Florent Pagny recadre Vianney, qui ne cesse de l’appeler “le boss”, alors qu’il ne se sent pas l’âme d’un taulier, du tout.
Et pourtant, Florent Pagny se refuse à tout superlatif. Interrogé par nos confrères de Télé 7 jours, le chanteur de “Savoir aimer” a d’abord expliqué, avec humilité, qu’il ne se trouvait pas indispensable à l’émission. Il a assuré : “Pour eux, j’étais un pilier à ne pas lâcher. Alors que pour moi, il y en avait plein d’autres, comme Mika, Vianney, Zazie… Et tout se passe très bien sans moi !”
Florent Pagny aborde The Voice avec humilité
L’amour que le public lui porte, Florent Pagny pense que c’est parce qu’il est “dans un registre, une voix, qui colle bien au concept”. Et d’ajouter : “j’ai la personnalité qui marche bien avec ça. Je suis le plus sincère et honnête possible”. La star en déduit finalement : “Je pense que ça se ressent et que les gens se disent : ‘Bon, au moins, lui, il ne va pas nous raconter une histoire. Il ne va pas se transformer ou devenir quelqu’un d’autre pour vivre tout ça'”.
Quand au petit surnom dont il a hérité, de “boss”, ces derniers mois, en particulier de Vianney, Florent Pagny s’en amuse. Il déclare : “C’est vrai que, dernièrement, il s’est passé un truc et mes camarades de jeu m’appellent comme ça”. Florent Pagny y voit là une marque de respect pour son bel âge et reconnaît : “En même temps, je commence à entrer dans un âge où, après tant d’années de bons et loyaux services…”
Il ne veut pas de ce surnom
Comme Johnny Hallyday avant lui, toutefois, il n’aime pas vraiment qu’on l’appelle le taulier. Florent Pagny explique en effet : “Le taulier, c’est le mec qui garde la taule. Moi, je ne vais pas garder la taule, il y a un moment où tu ne me verras plus et tout le monde va bien se démerder sans moi”.
Toutefois, il conçoit : “Mais je sais que c’est une marque de respect, et, en plus, tout ce qui m’est arrivé a un peu sacralisé cette dimension”. Après les récidives de son cancer, ainsi que sa rémission, Florent Pagny veut bien ces médailles, dit-il finalement.
Et de conclure : “Je suis lucide et je le vis humblement, au fond, ça peut me faire plaisir et me flatter, et, d’un autre côté, je ne le prends pas au pied de la lettre”.