Le chanteur a livré sur Instagram un message à l’adresse et en mémoire de l’adolescent, tué il y a un mois à Paris.

Le 24 janvier 2025, alors qu’il sortait de son entraînement de football, dans le 14e arrondissement de Paris, Elias était poignardé par deux individus qui venaient de tenter de lui racketter son téléphone portable. L’adolescent de 14 ans n’a pas survécu à l’attaque, il est décédé le lendemain.

Le prétexte et les circonstances de ce drame ont révolté, bien au-delà de ses proches et de la classe politique – ils ont aussi relancé le débat de l’arme à feu chez les policiers municipaux. Un mois après le choc et les polémiques, un artiste a rendu hommage tout en délicatesse au jeune homme.

« On ne t’oubliera pas d’ici à nos retrouvailles »

Sur Instagram, le chanteur Vianney a publié une photo d’Elias, lundi 24 février 2025, accompagnée de ce message :

“Parlons de ta bonne tête plutôt que de ces barbares. Il paraît que tu fus face à moi dans la salle, que tu chantais mes chansons avec ta maman ; alors je t’emporte avec moi dans les prochaines que j’écrirai. Te dire Adieu n’est pas accepter l’inacceptable ; c’est signifier qu’on ne t’oubliera pas d’ici à nos retrouvailles. Adieu Elias.”

Le chanteur et coach de « The Voice » n’en dit pas plus sur la façon dont « il emportera avec lui Elias », mais une internaute souligne dans les premiers commentaires : « Tu n’auras aucun mal à trouver les mots justes pour rendre à Elias l’hommage qu’il mérite. »

D’autres internautes saluent l’initiative du catholique et pratiquant assumé :

« Merci pour ce joli message, si rare sur les réseaux » ; « Merci Vianney d’évoquer la mémoire d’Elias… Les mots justes et l’élégance comme d’habitude » ; « Merci Vianney pour ces paroles qui ont bcp d importante en ces durs moments pour la famille. Un chanteur humain, abordable, au grand cœur. Et contre toutes les injustices. Merciiii. »

Un peu plus de deux semaines après la mort d’Elias, ses parents avaient pris la parole dans un communiqué diffusé par leurs avocats, à l’heure où était discutée la proposition de loi durcissant la justice des mineurs. On pouvait lire : « La mort d’Elias démontre que l’État n’a pas su protéger ses citoyens. Face à un tel déchaînement de violences ayant entraîné intentionnellement la mort, la justice devra se montrer ferme et garante de la sécurité à laquelle nous devons tous prétendre. »

Deux jours après le drame, deux adolescents de 16 et 17 ans étaient placés en détention provisoire, suspectés d’extorsion avec violences ayant entraîné la mort et de violences volontaires sur mineur de 15 ans sans incapacité.