Ce candidat particulier a choisi de rejoindre l’équipe de Florent Pagny, ce qui a inquiété les autres entraîneurs.

Son travail acharné a fini par payer. Après des années d’entraînement, des heures et des heures de répétitions, Levon Khozian, 31 ans, a fait sensation ce soir lors des auditions à l’aveugle de The Voice. Florent Pagny, Vianney, Zaz et Patricia Kaas ont été envoûtés par sa prestation sur le tube Evidemment de France Gall, réinterprété à sa manière, avec plusieurs clins d’œil à son pays d’origine, l’Arménie. Fier de ses racines, le trentenaire s’est présenté avec son duduk, un instrument traditionnel connu pour ses sonorités chaleureuses et mélancoliques. Il s’est ensuite lancé dans une danse folklorique arménienne, pour le plus grand plaisir des coachs et du public. Il revient avec nous sur cet instant joyeux et magique. 

The Voice : Levon Khozian chante en arménien aux auditions : «Je suis  viscéralement attaché à mes racines»

Comment avez-vous vécu votre passage aux auditions à l’aveugle ?

Pour moi, c’était un moment immense, un rêve de longue date qui se réalisait. J’ai tout fait pour en être pleinement conscient, pour savourer chaque instant, car on se prépare pendant des mois et, au final, tout se passe en seulement quelques minutes. J’ai pu exprimer tout ce que je sais et aime faire : chanter, jouer du duduk, qui est mon instrument de toujours, mon compagnon de route, et même exécuter quelques pas de danse arménienne. Franchement, c’était une expérience unique, de la préparation en coulisses jusqu’à la prestation sur scène.

Vous n’avez ressenti aucun stress ?

Il y a toujours un peu de stress, bien sûr, j’avais une petite boule au ventre. Mais j’étais surtout impatient de monter sur le plateau. L’attente avant est longue : on arrive tôt le matin, on se prépare, on se maquille… et moi, je ne suis passée que vers 16 heures. Ce moment-là semble interminable, j’avais juste hâte d’être sur scène, parce que c’est là que je me sens le mieux.

Levon dans The Voice 2025 - Levon Khozian

Les quatre coachs se sont retournés. Vous attendiez-vous à un tel succès ?

Non pas du tout, même si c’était évidemment mon objectif, car je voulais donner le maximum. Quand Florent et Vianney ont appuyé sur leur buzzer en même temps, j’ai eu envie de poser le micro et de dire : “C’est bon, merci !”. Mais ce qui m’a le plus touché, au-delà du fait qu’ils se soient retournés, ce sont leurs mots. Ils m’ont dit des choses incroyablement belles, et ça m’a profondément ému. Ça m’a aussi confirmé que le travail finit toujours par payer. C’est ma troisième tentative pour The Voice, après avoir essayé en 2016 et en 2020. Avec du recul, je réalise que je n’étais pas encore prêt à l’époque.

Pourquoi ?

J’étais trop jeune, pas assez mature. Pour moi, un artiste doit être bien dans sa tête et dans ses baskets pour réussir à transmettre des émotions en chantant. J’ai beaucoup mûri depuis ces deux échecs. J’ai travaillé ma voix, ma technique et, l’année dernière, j’ai intégré le Dalida Institute à Aix-en-Provence pour me perfectionner. Aujourd’hui, toutes les planètes étaient alignées pour que je réussisse à The Voice : je me sens bien, j’aime ce que je fais et mon univers est clair.

The Voice 2025 - La danse arménienne enflamme le plateau de "The Voice"  avec Levon - The Voice | TF1

Pourquoi avez-vous choisi d’aller dans l’équipe de Florent Pagny ?

J’avais déjà Florent Pagny en tête avant même mon passage, car c’est un chanteur à voix, tout comme moi. J’ai failli me laisser séduire par Zaz, qui est très touchante et humaine, et par Vianney, qui m’a fait de belles déclarations. Mais lorsque Florent Pagny a bloqué Zaz, j’ai vu ça comme une véritable preuve d’amour. Il a fait ce geste parce qu’il me voulait vraiment. Alors, j’ai suivi mon instinct et mon premier choix, celui d’aller chez Florent Pagny.

Vous avez interprété “Evidemment” de France Gall en vous accompagnant de votre duduk, tout en intégrant des couplets en arménien. Pourquoi était-il important pour vous de mettre en avant votre culture ?

C’est mon ADN. En moi, il y a la chanson française et arménienne, le duduk, mais aussi l’amour pour la musique et les mélodies. Après ma prestation, j’ai parlé de mes racines, car j’ai baigné dans la culture arménienne depuis que je suis tout petit. Je suis viscéralement attaché à la France et viscéralement attaché à mes racines arméniennes. Cette double culture fait partie de mon identité. Cela ne veut pas dire que j’intégrerai toujours le duduk et l’arménien dans mes chansons, mais je l’ai fait lors des auditions pour montrer qui je suis vraiment.

Levon Khozian ostavlja svoj (vrlo armenski) trag na The Voice - intervju

Après votre prestation, vous avez impressionné les coachs avec une danse traditionnelle. Prêt pour “Danse avec les stars” l’année prochaine ?

Une chose en son temps (Rires) ! Non, je l’ai fait parce que j’ai senti qu’ils voulaient savoir ce que je faisais à côté de la musique donc je leur ai fait une petite démo. Mais il faut y aller pour danser seul, parce que la danse arménienne se pratique surtout en groupe. Quand j’ai proposé de danser, je me suis tout de suite dit “je suis fou”, mais au final, ça leur a plu. Même le public était en transe sur le plateau, c’était un super moment.

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