Vianney en retard sur son projet ? Le message vocal de son fils Edgar, 3 ans et demi, veut tout dire.
Il y a quelques mois maintenant, Vianney surprenait avec une décision pour le moins inattendue. Son projet ? S’éloigner de la vie médiatique et se lancer dans un défi personnel étonnant. Un challenge dans lequel son fils Edgar l’accompagne à sa façon.
Au tout début de l’été, Vianney a ressenti le besoin de s’éloigner des feux des projecteurs, de la musique et de la télévision afin de se consacrer à un projet précieux lourd de sens pour lui. C’est la raison pour laquelle il a choisi de ne pas poursuivre l’aventure The Voice dans laquelle il s’était lancé quelques années plus tôt pour accompagner les talents venus tenter leur chance. “Ça fait cinq ans que je mets tout mon cœur et tout mon temps au service de projets pour d’autres, avec d’autres, et j’ai adoré ça. J’ai aussi essayé de transmettre un petit peu, comme j’ai pu, je pense à The Voice qui a été vraiment l’une des aventures les plus belles de ma vie. Mais je ressens le besoin de tourner ces pages-là pour un temps” avait-il fait savoir dans une vidéo publiée sur Instagram.
Son projet ? Construire de ses propres mains une cabane en bois dans laquelle il installera son studio pour l’hiver, endroit isolé dans lequel il a pour but d’enregistrer ses prochaines chansons. En attendant, la construction suit son cours et c’est toujours sur les réseaux sociaux, Instagram et Youtube notamment, que le mari de Catherine Robert donne des nouvelles de l’avancée des travaux.
Ce dimanche 31 août, pour annoncer la sortie du chapitre 2 de ses aventures sur Youtube, Vianney a publié plusieurs clichés, audios et vidéos de ces derniers jours passés sur son projet d’envergure. Celui qui s’est récemment rendu en famille dans le Morbihan est d’ailleurs bien accompagné puisque c’est encouragé par ses proches parmi lesquels son épouse et leur fils Edgar, 3 ans et demi, que Vianney avance à grands pas. Ou pas.
Le projet de Vianney a-t-il pris du retard ?
Le chanteur de 34 ans se montre les mains dans la terre ou plutôt dans le bois, en train de tenter de couper des rondins avant de chuter. Au programme également, des pauses au coin du feu et des repas généreux et gourmands pour se requinquer : “Le jour j’écorçais mes troncs. La nuit je rêvais que je le faisais. Je me suis découvert des douleurs inconnues et m’en suis senti chanceux. Merci de me soutenir dans ce chemin.” Entre deux slides s’est glissé un vocal du jeune Edgar, fruit de ses amours avec la violoncelliste Catherine Robert (déjà maman d’une fille née d’une précédente union).
On entend le garçonnet poser une question : “La cabane, elle sera prête quand je serai grand ?” d’une voix innocente et pleine de doute. De quoi soupçonner Vianney d’avoir prévenu son fils qu’il n’était pas en avance sur l’avancée de la construction. En juillet dernier, il écrivait d’ailleurs “Ce n’est qu’une cabane mais je n’ai que deux mains. Je suis déjà en retard.” S’il n’est pas dans les temps, Vianney peut se vanter de s’être lancé dans un projet qui a du sens malgré son manque d’edxpérience dans le milieu de la charpenterie : “Je ne suis pas expérimenté, donc ce ne sera pas parfait. Mais je rêve d’écrire mes prochaines chansons dans ce refuge. J’y mettrai un lit, une table, un poêle, une guitare et un piano.” Vianney est donc sur le point de réaliser un rêve. Quoi de plus beau ?
Si ce projet peut paraître modeste aux yeux de certains, il revêt pour Vianney une dimension profondément personnelle et artistique. Loin des studios sophistiqués et des équipes de production, le chanteur souhaite renouer avec la simplicité et l’authenticité, deux éléments qu’il considère essentiels pour laisser libre cours à sa créativité. “J’ai besoin de sentir la matière, de toucher le bois, la pierre, la terre. C’est comme ça que mes idées viennent”, confie-t-il dans une récente publication.
Mais cette entreprise n’est pas sans défis. Entre les matériaux à transporter, les outils à manier et les techniques à apprendre sur le tas, chaque journée ressemble à un véritable apprentissage. Vianney, qui se décrit comme “plus chanteur que charpentier”, partage avec humour ses maladresses et ses petites catastrophes : un tronc qui roule au mauvais moment, un marteau qui échappe des mains ou encore quelques nuits à ruminer sur la façon de stabiliser sa cabane. Pourtant, il considère ces moments comme indispensables : “Chaque erreur me rapproche un peu plus de l’endroit que je rêve de créer.”
L’un des aspects les plus touchants de ce projet est sans doute la participation de son fils Edgar. À seulement trois ans et demi, le garçonnet observe et accompagne son père avec une curiosité et une spontanéité rafraîchissantes. Les petites remarques et questions d’Edgar, comme ce célèbre “La cabane, elle sera prête quand je serai grand ?”, rappellent que pour Vianney, ce projet n’est pas seulement une aventure artistique, mais aussi un moment de partage familial. “Quand je travaille avec Edgar autour de moi, je redécouvre la joie dans les petites choses”, confie le chanteur. “Même si tout n’est pas parfait, chaque sourire de mon fils vaut tous les efforts du monde.”
Les réseaux sociaux deviennent ainsi le carnet de bord de ce projet unique. Sur Instagram et YouTube, Vianney publie régulièrement des vidéos et des photos qui documentent l’évolution de la cabane. Les abonnés suivent avec émotion ses progrès, ses pauses bien méritées autour d’un feu de camp, et ses instants de doute mêlés d’humour. La transparence et la sincérité de ces publications créent un lien particulier entre le chanteur et son public, qui peut observer de près la naissance de ce lieu intime.
Mais au-delà de la construction physique, ce projet représente pour Vianney une véritable métaphore de sa carrière et de sa vie personnelle. Après des années à être constamment sous le feu des projecteurs, à se consacrer aux autres et à répondre aux attentes extérieures, il choisit aujourd’hui de revenir à l’essentiel. Cette cabane devient ainsi le symbole de la patience, du temps qu’il s’accorde pour créer, réfléchir et rêver. Un refuge où chaque planche posée, chaque outil utilisé, chaque chanson écrite sera le fruit d’un travail réfléchi, loin du stress et des pressions habituelles du monde artistique.
Enfin, ce projet suscite une réflexion plus large sur le rapport au temps et à la perfection. Vianney l’affirme sans détour : il ne s’agit pas d’achever rapidement une cabane impeccable, mais de savourer chaque étape, d’apprendre de ses erreurs et de s’émerveiller des petites victoires du quotidien. Dans un monde où tout va vite, il choisit la lenteur, la patience et la persévérance, des valeurs qu’il espère transmettre, de façon implicite, à son fils Edgar et à ceux qui suivent son parcours.
Ainsi, même si le chanteur avoue être “en retard” sur son calendrier, il avance avec passion et détermination, transformant chaque difficulté en un pas de plus vers son rêve. La cabane de Vianney n’est pas seulement un lieu physique : c’est un espace de création, de partage et de reconstruction personnelle. Et quand Edgar demandera, dans quelques années, si la cabane est prête, il pourra répondre avec un sourire : “Oui, et elle est encore mieux que ce que nous avions imaginé ensemble.”