Miguel Martinez, titré en VTT aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, a comparu devant le tribunal correctionnel de Nevers, mardi 11 février, pour le harcèlement dénoncé par son ex-compagne, Julie Rignault, finaliste de la célèbre émission de survie en 2024.
Le tribunal correctionnel de Nevers a été le théâtre, mardi 11 février, d’un procès retentissant opposant Miguel Martinez, ancien champion olympique de VTT, à son ex-compagne, Julie Rignault, finaliste de l’émission Koh-Lanta en 2024. Accusé de harcèlement, l’ancien cycliste a vu son passé de gloire sportive éclaboussé par une avalanche de révélations peu flatteuses.
Julie Rignault et Miguel Martinez avaient formé un couple médiatique, mêlant le monde du sport de haut niveau et celui de la télé-réalité. Mais derrière les apparences, leur relation aurait rapidement pris un tournant toxique. Selon la candidate de Koh-Lanta, Miguel Martinez se serait montré jaloux, possessif et envahissant, allant jusqu’à la harceler après leur rupture.
Si Miguel Martinez s’est illustré en remportant la médaille d’or aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, son image s’est ternie au fil des années. Accusations de dopage, soupçons de tricherie lors de certaines compétitions et implications dans des affaires de paris douteux : autant d’éléments qui ont refait surface durant l’audience.
Face aux accusations de son ex-compagne, Martinez a nié en bloc. “Je n’ai jamais voulu lui faire de mal, je voulais juste qu’elle m’écoute”, s’est-il défendu, minimisant la portée de ses actes. Son avocate a insisté sur le caractère passionnel de la relation et sur un “conflit d’ex” amplifié par la médiatisation.
Ce procès ne se limite pas à une banale affaire de séparation douloureuse. Il met en lumière les dérives de certains sportifs de haut niveau et pose la question du comportement des figures publiques dans leur vie privée. L’affaire a déjà provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, entre soutien à Julie Rignault et indignation face à l’attitude de Martinez.
Le tribunal rendra son verdict dans les prochaines semaines. En attendant, ce procès laisse une trace indélébile sur la réputation du champion et rappelle que la gloire sportive n’exonère pas de la responsabilité dans la sphère personnelle.