Infidélité, vénalité, tricherie : le procès-déballage du champion cycliste face à la candidate de Koh-Lanta
Miguel Martinez, titré en VTT aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, a comparu devant le tribunal correctionnel de Nevers, mardi 11 février, pour le harcèlement dénoncé par son ex-compagne, Julie Rignault, finaliste de la célèbre émission de survie en 2024.
La liaison depuis 2020 entre les deux Nivernais de 49 et 38 ans a été émaillée de nombreuses séparations. « Je revenais avec des fleurs, ça marchait à chaque fois », expose le prévenu. Il reconnaît qu’il noyait aussi leurs proches de messages.
« Elle ne me disait pas qu’elle partait, mais qu’il fallait qu’elle réfléchisse. On avait instauré ce système pour se parler dans ces périodes-là.
— Pourquoi elle s’en plaint, alors ?
— Elle n’a fait ça qu’à partir du moment où il y a eu la télé. À son retour de Koh-Lanta, elle a complètement changé. »
Au croisement de leurs courbes de notoriété et des retombées financières qui vont avec, à l’évidence, la rupture tourne à l’aigre. Elle diffuse une photo de seringue, laissant entendre qu’il s’est dopé. Une seringue de purge des freins et « de la vitamine B12 », signale l’avocate de la défense, maître Muriel Potier, « mais bon, calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Miguel Martinez répond sur le mode de la tromperie. « Cliché numéro 31 », déplore maître Carole Boirin, avocate de la partie civile, « il raconte partout qu’il n’y a que le train qui ne lui est pas passé dessus ».