“Mon mari est mort”, a vivement critiqué l’épouse de Nagui sur Instagram pour une photo qui a secoué les réseaux sociaux.

“Mon mari est mort”, a vivement critiqué l’épouse de Nagui sur Instagram pour une photo qui a secoué les réseaux sociaux.

Ảnh: Melanie Page trên Instagram. - Purepeople

Mélanie Page, la femme de Nagui, a été vivement critiquée par ses abonnés sur Instagram à cause d’une publication concernant la nouvelle série dans laquelle elle joue. Plusieurs personnes lui ont reproché le non-respect des gestes barrières. “Ça me gêne un peu vos photos”, a lancé une internaute dans les commentaires.

L’an prochain, les téléspectateurs pourront retrouver Mélanie Page dans “30 vies”, une nouvelle série produite par Nagui, son mari. “La série parle des professeurs, des élèves et des parents et se situe dans un lycée. C’est une série qui se veut réaliste et qui traite des thèmes sociétaux actuels. Elle sera diffusée au printemps sur France 2 si tout va bien. Pour l’instant, nous tournons 6 épisodes de 52 minutes qui seront diffusés en prime time. Nous espérons une deuxième saison”, avait expliqué la comédienne, citée par Public.

Vendredi dernier, Mélanie Page a voulu donner des nouvelles du tournage à ses fans sur Instagram. Elle a donc publié une photo sur laquelle elle apparaît entourée de ses camarades. Mais la publication n’a pas du tout plu aux internautes. En effet, sur le cliché, personne ne porte de masque. “Et les masques et gestes barrières? Je ne comprends pas qu’on montre de telles photos”, écrit un abonné. “La distanciation?”, s’interroge un autre.

“Votre liberté de nantis”

“Ça me gêne un peu vos photos. Personne n’est masqué?”, lance une troisième personne. Elle ajoute ensuite: “Ce style de photo sème le doute et vous place ‘au-dessus des autres’, vous savez bien que ce vicieux virus se cache partout. Je sais que vous, si vous avez le virus, vos ‘potes médecins’ vous trouveront une place à l’hôpital. Ça n’a pas été le cas pour mon mari, parti cet été. Il est mort sous son lit (tombé). Comprenez ma colère encore vive… Je vous aime beaucoup Mélanie, ainsi que Nagui, mais s’il vous plaît, attention, n’affichez pas votre ‘liberté de nantis’ aussi ouvertement.”

Le message de l’internaute, au ton particulièrement virulent, a fait réagir de nombreux abonnés qui ont pris position, certains soutenant Mélanie Page, d’autres critiquant la photo de manière encore plus acerbe. La publication a effectivement mis en lumière une tension qui persiste encore dans la société française : celle entre la réalité des gestes barrières et l’illusion de leur respect, notamment chez les personnalités publiques qui semblent échapper aux règles que le reste de la population doit suivre scrupuleusement.

Hôm nay là Ngày Quyền của Phụ nữ... video (có lẽ hơi dài, xin lỗi) đã nói lên tất cả... Tôi hôn tất cả phụ nữ. #ngàyphụnữ #kháchquan #đừngghétngườikhác

Dans une période où le monde est encore en proie à l’incertitude sanitaire, où les masques et la distanciation physique restent des gestes de prévention cruciaux, la moindre image qui semble négliger ces mesures peut être perçue comme une forme de provocation, voire d’arrogance. Le terme “liberté de nantis” utilisé par l’internaute en colère résume bien cette idée d’un écart perçu entre la réalité des célébrités, dont les privilèges leur permettent, en apparence, d’échapper à la vigilance sanitaire, et celle du citoyen lambda, qui doit vivre dans une forme de contrainte constante.

Les critiques envers la publication de Mélanie Page ne sont pas sans rappeler les polémiques liées à d’autres personnalités publiques qui, dans le passé, ont été épinglées pour des comportements jugés irresponsables en période de crise sanitaire. Que ce soit des influenceurs, des chanteurs, ou des acteurs, nombre d’entre eux ont été accusés de donner un mauvais exemple, celui d’un monde à part, où les règles ne semblent pas s’appliquer de la même manière.

Cependant, cette situation met aussi en lumière une autre réalité : celle de la difficile gestion de l’image publique en ces temps incertains. En effet, Mélanie Page, comme de nombreux artistes, a certainement cherché à partager un moment de convivialité et de soutien entre collègues sur le tournage de “30 vies”. Mais dans un environnement saturé d’informations et de débats autour des restrictions sanitaires, chaque geste, chaque image devient potentiellement un terrain de polémique.

Il faut également rappeler que les célébrités comme Mélanie Page ne sont pas nécessairement exemptes de l’épreuve du Covid-19. En 2020, plusieurs acteurs, chanteurs et autres figures médiatiques ont contracté le virus, à l’image de Patrick Bruel ou encore d’Isabelle Adjani, des figures du monde artistique qui ont été obligées de mettre en avant la précaution nécessaire face à la pandémie. Si la tentation de “normaliser” l’image des tournages de séries et films en période de crise est compréhensible, elle ne fait pas toujours écho aux préoccupations réelles de la population.

La critique émises par cet internaute en particulier révèle aussi la douleur que certaines personnes peuvent ressentir face à des pertes liées au virus. Perdre un être cher dans de telles circonstances, sans pouvoir recevoir les soins nécessaires ou dans des conditions tragiques, est une réalité qu’il est difficile d’effacer de l’esprit. Pour ces personnes, chaque geste, chaque image, qui semble ignorer les souffrances du passé, peut raviver la douleur et alimenter le ressentiment. C’est un aspect que les célébrités, malgré leur visibilité, peuvent avoir du mal à appréhender lorsqu’elles publient sur les réseaux sociaux.

Ảnh: Melanie Page trên Instagram. - Purepeople

Malgré la virulence des critiques, il est important de souligner que la liberté d’expression sur les réseaux sociaux doit aussi être un espace de dialogue et de compréhension. Mélanie Page, tout comme d’autres personnalités publiques, doit naviguer dans un océan d’opinions divergentes, parfois contradictoires, mais qui sont toutes validées par la plateforme qu’est Instagram. Au-delà de la polémique, la question reste celle de savoir comment concilier liberté individuelle et responsabilité collective dans un contexte où les images partagées ont un pouvoir d’influence considérable.

 

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