséquilibre entre ceux qui ont été brièvement soignés et ceux qui continuent de survivre sur l’île avec les moyens du bord. Si un candidat fragilisé ne parvient pas à se nourrir suffisamment malgré les ressources disponibles – comme le poisson pêché ou le riz gagné –, un soutien exceptionnel peut être apporté. Denis Brogniart, présentateur emblématique du jeu, intervient alors ponctuellement pour remettre du riz, souvent lors du conseil, une séquence bien connue des fidèles du programme.
Une aventure avant tout humaine
La Revanche des 4 Terres le prouve une fois encore : Koh-Lanta reste un jeu d’aventure extrême, où chaque minute compte, chaque blessure peut redistribuer les cartes. Et derrière les épreuves, les alliances et les conseils se cache une organisation bien huilée, soucieuse de préserver à la fois la santé des candidats et l’essence même de l’aventure.
Ainsi, l’infirmerie devient un lieu clé, à la croisée des chemins entre résilience physique et respect des règles du jeu. Car si Koh-Lanta est une compétition, elle reste avant tout une aventure humaine.
