Maxime (Koh-Lanta) : “Je n’ai rien vu venir, j’étais sur mon bateau de croisière…”
Dans Koh-Lanta, le danger peut surgir à tout instant, même quand on se croit à l’abri. Maxime, capitaine de l’équipe jaune et ex-membre de la tribu verte, en a fait la douloureuse expérience. Quelques heures seulement après la réunification, il est éliminé par surprise lors du redoutable conseil des ambassadeurs, trahi par celles qu’il pensait être ses alliées. Dans une interview sincère et pleine d’émotions, il revient sur son aventure, ses regrets, et la leçon tirée de cette expérience unique.
Un rêve devenu réalité… trop court
“J’aurais adoré aller plus loin”, confie Maxime avec une pointe de nostalgie. “Vivre les épreuves individuelles, goûter à cette seconde partie de l’aventure… mais le destin en a décidé autrement.” Pourtant, malgré l’élimination prématurée, il ne garde que du positif : “Je me suis éclaté, c’était un rêve, je l’ai vécu à fond.”
Un rêve qu’il a poursuivi longtemps. “J’ai commencé à postuler en 2015, six fois au total”, révèle-t-il. Une persévérance récompensée par une aventure aussi intense que révélatrice.
Une transformation intérieure
Koh-Lanta a eu sur Maxime un impact profond : “C’était un électrochoc. On vit dans une société saturée d’informations, on oublie l’essentiel.” Cette immersion brutale dans la nature l’a transformé : “Depuis, je suis plus zen, j’ai gagné en confiance. J’ai découvert que j’étais capable de bien plus que ce que je croyais.”
Une tribu soudée… jusqu’à la fracture
“Chez les Verts, c’était l’harmonie totale. On rigolait, on s’entraidait. Il n’y avait aucun conflit.” Cette entente quasi parfaite rend la trahison d’autant plus amère. “Le sort a fissuré notre tribu… et j’en ai fait les frais.”
Capitaine malgré lui
Être nommé capitaine de la nouvelle équipe jaune a été un honneur pour Maxime : “C’est un symbole fort. Je ne suis pas un meneur naturel, mais j’ai fait de mon mieux.” Un rôle qui n’est pas sans pression, surtout quand les défaites s’enchaînent. “Comme dans le foot, quand ça ne marche pas, le capitaine en prend une partie sur lui.”
Et peut-être aussi à cause de son bon départ en individuel : “J’ai gagné la première épreuve hommes, j’avais un collier… Peut-être que ça faisait peur.”
La trahison en pleine confiance
Le choc de son élimination reste vif. “J’étais confiant, j’avais mon collier dans la poche, je me croyais sur un bateau de croisière”, lâche-t-il avec ironie. “Mais je suis vite revenu à la réalité.” À l’annonce de son nom, c’est le bug total. “Mon cerveau refusait d’y croire.”
Une colère tournée vers lui-même… mais pas que
“Ma première colère, c’est contre moi-même. J’aurais dû prendre mes responsabilités et aller moi-même aux ambassadeurs.” Mais il ne peut s’empêcher de ressentir de l’amertume envers ses anciennes alliées de la tribu verte : Céline, Gaëlle et Louise. “Je n’aurais jamais pensé qu’elles iraient jusque-là.”
Avec du recul, il comprend leur stratégie : “Elles ont voulu se montrer moins ‘vertes’, se rapprocher du camp rouge. C’était malin de leur part.” Quant à Louise, il estime qu’elle a simplement suivi ses affinités.
Le pardon, avec le temps
“La déception est là, mais le temps fait les choses.” Maxime ne garde pas de rancune éternelle : “On discute entre aventuriers après le jeu. Même si la pilule est dure à avaler, on avance.”
Premier juré du conseil final : un lot de consolation ?
“Ça reste une consolation minime”, avoue-t-il. “J’aurais voulu vivre encore plus, aller au bout de moi-même.”
Et ce collier d’immunité ?
Maxime quitte l’aventure avec un collier jamais utilisé. Un choix assumé : “Je ne l’ai pas donné, je ne le regrette pas. Je l’ai gagné à la sueur de mon front. Si je ne peux pas l’utiliser, personne ne l’aura.”
Maxime, aventurier au grand cœur et à l’optimisme intact malgré la trahison, nous rappelle que Koh-Lanta, ce n’est pas qu’un jeu : c’est un révélateur d’âme. Et même s’il est tombé tôt, il est tombé debout.