Florent Pagny : un retour poignant dans The Voice, mais un cœur déjà tourné vers la Patagonie
Figure emblématique de The Voice, Florent Pagny a signé son grand retour dans le célèbre télé-crochet de TF1 après deux saisons d’absence. S’il retrouve son fauteuil rouge avec plaisir, c’est pourtant avec une certaine hâte qu’il attend la fin du tournage. La raison ? Un besoin vital de renouer avec ses racines et de préserver sa santé, désormais au centre de ses priorités.
Une émission chère à son cœur
Dans un entretien accordé à Ouest France, Florent Pagny a exprimé son attachement profond à The Voice. “C’est un programme qui a 14 ans, que j’ai vu évoluer, et qui a su garder la même équipe depuis ses débuts. Je les connais tous très bien”, confie-t-il avec une tendresse manifeste. Pour le chanteur, revenir sur le plateau, c’est comme rentrer chez soi. “Même après deux saisons d’absence, je retrouve mes marques dès que je mets un pied dans ma loge. C’est une vraie sensation de maison.”
Conscient de l’aura particulière qu’il dégage dans l’émission, il ne cherche pourtant pas à la cultiver. “On me prête une place à part, que je ne revendique pas forcément”, ajoute-t-il avec humilité.
Une envie pressante de retrouver la Patagonie
Malgré cet attachement, Florent Pagny reste fidèle à lui-même : un homme de grands espaces, loin du tumulte parisien. “Dès la fin du tournage, je pars directement en Patagonie. Je ne supporte plus Paris”, déclare-t-il sans détour. Cette région reculée d’Argentine, où il possède une maison, représente pour lui un havre de paix et un lieu de ressourcement.
Mais son éloignement du devant de la scène n’est que temporaire. Il prévoit de sortir un nouvel album à la fin de l’année 2025, et rêve déjà de remonter sur scène pour une tournée en 2026. “Je suis un optimiste”, sourit-il.
Une organisation millimétrée depuis la maladie
Touché par un cancer, Florent Pagny a profondément revu sa manière de vivre et de travailler. “Depuis ma maladie, je m’organise différemment. Je fais des contrôles tous les trois mois. C’est à ces moments-là que je décide si je peux faire The Voice, aller en studio ou envisager autre chose. J’avance pas à pas”, explique-t-il avec lucidité.
Un coach authentique, sans esprit de compétition
Au sein du jury, aux côtés des nouvelles coachs Zaz et Patricia Kaas, l’artiste joue la carte de la bienveillance. “Je ne leur ai pas donné de conseils. Je leur ai juste dit que si les talents sont bons, ça ira tout seul. Il faut qu’elles soient concentrées, sincères et qu’elles se laissent porter”, raconte-t-il.
Quant à la compétition, elle ne l’obsède pas. “Je n’ai pas du tout l’esprit de compétition. Ce n’est pas nous qui gagnons, c’est la carrière d’un talent qui se joue.” Pourtant, une défaite lui reste en travers de la gorge : celle de la saison 4 avec Anne Sila. “Elle méritait vraiment de gagner. Elle avait été magistrale en finale face à Lilian. Heureusement, elle a pris sa revanche lors de l’édition all-stars.”
Un retour en lumière, mais un regard tourné vers l’horizon
Entre amour du métier, prudence face à la maladie et aspiration à la liberté, Florent Pagny incarne une rare sincérité. S’il brille encore dans The Voice, c’est avec la Patagonie au cœur et la musique en ligne de mire. Son retour sur scène en 2026 pourrait bien être l’un des plus attendus de la décennie.