Mickaël Kruz (The Voice 2025) justifie son choix de chanson en hommage à sa grand-mère décédée

Ce samedi 1er mars, TF1 diffusait une nouvelle salve d’auditions à l’aveugle de The Voice 2025. Pendant la soirée, les coachs de la saison 14 ont notamment découvert Mickaël Kruz. Pour Télé-Loisirs, l’artiste de 43 ans est revenu sur les coulisses de sa participation au télé-crochet.

Mickaël Kruz (The Voice 2025) justifie son choix de chanson en hommage à sa  grand-mère décédée

Un défi personnel. Depuis le 1er février dernier, The Voice rythme les samedis soir de TF1 avec sa quatorzième édition. Au cours de cette saison inédite, chacun des quatre coachs du programme, à savoir Patricia Kaas, Zaz, Florent Pagny et Vianney, vont devoir former leur équipes respectives composées de seize talents. Ce samedi 1er mars, lors de cette nouvelle soirée consacrée aux auditions à l’aveugle, un des candidats à particulièrement retenu l’attention de nos personnalités. Son nom ? Mickaël Kruz. Dans un entretien accordé à Télé-Loisirs, le Raphaëlois de 43 ans s’est notamment confié sur les raisons qui l’ont poussé à tenter sa chance dans le célèbre concours de chant de TF1.

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Télé-Loisirs : Pouvez-vous nous raconter votre parcours avant The Voice ?
Mickaël Kruz : Je suis née à Charleville-Mézières (Ardennes) en 1981. Quand j’avais 10 ans, nous nous sommes installés à Saint-Raphaël avec mes parents. Ils m’ont inscrit dans une école de chant locale et j’ai gagné pas mal de concours dans la région. À 18 ans, je suis monté à Paris pour en faire mon métier. Ça n’a pas été super simple. Personne ne voulait de moi. J’ai mis du temps à me trouver en tant qu’artiste alors je faisais des petits boulots à côté. À 30 ans, je suis rentré dans une agence événementielle monégasque pour chanter dans des soirées de luxe. Dix ans plus tard, je suis devenu directeur artistique de ce groupe et je travaille dans le monde entier.

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Vous souvenez-vous du jour où vous vous êtes dit que vous vouliez devenir chanteur ?
C’est arrivé un jour où je faisais un karaoké à Saint-Raphaël. Le regard que les gens me portaient était différent. Ça m’a fait ressentir des sensations encore inconnues jusque-là. C’était un moment suspendu… Je ne savais pas vraiment ce que j’allais faire, mais j’ai compris que ça serait ma vie.

Quelle a été la réaction de vos proches lorsque vous leur avez annoncé ?
Ils étaient tous derrière moi. Je suis un peu le super-héros pour ma famille qui a toujours eu plus d’ambition que moi. Je viens d’un milieu ouvrier et agricole. J’avais donc un peu la pression pour The Voice car ils me voient déjà gagner. [Il rit.] Je ne veux pas décevoir ceux que j’aime.

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C’est la production de The Voice qui est venue vous chercher ou vous avez postulé ?
C’est Bruno Berberes, le directeur des castings – que je connaissais déjà un peu – qui m’a proposé de participer à l’émission après m’avoir entendu chanté dans un concours de chant de ma région pour lequel nous étions tous les deux jurés. Il était hors de question pour moi de faire The Voice. Je ne voyais pas l’intérêt. Mais Bruno et Mickaël Besigot, l’un des coachs vocaux, n’ont rien lâché. Ils ont fini par trouver les mots pour me convaincre.

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Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?
Leur bienveillance. Mickaël qui m’a aidé à trouver une chanson. Il m’a fait sortir certaines émotions… Et je me suis dit qu’il fallait tenter. On me fermait toutes les portes avant et là on vient me chercher, on insiste… J’y ai vu un signe. Je pense aussi avoir le niveau aujourd’hui pour faire The Voice et surtout, je n’attends rien de cette émission. Je suis au top de ma carrière. J’aime ma vie. Si l’aventure s’arrête, ça sera forcément un peu dur car je viens pour aller jusqu’au bout, mais quoi qu’il arrive, tout ira bien.

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Que représente The Voice pour vous ?
Ce n’est pas un enjeu pour moi. J’ai compris depuis longtemps que ma carrière et ma vie n’étaient pas à cet endroit-là. C’est juste un challenge personnel.

Vous avez interprété L’hymne à l’amour d’Edith Piaf lors de votre audition à l’aveugle. C’est un titre qui vous a toujours accompagné ?
Oui, je la chante depuis tout petit. J’avais envie d’interpréter un titre en français, de montrer mes qualités d’interprète. C’était une évidence…

Cette chanson a-t-elle une signification particulière à vos yeux ?
Non. J’aime simplement les chansons d’amour qui ne sont pas tristes, mais au contraire, qui sont de vraies déclarations. C’est une déclaration que je voulais faire autant à ma mère qu’à ma grand-mère qui est décédée et plus généralement à tous mes proches. Il n’y a pas d’histoire particulière.

Pendant votre prestation, les coachs ne se retournaient pas. Comment l’avez-vous vécu ?
Je pensais que ça sera un peu plus simple pour moi. J’ai loupé quelques étapes du casting et je n’ai donc pas eu le temps d’apprivoiser les arrangements effectués pour cette chanson. J’étais un peu bancal, pas sûr de moi, ce qui m’a empêché de lâcher prise et de raconter une histoire. Je réfléchissais trop à ma prestation. J’ai senti que ça ne serait pas simple, mais je n’ai pas voulu me démonter. Mon objectif était d’avoir au moins un coach. Ça aurait été dramatique pour moi si personne ne s’était retourné. Je l’aurais mal vécu.

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On ressent de l’injustice dans ce moment-là ou au contraire on se donne encore plus ?
Jamais ! Je suis directeur artistique et je fais passer beaucoup de castings. Il y a des chanteurs que je ne choisis pas et quand je les revois après, je regrette. On juge un instant T. Je me mets donc à la place des coachs. Je manquais juste d’un peu de préparation.

“J’ai cru que j’allais mourir !” : Mickaël Kruz (The Voice 2025) évoque son duo inattendu avec Patricia Kaas lors des auditions à l’aveugle
Finalement, Patricia Kaas a buzzé à la dernière seconde. Ça a dû être un soulagement…
C’était énorme ! Moi qui voulais garder le contrôle, j’ai tout relâché. [Il rit.] Je remercie Patricia pour sa confiance. Même si ce n’était pas parfait, elle a senti qu’on pouvait faire l’aventure ensemble. Elle faisait partie de mes choix de coachs. S’ils s’étaient tous retournés, j’aurais hésité entre elle et Florent Pagny. J’aurais décidé en fonction de leurs arguments, mais je ne regrette rien. Patricia, c’est parfait pour moi.

Les coachs ont regretté que votre prestation soit trop puissante et pas assez nuancée. Êtes-vous d’accord avec eux ?
Oui. Comme ils ne se retournaient pas, j’ai essayé de tout donner. Je n’ai pas réussi à trouver le juste milieu entre le vocal et l’interprétation. Je voulais leur prouver que j’avais ma place. Je ne regrette pas car c’est peut-être ça qui a décidé Patricia à se retourner.

Je suis allé jusqu'au bout" : Vous avez déjà vu Mickaël Kruz (The Voice  2025) dans un autre télé-crochet sur M6 !

Patricia Kaas vous a rejoint sur le plateau pour vous aider à mieux doser votre interprétation. Comment l’avez-vous vécu ?
J’ai cru que j’allais mourir. [Il rit.] C’était un joli moment. J’ai fait de mon mieux. Quelle générosité, quelle artiste et quelle professionnelle ! Rien n’était répété. J’ai ressenti beaucoup d’intensité de sa part. Patricia est à sa place dans The Voice.

Est-ce facile d’accepter les critiques et de se laisser coacher avec votre expérience ?
Je pensais que ça serait plus difficile. Pendant les tournages, je me suis retrouvé avec des gamins de 20 ans. Beaucoup d’entre eux me connaissaient car ils m’avaient déjà envoyé leur candidature. Il faut savoir se mettre au niveau et accepter le fait que ces jeunes vont aussi vous apprendre des choses car ils n’ont pas forcément les défauts d’une personne plus aguerrie, comme à moi. J’ai dû me défaire de certaines habitudes comme certains tics avec le micro, ne pas regarder que le public mais aussi les caméras ou ne pas passer deux heures à checker le son. C’est un autre métier. J’avais conscience de ça et finalement, ça a été relativement simple à gérer.

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