“J’aime parler de sexe…” : Fière d’être “arabe catholique en couple avec un juif”, Léa Salamé se lâche.

“J’aime parler de sexe…” : Fière d’être “arabe catholique en couple avec un juif”, Léa Salamé se lâche.

"Tôi là một người Công giáo Ả Rập đang có mối quan hệ với một người đàn ông Do Thái, tôi thích nói về tình dục": Léa Salamé phá vỡ những điều cấm kỵ trước khi trở lại | So Busy Girls

Les téléspectateurs assidus de France 2 risquent d’être un brin perturbés à la rentrée. Et pour cause, Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions a rebattu les cartes et pas qu’à moitié. Ainsi, Laurence Boccolini ne tiendra plus les rênes des “Enfants de la TV” chaque dimanche après-midi. Par ailleurs, “Questions pour un Champion” animé par Samuel Étienne sera désormais diffusé uniquement le week-end. Mais ce n’est pas tout… Olivier Minne a décidé de faire ses valises pour M6, tout comme sa consœur Anne-Sophie Lapix. La journaliste originaire de Saint-Jean-de-Luz, écartée du 20 heures, a préféré aller voir ailleurs. Du coup, dans quelques mois, c’est Léa Salamé qui prendra sa place au JT, poste ultra-convoité.

Du coup, afin d’assurer au mieux ce rendez-vous, la Libanaise de 45 ans a été contrainte de lâcher les rênes de la matinale de France Inter, de faire ses adieux aux auditeurs de la première radio de France ainsi qu’à son ami Nicolas Demorand. Un déchirement. Toutefois, Léa Salamé va conserver son rendez-vous hebdomadaire sur France 2 et sera bien aux commandes de “Quelle époque !” à la rentrée.

Actuellement, dans le PAF, Léa Salamé est celle dont tout le monde parle. Ainsi, après avoir eu droit à un joli portait dans Libération qu’elle a partagé à ses abonnés sur Instagram, la compagne de Raphaël Glucksmann a accordé un long entretien à nos confrères de Paris Match ce 24 juillet. L’occasion de parler de cette nouvelle aventure à venir mais aussi de “bien d’autres sujets” comme ses complexes physiques ou encore la sexualité. Et autant dire, qu’elle n’a pas pris de pincettes pour en parler.

Léa Salamé : pour la journaliste, le sexe n’est pas un tabou

Concernant son corps et l’image qu’elle véhicule à l’écran, Léa Salamé affirme que cela n’a pas toujours été simple pour elle : “J’ai eu des complexes physiques, car on était dans le monde de Ken et Barbie et je n’étais pas Barbie“. Toutefois, la quadragénaire a réussi à passer outre. “Les souffrances de la vie s’effacent et la réussite apaise les peines intérieures“, a-t-elle ajouté. Puis, tout naturellement, la professionnelle de l’info a abordé sans complexe son rapport à la sexualité.

J’aime parler de sexe. J’ai un rapport naturel à la sexualité. Je pense même que ce rapport-là nous définit. Qu’est-ce qu’il y a de plus important que Dieu et le sexe ?“, a-t-elle lâché. L’ex acolyte de Christophe Dechavanne n’est pas du genre à mâcher ses mots. Ainsi, lors de cet entretien, elle a également évoqué son nouveau rôle à la rentrée affirmant en toute franchise : “Je n’y avais jamais rêvé car une partie de moi se disait que seule une vraie Française pourrait le présenter. Je suis une Arabe catholique, en couple avec un Juif, je ne suis pas blonde aux yeux clairs, donc je me le suis sans doute interdit à moi-même“.

Pourtant, Delphine Ernotte a décidé de lui faire confiance. Ainsi, après quelques semaines de congés, celle qui se qualifie comme étant “l’Arabe catholique, en couple avec un juif” prendra bel et bien les rênes du journal de 20 heures sur France 2. Une consécration, si ce n’est le Graal.

Léa Salamé : un parcours hors du commun

Si aujourd’hui, Léa Salamé se retrouve propulsée à la tête du 20 heures de France 2, c’est avant tout grâce à un parcours jalonné de travail acharné, d’audace et d’une personnalité bien trempée. Née en 1979 à Beyrouth, en plein cœur de la guerre civile libanaise, elle quitte son pays d’origine pour grandir en France. Son accent chantant, qu’elle a longtemps essayé d’effacer, fait désormais partie intégrante de son identité télévisuelle. « Je n’ai plus honte de ce que je suis. J’ai longtemps voulu correspondre à un moule, mais aujourd’hui je revendique mon histoire et mes différences », confie-t-elle.

Avant de devenir un visage incontournable du paysage audiovisuel français, elle a connu un parcours classique mais exigeant : Sciences Po Paris, puis des débuts sur LCI, iTélé, Public Sénat, avant d’intégrer France Inter où elle a formé un duo remarqué avec Nicolas Demorand. Mais c’est véritablement à la télévision, grâce à sa verve, ses interviews musclées et son art de rebondir face aux personnalités les plus redoutées, que Léa Salamé a construit sa réputation.

Une femme de caractère qui divise

"Tôi thích nói về tình dục...": Tự hào là "một người Công giáo Ả Rập có mối quan hệ với một người Do Thái", Léa Salamé buông thả - Công khai

Ce qui fait la force de Léa Salamé, c’est aussi ce qui peut déranger. Ses interviews sans concession, parfois jugées trop frontales, divisent les téléspectateurs. « Je préfère qu’on me reproche mon impertinence plutôt que ma complaisance », répond-elle sans détour à ses détracteurs. La journaliste n’a jamais cherché à plaire à tout prix. Au contraire, elle assume son franc-parler et ses coups de griffe médiatiques.

Son arrivée au JT de France 2 ne sera donc pas un long fleuve tranquille. Les comparaisons avec ses prédécesseurs — Anne-Sophie Lapix, David Pujadas ou encore Patrick Poivre d’Arvor — seront inévitables. Mais Léa Salamé semble prête à relever le défi, consciente que ce poste est « le Graal » du journalisme télévisé. « Je ne veux pas devenir une statue figée à 20 heures. Je resterai moi-même », assure-t-elle.

Vie privée et convictions assumées

Si elle fascine autant, c’est aussi parce qu’elle ne cloisonne pas totalement sa vie professionnelle et personnelle. En couple avec l’homme politique et eurodéputé Raphaël Glucksmann, elle n’a jamais caché les complexités d’une telle union : « On se nourrit l’un de l’autre mais on sait aussi se protéger. Je ne commente jamais sa carrière et il ne s’immisce pas dans la mienne ». Une manière subtile d’équilibrer amour et indépendance.

Ses déclarations récentes sur la sexualité, mais aussi sur ses origines et sa foi, traduisent une volonté de briser les tabous et de s’assumer pleinement. Dans un monde médiatique souvent frileux, elle ose aborder les sujets sensibles avec franchise, quitte à choquer ou à surprendre. Cette liberté de ton contribue à son image de journaliste moderne, connectée aux débats actuels.

Un symbole pour France Télévisions

La nomination de Léa Salamé à la tête du JT de 20 heures dépasse le simple cadre d’un remplacement. Pour beaucoup, elle représente un symbole : celui d’une télévision française qui évolue, qui s’ouvre et qui reflète davantage la diversité de la société. Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, ne s’y est pas trompée en lui accordant sa confiance.

Điều đó chưa bao giờ khiến tôi mơ ước nhưng…”, Léa Salamé thảo luận về cuộc hôn nhân sắp tới của cô với Raphaël Glucksmann - Public

À la rentrée, tous les regards seront tournés vers elle. Ses premiers pas dans ce fauteuil très exposé seront scrutés à la loupe. Les critiques ne manqueront pas, mais Léa Salamé a prouvé par le passé qu’elle savait encaisser les coups. Et surtout, qu’elle savait rebondir.

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