Coumba, candidate emblématique de Koh-Lanta, révèle avoir eu recours à une greffe de cheveux : « J’ai enfin sauté le pas »

Chaque année, des millions de téléspectateurs suivent avec ferveur la diffusion de Koh-Lanta sur TF1. Véritable institution du petit écran, l’émission de survie a permis de révéler au fil des saisons des candidats devenus de véritables figures médiatiques. Si certains s’effacent une fois leur aventure terminée, d’autres, au contraire, continuent de partager leur quotidien avec une communauté de fans fidèles. C’est notamment le cas de Coumba, candidate emblématique du jeu d’aventure présenté par Denis Brogniart.

Ce jeudi 28 août 2025, elle a pris tout le monde de court en annonçant publiquement avoir subi une greffe de cheveux. Une révélation intime, portée par un message fort sur l’acceptation de soi et la libération de la parole.

Une aventurière marquante de Koh-Lanta

Pour les fidèles du programme, le prénom de Coumba évoque immédiatement des souvenirs d’épreuves mythiques, de stratégies redoutées et d’une personnalité marquante. La jeune femme a en effet participé à Koh-Lanta à quatre reprises, devenant au fil des années l’un des visages incontournables de l’aventure. Sa détermination, son franc-parler et sa force physique ont souvent marqué les esprits, tout comme sa résilience face aux critiques.

Au-delà de la compétition, Coumba s’est aussi construite une image médiatique, apparaissant dans d’autres programmes télévisés comme The Power. Sa notoriété l’a conduite à rassembler une large communauté sur les réseaux sociaux, où elle partage désormais sans filtre ses réflexions et ses expériences personnelles. C’est précisément sur Instagram qu’elle a choisi de se confier sur un sujet intime : ses cheveux.

« J’ai enfin sauté le pas » : l’annonce de sa greffe capillaire

Dans une vidéo publiée le 28 août, Coumba est apparue souriante mais aussi émue. D’entrée de jeu, elle lâche une phrase lourde de sens : « J’ai enfin sauté le pas. » Derrière ces mots se cache une décision qu’elle mûrissait depuis longtemps : avoir recours à une greffe capillaire.

« J’ai fait ma greffe capillaire », explique-t-elle avec sincérité. Puis elle revient sur un long combat mené contre une alopécie de traction, une forme de perte de cheveux liée aux coiffures trop serrées et répétées. « Pendant des années, j’ai infligé à mes cheveux des maltraitances, sans m’en rendre compte. Les mèches trop serrées, les tissages, les perruques… Résultat : j’ai une alopécie de traction », raconte-t-elle.

Consciente de ne pas être seule dans ce cas, Coumba détaille ensuite les nombreuses tentatives effectuées avant de se tourner vers la chirurgie : « J’ai tout essayé avant d’en arriver là. Les soins, les huiles miracles, les crèmes, j’ai même utilisé le roll-on, les oignons… Et parfois, j’allais jusqu’à parler à mes cheveux en les suppliant de repousser. Mais rien n’a marché. »

Cette confession résonne particulièrement auprès de ses abonnés, beaucoup se reconnaissant dans ce parcours semé d’espoirs déçus.

Un voyage en Turquie pour retrouver confiance

Face à cette situation, Coumba a décidé de prendre son destin en main. Après des recherches et des recommandations, elle a choisi de se rendre à Istanbul, en Turquie, où de nombreuses cliniques sont spécialisées dans la greffe capillaire. « Je suis partie en Turquie, dans une clinique qui m’avait été fortement recommandée », confie-t-elle, visiblement satisfaite de son choix.

La Turquie s’est imposée depuis plusieurs années comme l’une des destinations privilégiées pour ce type d’intervention, combinant expertise médicale et tarifs compétitifs. Pour Coumba, ce voyage n’était pas seulement une démarche esthétique, mais aussi une quête personnelle, une façon de se réapproprier son image et sa féminité.

Une parole libérée sur des sujets sensibles

Cette prise de parole n’est pas isolée. Quelques jours plus tôt, le 15 août 2025, Coumba avait déjà abordé un sujet tout aussi important sur Instagram : la perception des femmes noires dans l’espace public. Face caméra, elle avait dénoncé certains clichés qui collent à la peau des personnes racisées : « Nous, les Noirs, on nous dit souvent des phrases du genre “arrête de crier” alors que tu parles normalement. Parce que ta voix est grave, ta peau est foncée, ton regard est affirmé. Tu es perçue comme agressive même quand tu parles calmement. »

Avec des mots simples mais puissants, elle confiait son épuisement face à cette injustice : « Aujourd’hui, j’ai plus envie de faire semblant, de parler doucement, de me faire discrète, toute petite, de m’effacer pour qu’on me perçoive différemment et qu’on m’accepte. »

Ce double témoignage – sur son rapport à son apparence et sur son expérience de femme noire en France – montre à quel point Coumba souhaite désormais utiliser sa notoriété pour ouvrir des discussions et briser des tabous.

Un message de courage et d’authenticité

En révélant son recours à une greffe capillaire, Coumba va bien au-delà de la simple annonce médicale. Elle donne un visage à une réalité vécue par de nombreuses femmes, souvent contraintes de dissimuler leur perte de cheveux par honte ou par peur du jugement. Son message est celui de l’acceptation de soi, du courage de chercher des solutions et de la volonté de ne plus « faire semblant ».

Dans une société où l’apparence joue un rôle central, cette démarche sincère inspire. Elle rappelle que même les personnalités publiques, souvent perçues comme fortes et inébranlables, traversent des combats intimes.

L’écho d’un autre parcours gagnant

Quelques mois plus tôt, une autre figure féminine de Koh-Lanta s’était retrouvée sous les projecteurs : Gaëlle, grande gagnante de La Revanche des 4 Terres. Sa victoire, face à Maël et Jérôme, avait été saluée comme un moment fort du jeu. « Ça représente un rêve, ça représente un honneur de représenter l’Ain et de rendre fière mes filles. C’est incroyable, je suis ravie. Je n’y crois pas », avait-elle confié, bouleversée, à l’issue du vote final.

Si Gaëlle incarne la réussite dans le cadre de la compétition, Coumba illustre quant à elle une victoire plus intime : celle de la réconciliation avec soi-même.

Une nouvelle page s’ouvre

Avec cette annonce, Coumba écrit un nouveau chapitre de son histoire. Loin des stratégies d’épreuves et des camps de fortune, elle se livre désormais sur ses batailles personnelles, avec une authenticité qui touche son public. Son geste pourrait bien contribuer à libérer la parole sur l’alopécie et les complexes liés aux cheveux, encore largement sous-estimés dans la société.

À travers son témoignage, l’aventurière prouve que l’on peut être à la fois forte et vulnérable, que l’on peut assumer ses failles sans craindre de perdre en crédibilité. Plus qu’une greffe capillaire, c’est une renaissance qu’elle partage aujourd’hui avec ses abonnés.

👉 À travers ses mots, Coumba envoie un message puissant : il n’est jamais trop tard pour prendre soin de soi, assumer ses choix et refuser de se cacher. Un récit qui résonne bien au-delà de Koh-Lanta, comme une véritable leçon de courage et d’authenticité.