“On est imbaisables” : Adeline Blondieau et Bénédicte Delmas se lâchent face à Faustine Bollaert.
Ce 27 août 2025, Adeline Blondieau et Bénédicte Delmas ont confié à Faustine Bollaert le bad buzz qu’elles ont subi pour une simple photo Instagram.
En février 2025, une série de photos au naturel d’Adeline Blondieau et Bénédicte Delmas partagée sur Instagram, avait reçu quelques commentaires malveillants. En cause, l’apparence physique des deux stars de “Sous le soleil”.
Derrière les moqueries, une injonction faite aux femmes de paraître plus jeune, et de s’apprêter pour plaire à la gent masculine. Pour en parler, ce 27 août 2025, Faustine Bollaert a reçu les deux amies dans son émission.
L’animatrice présente un numéro spécial de “Ça commence aujourd’hui” consacré aux célébrités de plus de 50 ans, qui “se sentent enfin libres”.
Adeline Blondieau à l’aise avec son âge
Outre Adeline Blondieau et Bénédicte Delmas, on retrouve aussi les témoignages de Sandrine Quétier, 54 ans, et de Cachou alias Anne-Charlotte Pontabry, 53 ans.
Dans un extrait partagé par la chaîne, sur les réseaux sociaux, on entend des femmes qui se sentent enfin pleinement elles-mêmes, après des années de galère.
Adeline Blondieau qui vient de se marier à son chéri depuis 10 ans assure : “J’ai été un produit esthétique, je ne le suis plus, et aujourd’hui, je suis détachée de ça”. Et d’ajouter : “La mèche blanche et mes cheveux gris, personne n’est là pour m’embêter avec ça ! Je l’assume et ça me va”.
De son côté, Bénédicte Delmas revient sur l’affaire des photos et d’une supposée “date de péremption” des femmes d’image.
Les hommes leur ont écrit qu’elles étaient “imbaisables”
Elle avoue : “Ça m’a frappée (…) dans les commentaires, des hommes nous ont dit qu’on était devenues ‘imbaisables’, ‘qu’on pourrait faire un effort'”. Et de déplorer : “Cette course à la validation masculine fait souffrir les femmes et leur enlève leur confiance en elles”.
C’est pour cela que la meilleure copine d’Adeline Blondieau assume : “Témoigner sur ce sujet, c’est très important car il faut réussir à stopper cette pression. Oui le temps passe et ce n’est pas toujours facile mais c’est aussi un privilège”. Alors, elle encourage les femmes à faire, comme elle, ce “cheminement” pour “lâcher prise et apprendre à s’aimer comme on est”.
Le 27 août 2025, deux figures emblématiques du petit écran français, Adeline Blondieau et Bénédicte Delmas, ont ouvertement parlé de la pression constante qu’elles subissent concernant leur apparence. Invitée de l’émission Ça commence aujourd’hui animée par Faustine Bollaert, les deux stars de Sous le soleil ont raconté un épisode marquant qui a fait le tour des réseaux sociaux : une série de photos au naturel publiées sur Instagram en février 2025. Ces clichés, censés illustrer la beauté sans artifices des deux comédiennes, ont malheureusement attiré des commentaires malveillants.
La cause ? Les deux femmes, désormais âgées de plus de 50 ans, ont pris la pose sans filtre ni maquillage. Un geste simple, mais perçu comme un affront par certains internautes, qui ont jugé leur apparence de manière crue et dégradante. En effet, des commentaires d’hommes ont fusé sous les photos, qualifiant les actrices d’« imbaisables » et leur conseillant de « faire un effort ». Ces remarques soulignent une pression vieillissante sur les femmes, en particulier celles du milieu du showbiz, où la jeunesse est souvent valorisée et considérée comme un impératif pour conserver sa place.
Le poids du regard des autres
Adeline Blondieau et Bénédicte Delmas ont confié leur ressenti avec sincérité et émotion. « Ça m’a frappée », déclare Bénédicte Delmas, visiblement touchée par la violence des propos. Ces commentaires, qui suggèrent qu’elles ont perdu leur « attrait » physique en vieillissant, résonnent comme une injonction à la perfection qui persiste dans notre société. « Cette course à la validation masculine fait souffrir les femmes », ajoute-t-elle avec une lucidité désarmante. Ce besoin incessant de plaire, de correspondre à des critères esthétiques jeunes et parfaits, s’avère être un fardeau de plus en plus lourd à porter pour les femmes âgées de 50 ans et plus.
Ce phénomène est encore exacerbé par l’omniprésence des réseaux sociaux, où chaque photo ou vidéo devient un terrain d’examen public. Les femmes, qu’elles soient comédiennes, chanteuses, ou simples citoyennes, se trouvent constamment jugées et parfois réduites à leur apparence. Les messages d’insultes reçus par Adeline et Bénédicte rappellent une réalité dure : la place des femmes dans l’espace public est encore trop souvent conditionnée par un paramètre physique.
Un message de libération
Mais Adeline Blondieau et Bénédicte Delmas ne comptent pas se laisser abattre. Si ces commentaires les ont affectées, elles ont choisi de répondre par la bienveillance et la résilience. Pour Adeline, « le temps passe et ce n’est pas toujours facile, mais c’est aussi un privilège ». Une réflexion plus qu’encourageante pour celles qui subissent la pression du paraître, d’autant plus que la comédienne, aujourd’hui épanouie dans sa vie personnelle, a affirmé son détachement face à l’image qu’elle renvoie. « J’ai été un produit esthétique, je ne le suis plus », confie-t-elle. Et d’ajouter, fièrement : « La mèche blanche et mes cheveux gris, personne n’est là pour m’embêter avec ça ! Je l’assume et ça me va. »
Ce discours de libération prend encore plus de poids dans un contexte où l’acceptation de soi, la confiance en soi, et l’amour de son corps sont des défis quotidiens pour de nombreuses femmes. Adeline et Bénédicte sont des modèles pour toutes celles qui tentent d’accepter les marques du temps sans se conformer aux standards imposés par la société.
Un cheminement vers l’acceptation
Les deux amies, qui ont partagé leur parcours sur le plateau de Faustine Bollaert, témoignent d’un cheminement intérieur nécessaire pour se libérer de ces attentes extérieures. « Témoigner sur ce sujet, c’est très important », affirme Bénédicte. Elle invite toutes les femmes à « lâcher prise et apprendre à s’aimer comme on est ». Une philosophie qui invite à la bienveillance, à la tolérance envers soi-même et envers les autres, loin de l’obsession d’un idéal physique inatteignable.
En fin de compte, ces témoignages rappellent qu’il est essentiel de défendre la liberté de chacune à vivre selon ses propres règles, et de rejeter les pressions qui tentent de les faire rentrer dans des cases préfabriquées. À 50 ans et plus, Adeline Blondieau et Bénédicte Delmas montrent la voie en vivant pleinement leur âge, leur corps, et leur beauté unique. Elles nous encouragent ainsi à nous affranchir de la quête de validation extérieure pour enfin accepter, célébrer, et chérir notre propre existence, telle qu’elle est.
Une prise de parole salutaire
L’émission avec Faustine Bollaert, dédiée à ces femmes de plus de 50 ans qui se sentent enfin libres, a permis de mettre en lumière un aspect de la vie des célébrités souvent invisible : la lutte contre la dictature de la jeunesse éternelle. Ces femmes, comme Adeline et Bénédicte, rappellent qu’elles sont avant tout des êtres humains, avec des expériences, des histoires et des personnalités qui méritent d’être respectées et appréciées bien au-delà de leur apparence. Dans un monde où l’apparence semble être devenue une norme, leur témoignage est une bouffée d’air frais et une invitation à la rébellion douce, mais puissante, contre la superficialité.
En osant parler de leur vécu, elles ouvrent la voie à une meilleure acceptation de soi, à un respect des corps vieillissants et à un regard plus bienveillant sur les femmes, quel que soit leur âge.