Fauve Hautot, entre danse, télévision et nouveaux horizons
Figure emblématique de Danse avec les stars depuis 2011, Fauve Hautot a su évoluer au fil des saisons. D’abord danseuse, puis juge, l’artiste au sourire solaire continue d’écrire son histoire avec l’émission. À l’approche de la demi-finale de la 14ᵉ saison, elle s’est confiée à Diverto sur ses ressentis, ses projets et sa passion intacte pour la scène.
Quand en 2015 la production lui propose pour la première fois de passer du parquet au fauteuil de juge, Fauve accepte sans hésiter. « J’avais fait le tour de la danse dans DALS, explique-t-elle. Le processus a été très naturel. » Être juge lui a permis non seulement de garder un pied dans cet univers qu’elle chérit, mais aussi de grandir personnellement : « J’étais très timide. Aujourd’hui encore un peu, mais parler en public est devenu plus naturel grâce à cette expérience. »
Ce nouveau rôle, elle l’aborde avec empathie, forte de son passé de danseuse aux côtés des célébrités. « Je sais ce qu’ils traversent. La fatigue, les heures d’entraînement… J’essaie de les guider avec bienveillance, pour qu’ils progressent vraiment. » Un regard précieux dans une compétition où l’exigence monte crescendo.
À ceux qui s’interrogent sur son avenir dans DALS, Fauve reste fidèle à sa philosophie : vivre pleinement le présent. « On verra ce que l’avenir nous réserve », dit-elle en souriant. De toute façon, la danseuse devenue juge n’envisage plus de revenir en tant que partenaire : « J’ai 39 ans aujourd’hui. J’ai senti que c’était le bon moment pour évoluer. »
Son meilleur souvenir de ces années passées ? Plus qu’un moment précis, elle évoque l’envers du décor : « La préparation avant chaque prime, les fous rires, la complicité… C’est intense émotionnellement et physiquement, mais tellement riche. »
Lors du dernier prime, certains fans espéraient la revoir aux côtés d’Emmanuel Moire — avec qui elle avait triomphé en saison 3 — pour une performance spéciale. Son absence a intrigué, mais Fauve coupe court aux spéculations : « Il n’y a pas de raison particulière. C’était surtout une question d’agenda. Ce n’était pas le moment, mais on dansera sûrement ensemble à nouveau. »
Alors que la compétition touche à sa fin, elle se réjouit du niveau impressionnant des candidats : Jungeli, Lénie, Mayane, Florent Manaudou et Adil Rami. « Chacun a ses qualités. Rien n’est joué, tout peut encore basculer », affirme-t-elle, impatiente de voir qui saura offrir « un vrai spectacle » en demi-finale.
Mais Fauve Hautot ne limite pas ses ambitions à la danse. Du 24 au 29 avril, elle sera membre du jury à Canneseries pour décerner le prix de la meilleure série courte. Un projet qu’elle accueille avec enthousiasme : « C’est un honneur qu’on pense à moi. J’adore les séries. » Parmi ses coups de cœur, elle cite Fosse/Verdon et Adolescence sur Netflix.
Quant à l’avenir, il est déjà bien en marche. Si elle reste discrète sur ses projets télévisuels — « c’est encore secret, mais ça concerne des séries » — elle dévoile avec fierté un autre grand chantier : la création de sa propre compagnie de danse, Same but different, aux côtés de son partenaire Romain Guillermic. Un premier spectacle est attendu pour 2026.
Toujours animée par la passion et le désir de se réinventer, Fauve Hautot continue de tracer un chemin sincère et audacieux, fidèle à elle-même : libre et pleine d’élan.