Michael Goldman s’est entretenu avec Libération ce 9 février au sujet de sa relation avec son père, Jean-Jacques Goldman. Marion Jaumotte s’est intéressée à cette interview sans langue de bois dans son Actu people.
Pourtant, l’auteur de Je te donne, père de 6 enfants de deux unions différentes, a toujours fait preuve de discrétion sur sa vie privée.
Un album de reprises, L’Héritage Goldman, produit par Erick Benzi, avec qui Jean-Jacques Goldman a collaboré, est sorti depuis quelques semaines pour célébrer les 70 ans de la personnalité préférée des Français. Si le principal intéressé n’a accordé aucune interview à ce sujet, son fils, Michael, sort du silence, et fait de nombreuses révélations sur sa relation avec son père.
Une enfance éloignée de son père
Dans les colonnes de Libération, Michael, 42 ans désormais, revient sur son enfance. Élève à l’École alsacienne, un établissement scolaire chic du VIème arrondissement de Paris, il n’a jamais dévoilé l’identité de son paternel pour se faire des amis. “Je leur disais que papa était plombier” confie-t-il, sûrement parce qu’il a hérité de l’extrême pudeur des Goldman : “C’est notre côté ashkénaze”.
Aujourd’hui, Michael Goldman ne cache plus ce lien familial et lance même une comparaison osée : “Maintenant que papa est moins visible, je le vis mieux, c’est vrai. J’écoute même ses disques avec admiration. L’avoir comme père, c’est comme avoir une bite de 30 cm, ça a des avantages et des inconvénients”.
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On le sait, Jean-Jacques Goldman s’est principalement retiré de la vie médiatique et de la scène pour mieux profiter de sa famille. Son fils confirme ne pas avoir pu être entouré de son père comme les autres enfants de son époque. “Papa a fait ce qu’il a pu, mais il était très peu là. J’avais l’impression de ne pas être jugé à ma juste valeur, je manquais d’humilité” se souvient-il, précisant que le divorce avec sa mère, Catherine Morlet, survenu en 1997, l’a d’autant plus peiné.
Toutefois, Michael nuance : “Mais je savais que je ne pouvais pas mourir de faim, que mes problèmes étaient tous relatifs”.
Une carrière propulsée par… son oncle
Libération revient aussi sur la carrière de Michael Goldman, bâtie dans l’ombre de son père. Michael est devenu un entrepreneur à succès, qui officie aussi dans l’industrie musicale.
Mais c’est son oncle Robert, producteur et compositeur, qui l’a attiré vers ce milieu. Passé directeur artistique chez BMG, le fils de Jean-Jacques Goldman fonde en 2002 sa société d’édition, Bamago. En 2004, il écrit aussi le tube Petite sœur de Lââm qui deviendra disque d’or au même titre qu’Amel Bent et Yannick Noah, édités par sa société. C’est avec cette entreprise qu’il produit aussi le spectacle de Max Boublil.
Michael Goldman cofonde aussi deux labels communautaires bien connus : My Major Company, qui a révélé Grégoire ou produit Génération Goldman, et Tipeee.