ENTRETIEN. Cynthiana, éliminée de « Koh-Lanta » : « Avoir été malade m’a coûté ma place »

Le premier épisode de la nouvelle saison de « Koh-Lanta : la revanche des 4 Terres » a rendu son verdict. Cynthiana, pour laquelle participer au jeu de survie de la Une était son objectif de vie, a été éliminée au terme du premier conseil. L’aventurière de l’équipe de l’Ouest est revenue sur ses trois jours intenses d’aventure pour Ouest-France.

Trois petits jours. L’aventure Koh-Lanta : La revanche des 4 Terres aura été de courte durée pour Cynthiana, première éliminée de cette édition dans laquelle les 24 candidats âgés de 20 à 63 ans défendent les couleurs de leurs régions. Avec son équipe de l’Ouest, l’aventurière originaire de Montauban (Tarn-et-Garonne) a rapidement été dans le dur en essuyant deux défaites successives sur les épreuves de confort et d’immunité.

Envoyée avec ses camarades de l’Ouest sur l’île de l’exil, l’agente immobilière de 39 ans a même été victime d’une insolation, ce qui l’a fragilisée auprès de sa tribu. Pour Ouest-France, l’émotive Cynthiana s’est confiée sur son aventure, revenant sans détour sur son « coup de gueule » envers sa camarade malouine Noémie. Entretien.

Quelles motivations vous ont poussée à candidater à « Koh-Lanta » ?

Je suis une très grande fan de l’émission depuis toujours, je n’ai loupé aucune saison. Participer à Koh-Lanta , c’était aussi un défi personnel pour me tester et voir à quel point je pouvais repousser mes limites. Je savais que j’avais un bon mental même si je suis une grande sensible. Mais je voulais me tester, dans les conditions qu’on connaît. Et j’ai eu de la chance car c’était ma première candidature à l’émission !

Dans le portrait, votre conjoint vous entraîne pour l’épreuve d’orientation. Avez-vous suivi une préparation spécifique pour l’émission ?

J’étais plutôt prête niveau sportif car je pratique pas mal de sports même si ça ne se voit pas trop dans mon portrait. Par contre, j’ai pris des cours de natation car je savais que les épreuves aquatiques représentaient une partie importante de l’aventure et je voulais bien nager le crawl et ne pas être ridicule sur ce type d’épreuve.

Vous qui êtes une adepte de l’émission, comment avez-vous réagi lorsque vous avez appris qu’il s’agissait de la revanche de l’édition de 2020, Les 4 Terres  ?

J’étais très contente de représenter ma région. Comme je dis à mes clients (Cynthiana est agente immobilière, N.D.L.R.), je vends toujours le village avant de vendre la maison. En revanche, j’ai tout de suite compris qu’on allait être moins nombreux par équipe et qu’il ne fallait donc pas se louper. Ça met une pression supplémentaire.

Après la défaite de votre équipe sur le jeu de confort, vous avez été envoyée avec vos camarades sur l’île de l’exil. Ces 24 heures ont-elles été vraiment éprouvantes ?

Cela a été très laborieux pour ma part car j’ai été malade, j’ai attrapé une insolation lors de la première épreuve. Sinon sur l’île, c’est vrai qu’il n’y avait presque que des galets et pas grand-chose à manger mais je préfère passer une nuit sur l’île de l’exil plutôt que perdre une épreuve. C’est surtout ça qui fait mal.

Votre équipe de l’Ouest a essuyé deux défaites successives lors du jeu de confort et d’immunité. Avez-vous une explication ?

Je ne sais pas trop… Peut-être le manque de force physique sur la première épreuve. Après coup, je trouve qu’on est peut-être l’équipe la moins sportive des quatre sur le papier. Et sur la deuxième épreuve, notre manque de précision a été fatal. Je rappelle quand même que je suis la première parmi les quatre équipes à toucher une cible. Rien que pour ça, je ne méritais pas de sortir ! (Rires)

Lors de l’épisode, vous tenez des propos durs envers Noémie à qui vous reprochez d’avoir parlé de vous dans votre dos. Qu’avez-vous entendu ?

J’ai réagi sur le coup de l’émotion. Il me fallait un coupable de cette élimination et c’est tombé sur Noémie. Mais il n’y a aucun problème avec elle, on a bien discuté et j’ai compris que ce n’était pas de sa faute. Quand ça discutait sur la plage, j’ai cru à un moment qu’ils parlaient de moi mais je n’en suis même pas sûre. Je suis une grosse émotive. Koh-Lanta, c’était mon rêve donc j’étais forcément très triste d’être éliminée si vite.

Avec le recul, comment expliquez-vous votre élimination ?

Le fait d’avoir été malade m’a coûté ma place. Mes camarades me l’ont dit après. Sur le moment, je me suis mis un peu isolée, j’ai dormi un peu plus à l’intérieur des terres. Je ne voulais pas vomir à côté d’eux. C’est comme une bête sauvage, quand elle est malade, elle se met à l’écart. À cause de ce coup de chaud, ils m’ont certainement pensé faible donc lors du conseil ils m’ont ciblée.

Après votre élimination, vous avez déclaré à Denis Brogniart : « Je me suis toujours dit que c’étaient les guignols qui sortaient les premiers à Koh-Lanta ». Avez-vous changé d’avis depuis ?

Qu’est-ce qu’on ne dit pas sur le coup de l’émotion ! (Rires) Je changerais le mot peut-être, je dirais les « moins chanceux ». Dans la vie, je crois qu’on attire les choses en y pensant très fort. Koh-Lanta, c’était un rêve et j’avais tellement peur de sortir en premier que finalement ça m’est arrivé…

Pensez-vous que l’équipe de l’Ouest a les moyens de redresser la barre pour la suite ?

Ah oui, je le pense fortement. Ils en ont les capacités !

Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

J’ai envie de vous dire que j’ai envie de revenir ! Si on m’appelle demain, je signe tout de suite ! (Rires) Je n’ai vécu l’aventure que trois jours mais sur les milliers de candidatures, c’est déjà une chance. Aujourd’hui grâce à cette expérience, je me sens encore plus forte dans la tête.