Koh-Lanta : Gaëlle devient folle de colère, elle réagit vivement et remet un internaute à sa place


Gaëlle, gagnante de Koh-Lanta, recadre un commentaire sexiste : “Le problème, ce ne sont pas mes bras, c’est ton ego”Enfin un tel discours !" : Gaëlle (Koh-Lanta) prend la parole sur un sujet  capital après une séquence diffusée dans l'émission, les internautes  l'encensent

Les réseaux sociaux sont un formidable outil pour échanger, partager et s’exprimer. Mais ils sont aussi, malheureusement, le terrain de jeu privilégié de certains internautes qui, cachés derrière leur écran et leur pseudo, se permettent des remarques déplacées ou blessantes. C’est ce qui est arrivé à Gaëlle, grande gagnante de Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres. Face à un commentaire sous-entendant qu’elle n’était “pas assez féminine”, l’ex-aventurière n’a pas laissé passer et a répondu… avec autant de fermeté que de justesse.

Un message paternaliste qui ne passe pas

Tout est parti d’un commentaire laissé sous une de ses publications Instagram. Un internaute, manifestement persuadé de donner un conseil bienveillant, lui écrit :

“Surtout tu restes toi-même, féminine… Tu n’es pas un bonhomme.”

Une phrase en apparence anodine pour certains, mais qui charrie tout un bagage de clichés sur la féminité, le corps des femmes et leur comportement. Ce type de remarque, qui peut sembler “inoffensif” à première vue, repose sur l’idée que la féminité devrait correspondre à des codes stricts : douceur, minceur, fragilité… et certainement pas muscles, force ou détermination.

Pour Gaëlle, ce commentaire est une ligne rouge. “Mère au foyer” mais aussi sportive accomplie, elle sait qu’être une femme ne se définit pas par des critères physiques imposés de l’extérieur. Plutôt que d’ignorer cette sortie maladroite, elle choisit de réagir, publiquement et sans détour.

Une réponse claire, drôle… et piquante

Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, Gaëlle adopte un ton à la fois ironique et incisif :

“Oh, merci pour le rappel, heureusement que tu es là pour veiller à ma féminité. Parce que moi, dans ma folie, je pensais que je pouvais être musclée, être forte, avoir du caractère, porter un débardeur, et quand même rester une femme.”

Une introduction cinglante, qui met déjà les points sur les i. Elle poursuit en soulignant l’absurdité de l’association “femme forte = homme” :

“Eh bien non, je ne suis pas en train de devenir un mec ! Et si dans ta tête ‘femme forte = bonhomme’, spoiler alert, ce n’est pas moi le problème. Je suis forte, musclée, ancrée, libre. Et si ça te pose un problème, c’est peut-être parce que tu as construit ta virilité sur la faiblesse des autres.”

En quelques phrases, l’aventurière démonte un préjugé profondément ancré dans notre culture, qui veut qu’une femme qui s’écarte des canons de fragilité soit perçue comme moins féminine — voire “masculine”.

Je m'en suis beaucoup voulu" : Gaëlle (Koh-Lanta 2025) n'a toujours pas  digéré l'

Un geste symbolique fort

Mais Gaëlle ne s’arrête pas aux mots. Dans sa vidéo, elle décide de retirer son débardeur pour montrer son corps musclé, assumé et travaillé. Un geste qui n’a rien de provocateur, mais qui affirme un message clair : elle est fière de son corps, de sa force, et n’a pas à s’en excuser.

Elle conclut avec une phrase qui résume toute sa philosophie :

“Le problème, ce ne sont pas mes bras, c’est ton ego. Je ne m’entraîne pas pour te plaire, je ne m’habille pas pour te rassurer, je ne me retiens pas pour que tu puisses te sentir plus homme.”

En légende, elle enfonce le clou en qualifiant ce type de remarque de “commentaire sexiste, paternaliste, et pas si innocent qu’il en a l’air”. Elle affirme haut et fort :

“Je ne rentrerai pas dans une case qui ne me correspond pas, juste pour votre confort. Merci à ceux qui ne jugent pas. À ceux qui sont libres, et qui ne se sentent pas menacés par ce qui ne leur ressemble pas.”

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Une parole qui résonne

La réaction de Gaëlle ne sort pas de nulle part. Depuis sa victoire dans Koh-Lanta, elle utilise régulièrement ses réseaux pour aborder des sujets de fond : le rapport au corps, les injonctions esthétiques, ou encore la confiance en soi.

En juin dernier, elle avait déjà été saluée pour un autre discours marquant. Lors d’un épisode où les aventuriers découvraient leurs silhouettes amincies après plusieurs semaines de survie, elle avait pris du recul sur ce moment souvent présenté comme un “point positif” :

“Koh-Lanta est une aventure extrêmement exigeante. Le corps survit. Il fond. Il tient bon. Mais il souffre. Alors pourquoi ce reflet affamé me plaît-il ? Pourquoi on valide plus vite un corps amaigri ?”

À travers cette réflexion, Gaëlle mettait en lumière une problématique bien connue : la valorisation sociale de la minceur, même quand elle résulte de privations et de souffrance physique. Sa conclusion était sans appel :

“Moi je choisis la santé, la force, et le respect de moi-même. Hors de question de continuer la diet Koh-Lanta.”

Une figure inspirante au-delà du jeu

Koh-Lanta a toujours produit des figures marquantes, mais Gaëlle appartient à cette catégorie d’anciens candidats qui continuent d’inspirer longtemps après la fin de l’émission. Sa victoire dans La Revanche des 4 Terres avait déjà montré sa détermination, son endurance et sa capacité à fédérer.

Aujourd’hui, elle incarne aussi un modèle de femme qui refuse les étiquettes et les injonctions. Dans un monde où les réseaux sociaux peuvent facilement réduire les femmes à leur apparence, son franc-parler est rafraîchissant et nécessaire.

Ce type de prise de parole contribue à changer les mentalités, petit à petit. En s’exprimant ainsi, Gaëlle donne aussi des armes à toutes celles qui, dans leur quotidien, entendent encore des phrases comme “Tu es jolie quand tu es mince” ou “Ne fais pas trop de musculation, tu vas ressembler à un homme”.

Une réponse qui dépasse le cadre personnel

L’histoire pourrait sembler anecdotique : un commentaire maladroit, une réponse piquante. Mais elle révèle un enjeu bien plus large : celui des normes imposées aux femmes, et de la nécessité de les déconstruire.

Car derrière le “Tu n’es pas un bonhomme” se cache l’idée que la féminité se mesure à un certain standard physique et comportemental, standard façonné par des siècles de culture patriarcale. Refuser ce cadre, c’est revendiquer le droit d’être soi, dans toute sa diversité.

En assumant ses muscles et sa force comme partie intégrante de sa féminité, Gaëlle envoie un message qui vaut pour toutes : être femme n’a pas de définition unique. On peut être douce et sportive, coquette et combative, mince ou athlétique, maquillée ou naturelle… La féminité n’est pas un costume à enfiler, mais une expression libre de qui l’on est.


Avec son humour, sa répartie et sa force de caractère, Gaëlle rappelle que répondre au sexisme ne signifie pas forcément s’énerver ou insulter. Il s’agit surtout de déconstruire, de montrer l’absurdité des clichés, et de replacer la responsabilité là où elle doit être : sur ceux qui jugent.

En somme, à travers cette vidéo, elle a réussi un petit exploit : transformer une remarque paternaliste en leçon de liberté et de confiance en soi. Et, au passage, inspirer des milliers d’abonnés à ne pas se laisser enfermer dans des cases.

 

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