Florent Pagny a ramé avant de devenir un chanteur reconnu. Le coach de la nouvelle saison de “The Voice” s’est confié dans “TV Magazine” sur les moments compliqués qu’il a dû traverser…
Florent Pagny est aujourd’hui l’un des plus grands artistes de la chanson française. Mais ses débuts ont été particulièrement difficiles et nul n’aurait parié sur un tel succès. Mais comment le coach de la nouvelle saison de The Voice, désormais âgé de 63 ans et en rémission d’un cancer du poumon, est-il parvenu à se faire un nom ?
Florent Pagny, “au fond de toutes les poubelles” : ses débuts chaotiques
En 1987, l’artiste a décidé d’écrire et composer sa première chanson, N’importe quoi, produite par Gérard Louvin. Mais au départ, le succès du morceau était loin d’être assuré ! “Mon disque était au fond de toutes les poubelles des radios de France et de Navarre“, s’est-il souvenu dans une récente interview à TV Magazine.
Et de préciser : “Avec N’importe quoi, j’étais dans un registre qui ne fonctionnait pas à ce moment-là. La tendance allait davantage vers les chanteurs introvertis comme Étienne Daho, Alain Chamfort, Serge Gainsbourg et Renaud. Nous n’étions pas dans le vocal. Les seuls mecs à qui on permettait d’envoyer étaient Johnny Hallyday et Michel Sardou“.
Comment Florent Pagny a-t-il rebondi ? “Il faut provoquer la chance“
Un jour, contre toute attente, la chance a tourné. “Il a été programmé sur NRJ, qui était la station de référence, et où tout le monde a suivi. Le public a découvert et aimé la chanson. Ma chance a été que le titre passe sur une radio aussi importante. Parfois, il faut parfois provoquer cette chance. Parfois, le destin fait bien les choses. Et parfois, ça n’arrive pas“, a-t-il raconté.
Mais c’est en partie le producteur du morceau, Gérard Louvin, qui avait provoqué le destin : “Il avait demandé à Max Guazzini, le patron de la station, de le diffuser pendant une semaine en échange de visibilité de son logo dans une émission en prime time au gala du Midem en janvier 1988 sur TF1″.
Après avoir connu ce premier succès, Florent Pagny a toutefois connu une passe difficile. “J’ai eu un gros vide dans ma carrière où c’était un peu plié. Mon deuxième album n’était pas mirobolant en 1992. Dans 98% des cas, la carrière s’arrête là“, s’est-il remémoré.
Heureusement, l’artiste et collègue de Patricia Kaas dans l’émission musicale de TF1 a su rebondir : “Je suis revenu en 1994 avec l’aide de Jean-Jacques Goldman avec un nouvel album, Rester vrai, qui me redonne des couleurs“. C’est en 1995 qu’il a pu confirmer son statut de star de la chanson française avec son album Bienvenue chez moi, vendu à plus d’un million d’exemplaires.
