Lénie et Jordan Mouillerac : leur passion pour la danse, entre héritage, secret et victoire
Lundi 28 avril 2025, les grands gagnants de Danse avec les stars, Lénie et Jordan Mouillerac, étaient les invités de Yann Barthès dans l’émission Quotidien. Venus célébrer leur victoire dans le célèbre concours de danse diffusé sur TF1, les deux complices ont offert au public un moment de sincérité et d’émotion en revenant sur la naissance de leur passion pour la danse – une passion qui, pour l’un comme pour l’autre, a été vécue de manière très différente.
Un amour né dans l’enfance pour Lénie
Pour Lénie, la danse est une évidence, presque une histoire de famille. Très jeune, elle a été plongée dans cet univers grâce à sa mère. « Ma mère, elle était professeur de danse quand j’étais toute petite », a confié la jeune artiste sur le plateau. « À partir de mes 3-4 ans, j’allais tous les soirs avec elle parce qu’elle ne pouvait pas me garder autrement. » Une situation qui aurait pu sembler anodine, mais qui s’est révélée déterminante. « C’est un peu grâce à elle que j’ai cette passion-là qui m’a amenée jusqu’à la victoire de Danse avec les stars », a-t-elle expliqué, visiblement émue.
Cette immersion précoce dans l’univers de la danse a forgé son identité artistique. Lénie évoque un parcours naturel, fluide, presque instinctif. À l’inverse, son partenaire de scène, Jordan Mouillerac, a dû faire un long chemin avant d’assumer sa passion, qu’il a longtemps tenue secrète.
Le chemin semé d’embûches de Jordan Mouillerac
Pour Jordan, le parcours a été plus sinueux. Si sa mère dansait de manière occasionnelle, elle n’était pas professeure, et le contexte familial ou social ne favorisait pas forcément l’expression artistique. « Je faisais du foot, je faisais de la boxe, et en cachette, je faisais de la danse », a-t-il confié, comparant son histoire au célèbre film Billy Elliot, qui raconte l’histoire d’un garçon passionné de danse dans un milieu ouvrier conservateur.
À 12 ans, Jordan commence par la danse de salon. Mais il garde cette passion secrète, même vis-à-vis de ses amis. « Je n’assumais pas trop », admet-il aujourd’hui avec le recul. Il se rappelle avoir mis environ six mois avant d’en parler à ses camarades de collège, qui le voyaient danser dans une salle proche de l’établissement. « C’était dur à dire que je faisais de la danse, mais tout le monde le savait. » Cette révélation n’a pas été sans conséquences : moqueries, jugements, clichés. « Quand on disait “un danseur”, on me disait “la danseuse, la danseuse”. »
Mais Jordan ne s’est pas laissé décourager. Grand, charismatique et déterminé, il a fini par s’imposer et assumer pleinement ce qui est devenu bien plus qu’un loisir : une vocation.
Une victoire symbolique
Aujourd’hui, leur victoire dans Danse avec les stars résonne comme une consécration. Elle symbolise non seulement l’aboutissement d’un travail acharné, mais aussi l’acceptation de soi, l’expression d’un rêve longtemps refoulé ou, au contraire, cultivé depuis toujours.
Sur le plateau de Quotidien, complices et visiblement épanouis, Lénie et Jordan ont montré à quel point la danse peut être un vecteur de dépassement personnel, de résilience et d’union. Une belle leçon pour toutes les générations, et un message d’encouragement pour celles et ceux qui hésitent encore à embrasser leur passion.