« Je vis avec mon mari, mais j’ai un amant » : à 91 ans, Petula Clark avoue sans honte.

La carrière fulgurante d’une icône mondiale

Petula Clark, que l’on surnomme affectueusement « la petite Anglaise », est sans doute l’une des artistes européennes les plus marquantes du XXᵉ siècle. Avec près de 70 millions de disques vendus à travers le monde, elle s’impose comme une légende vivante de la chanson. Sa voix claire, sa présence scénique et sa capacité à traverser les modes lui ont permis de séduire plusieurs générations de fans, en France comme à l’international.

Arrivée en France en 1958, elle rencontre un succès quasi immédiat. À peine débarquée, elle croise la route de Boris Vian, l’écrivain et parolier visionnaire, qui lui écrit ses premiers tubes dans la langue de Molière. Grâce à cette collaboration, Petula se fait une place dans le paysage musical français, séduisant un public qui adopte instantanément son accent chantant et son charme naturel.

L’Olympia : consécration française

En 1960, elle réalise ce que peu d’artistes étrangers ont réussi à faire : remplir l’Olympia de Paris, temple sacré de la musique. Cet exploit marque le début de son statut d’icône. À une époque où l’industrie musicale est dominée par Edith Piaf, Charles Aznavour ou encore Gilbert Bécaud, Petula parvient à s’imposer en véritable rivale artistique.

C’est également à ce moment-là qu’elle devient la muse d’un certain Serge Gainsbourg. Le génie provocateur et poétique de la chanson française lui compose des titres qui marquent l’époque, dont le célèbre « La gadoue », sorti en 1964. Ce titre, devenu culte, témoigne d’une époque bouillonnante où Paris est la capitale mondiale de la culture et de l’avant-garde artistique.

L’invasion de l’Amérique : « Downtown »

Mais Petula Clark n’a pas seulement conquis la France. En 1964, elle traverse l’Atlantique et fait une entrée fracassante sur le marché américain avec son tube planétaire « Downtown ». La chanson devient un hymne générationnel, porté par un rythme entraînant et une mélodie universelle. Elle grimpe en tête des charts aux États-Unis et au Royaume-Uni, ouvrant définitivement les portes de la gloire mondiale à la chanteuse.

« Downtown » n’est pas qu’un simple succès commercial : il symbolise l’optimisme des sixties, une époque marquée par l’émancipation des jeunes, la liberté et l’énergie nouvelle des grandes villes. À travers ce titre, Petula devient une ambassadrice du pop international et prouve que les artistes européens peuvent rivaliser avec les mastodontes américains.

Une vie privée loin des projecteurs

Si sa carrière artistique a toujours été sous les feux de la rampe, la vie privée de Petula Clark a longtemps été préservée. Mariée depuis 1957 à Claude Wolf, producteur et manager qui a également accompagné sa carrière, elle semble avoir mené une existence familiale exemplaire. Le couple, installé en Suisse depuis 1967, a eu trois enfants : deux filles et un garçon.

Petula a toujours évoqué son foyer comme un refuge. À l’heure où d’autres célébrités exposaient leur vie sentimentale aux médias, elle choisissait la discrétion, concentrée sur sa carrière et sur l’éducation de ses enfants. Pour beaucoup, elle incarnait le modèle rare d’une star mondiale sachant préserver un équilibre entre vie publique et vie intime.

Le grand secret : un mystérieux amant

Pourtant, à près de 90 ans, Petula Clark a récemment fait une révélation qui a bouleversé ses admirateurs. Si elle continue de vivre avec son mari, elle a reconnu avoir un « petit copain », un homme dont elle n’a jamais dévoilé l’identité.

Cette confession inattendue a créé un véritable séisme médiatique. Comment la chanteuse, fidèle compagne de Claude Wolf depuis plus de six décennies, pouvait-elle avouer une relation parallèle ? Était-ce une passade ? Une amitié amoureuse ? Ou bien la preuve d’un amour secret vécu dans l’ombre depuis des années ?

Petula reste volontairement évasive, refusant de donner des détails. Mais une chose est sûre : derrière l’image lisse de la star se cache une femme de chair et de sang, libre de ses choix et fidèle à son désir de vivre pleinement jusqu’au bout.

Entre légende et modernité

La révélation de cette relation mystérieuse montre combien Petula Clark continue de fasciner. Loin d’être une simple icône figée dans le passé, elle s’affirme comme une femme moderne, capable de casser les codes et d’assumer ses choix.

Son histoire amoureuse, entre fidélité officielle et passion secrète, rappelle celles des grandes héroïnes romanesques. Elle vient ajouter une dimension supplémentaire à son mythe : celui d’une artiste qui n’a jamais cessé d’être imprévisible.

Héritage et postérité

Aujourd’hui, alors que ses ventes d’albums dépassent les 70 millions d’exemplaires, Petula Clark reste une figure incontournable de la musique mondiale. Des artistes contemporains continuent de reprendre ses chansons, preuve de l’intemporalité de son répertoire.

De « La gadoue » à « Downtown », de Boris Vian à Gainsbourg, de Londres à Paris puis New York, elle a traversé les époques sans jamais perdre son aura. Et derrière l’image de la star réside une femme complexe, amoureuse, et toujours prête à surprendre.

Conclusion

L’histoire de Petula Clark est celle d’une petite fille anglaise devenue légende planétaire. Elle incarne à la fois la réussite artistique, la fidélité conjugale et la liberté intime. Et si aujourd’hui, elle avoue avoir un amoureux secret, c’est sans doute parce qu’après avoir tant donné au public, elle a choisi de s’offrir à elle-même un dernier chapitre de passion.

Petula Clark, entre éternelle muse et femme insaisissable, restera à jamais une énigme délicieuse de l’histoire de la musique.