INTERVIEW. Le troisième épisode de Koh-Lanta, La revanche des 4 terres diffusé ce mardi 11 mars sur TF1 a été ponctué par de multiples clashs chez les candidats, notamment entre Andréa et Joana dans l’équipe du Nord. Cette dernière raconte à Télé-Loisirs les raisons de ces tensions à répétition.

Il fallait avoir le cœur bien accroché dans ce rodéo de tensions que nous a offert le troisième épisode de Koh-Lanta, La revanche des 4 terres proposé ce mardi 11 mars sur TF1. Dès le sixième jour de l’aventure, les téléspectateurs ont pu sentir que les nerfs des candidats étaient mis à rude épreuve. D’un côté, un clash a éclaté entre Adrien, l’ingénieur des Bleus du Sud et plusieurs de ses camarades à commencer par Naïs. De l’autre, le ton est monté à plusieurs reprises tout au long de l’épisode entre Joana et Andréa chez les Violets du Nord. En cause ? La fatigue répétée de l’étudiante du Loiret et son incapacité à se porter volontaire pour construire le radeau de l’épreuve de confort. De quoi mettre le feu aux poudres en un claquement de doigts pour les deux membres de la tribu. Interrogée par Télé-Loisirs, Joana a accepté de livrer sa version des faits de tous ces conflits.

Joana (Koh-Lanta 2025) se livre sur le départ d’Allan et l’arrivée de Mehdi : “On a espéré jusqu’à la dernière minute”
Télé-Loisirs : Le début de cet épisode est d’abord marqué par le départ d’Allan. Quelle a été votre réaction lorsque Denis Brogniart est arrivé sur votre camp pour vous l’annoncer ?
Joana : Je n’étais pas contente, dégoûtée. Les larmes me sont montées tout de suite aux yeux. On perd un élément phare, que ce soit sur les épreuves ou sur le camp. C’était notre rayon de soleil, le sourire qui nous accompagnait tout le temps. C’était un gros coup de massue.

Vouliez-vous croire en son retour ou les espoirs s’amenuisaient-ils avec le temps ?
On ne voulait pas baisser les bras. C’était vraiment la dernière des personnes qu’on aurait aimé voir partir. On a espéré jusqu’à la dernière minute. Mais on avait vu son état à la fin de l’épreuve, on avait des doutes mais on se disait que tout était possible. J’ai fait pas mal de sport, j’ai déjà vu ce cas-là et je me suis dit que si c’était une luxation, ce serait très compliqué et qu’il aurait besoin de repos. On n’avait pas eu de retour du médecin donc on a espéré jusqu’à la dernière seconde.

Mehdi débarque pour le remplacer. L’accueillez-vous chaleureusement ou avec méfiance ?
Pour le coup, on est très contents de voir arriver des gros bras ! On l’accueille à bras ouverts, on le motive d’entrée de jeu pour qu’il oublie la mauvaise passe qu’il a eue avec son ancienne équipe. C’était un plaisir de le recevoir, on l’accueille avec joie. On avait déjà des gros bras dans notre tribu mais si on peut avoir un peu de force en plus, on ne dit pas non.

“Ça a assez été compliqué entre nos deux caractères forts” : Joana (Koh-Lanta, La revanche des 4 terres) cash sur son conflit avec Andréa
Ce même jour, vous devez construire un radeau pour l’épreuve du lendemain… Mais Andréa reste allongée. Cela vous a-t-il profondément agacée?
Oui et non. On commençait à s’habituer à ce qu’elle ne soit pas très bien. Ce qui m’a le plus agacée, c’est qu’il n’y ait pas de reconnaissance. On a fait sans elle et on s’est débrouillés comme on le pouvait mais un “merci” nous aurait fait plaisir. Après, il y a une accumulation de choses : on n’a pas de feu, on n’a pas de beau temps, on est à fleur de peau. Au bout d’un moment, quand une personne est toujours sur le côté et qu’elle ne fait pas grand-chose sur le camp, ça commence à devenir délicat. Je n’aime pas parler dans le dos des gens, je préfère dire les choses directement et c’est vrai qu’elle n’aimait pas trop la critique donc c’était compliqué. Et puis je suis assez sanguine, ça a assez été compliqué entre nos deux caractères forts.

Vous lui dites : “J’ai des nausées tout le temps, j’ai la tête qui tourne tout le temps et pour autant, je suis souriante”. Votre corps souffrait-il à ce point-là ?
Dès le départ, on est très faibles très rapidement. Si on écoute notre corps, on abandonne très rapidement. Donc il ne faut pas écouter son corps, le mental prend le dessus. J’ai senti les premières faiblesses au bout de trois jours.

Vous pourriez donc aussi compatir avec elle…
Oui, c’est vrai. Mais le problème, c’est qu’on a commencé à se demander si elle ne faisait pas semblant pour garder de l’énergie pour la suite ou si elle était réellement malade. On ne savait pas si c’était de la comédie ou pas, c’était compliqué à déterminer. On lui a posé la question mais elle est très fermée, elle ne voulait pas dialoguer. Bien sûr qu’on a été vers elle pour savoir si on pouvait l’aider, on était une équipe hyper soudée et le départ d’Allan a fragilisé cette coque solide. On a réagi bêtement.

Joana (Koh-Lanta 2025) revient sur son clash nocturne avec Andréa sur l’île de l’exil : “On s’est dit qu’elle le faisait exprès”

Vous terminez en dernière position de l’épreuve de confort et atterrissez sur l’île de l’exil. Est-ce vraiment dur ?
Oui et non. C’est dur parce qu’on n’a pas grand-chose à manger, on n’est pas abrité en cas de pluie, dormir sur des galets n’est pas exceptionnel… Mais d’un autre côté, on se repose. On était tout le temps en activité sur notre camp et le peu de fois où on avait l’occasion de se reposer, on ne le faisait pas. C’était un mal pour un bien. Mais oui, ce n’était pas facile, on aurait préféré être sur notre plage. On prenait les choses du bon côté.

Sur l’île de l’exil, vous vous clashez avec Andréa même pendant la nuit à cause du bruit des cailloux !
J’ai encore un souvenir à 200 % de cette nuit-là. Les cailloux la gênent comme ils nous gênent. Ce n’est pas pour autant qu’on va les jeter ! Jusqu’au bout, on s’est dit qu’elle le faisait exprès. Ce sont des petites choses qui s’ajoutent et qui font qu’à un moment donné, ça déborde. On est sur les nerfs pour le moindre truc. Je me souviens de cette scène et je ne suis pas la seule que ça a dérangé. Mais j’aime dire les choses !

Andréa ne s’amusait pas à jeter des cailloux quand même, si ?
Ce n’était pas un jeu, non ! Mais qu’elle soit seule ou que les autres soient en train de dormir à côté d’elle, c’était la même chose. Elle ne faisait pas attention aux autres, seulement à sa personne. Il y a des façons de faire, elle n’était pas obligée de jeter ces cailloux. C’était ça le problème d’Andréa : comment faire et comment dire les choses. Ça partait de ça, ça aurait pu être beaucoup plus calme mais ces petites choses faisaient que ça pétait.