À 46 ans, Faustine Bollaert brise le silence et révèle ce que l’on soupçonnait depuis toujours.

Pendant plus de dix ans, ils ont incarné l’image du couple modèle. Faustine Bolaert, animatrice à la douceur rassurante, et Maxime Chattam, écrivain de thrillers sombres et captivants, semblaient former une union parfaite, faite d’équilibre et de complémentarité. Et pourtant, derrière cette image de carte postale, une réalité plus dure s’est imposée : leur séparation. Aujourd’hui, Faustine accepte de briser le silence et de livrer sa vérité, entre douleur, désillusion et reconstruction.

Un couple star, mais discret

Faustine Bolaert, visage emblématique de l’émission Ça commence aujourd’hui, avait bâti une réputation d’animatrice bienveillante, toujours à l’écoute des témoignages bouleversants de Français ordinaires. Maxime Chattam, lui, multipliait les succès littéraires en explorant les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Deux univers différents, mais une admiration réciproque évidente.

Leur rencontre fut racontée par Faustine comme un coup de foudre intellectuel, avant de se transformer en une histoire d’amour profonde. Ensemble, ils ont construit une famille discrète, élevant leurs deux enfants, Abby et Peter, loin du tumulte médiatique. Rarement photographiés ensemble, ils donnaient néanmoins l’image d’un couple solide et inspirant.

Les premiers signes de fissure

Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulaient. L’absence de photos de couple, le ton plus grave dans certaines prises de parole de Faustine, et une distance perceptible avaient intrigué les observateurs. Interrogée, l’animatrice esquivait les questions, préférant se concentrer sur ses projets professionnels. Mais un entretien récent dans un magazine féminin a fait l’effet d’une bombe : oui, Faustine Bolaert et Maxime Chattam sont bel et bien séparés.

« J’ai cru à un amour invincible », confie-t-elle, visiblement marquée. Derrière ses mots, une désillusion, peut-être même une trahison. « Il y a eu un moment où je n’étais plus regardée de la même manière », avoue-t-elle. Elle ne précise pas les raisons exactes, mais le terme de « trahison », lâché comme un murmure, suffit à suggérer la violence de l’épreuve.

Une douleur dissimulée derrière le sourire télévisé

Malgré la tempête intérieure, Faustine n’a jamais interrompu ses engagements. Chaque jour, sur le plateau de Ça commence aujourd’hui, elle a continué à recueillir les confidences des autres avec son sourire lumineux et son calme rassurant. Mais derrière les caméras, le poids était lourd.

Dans ses loges, entre deux tournages, elle avoue avoir retenu ses larmes. « J’ai dû apprendre à gérer la douleur sans qu’elle déborde à l’écran », explique-t-elle. Une discipline presque surhumaine, qui contraste avec la douceur apparente. Ses proches collaborateurs savaient, mais Faustine restait pudique, concentrée sur les autres pour oublier ses propres blessures.

Une rupture lente et silencieuse

Contrairement aux séparations brutales, celle-ci s’est dessinée lentement. Des discussions tardives, des silences pesants, des tentatives de réconciliation, puis l’évidence : les langages ne s’accordaient plus. Faustine confie avoir pleuré seule dans sa voiture, doutant de tout : de sa capacité à aimer, de son rôle de mère, de son avenir.

Le mot « trahison » réapparaît, mais l’animatrice laisse planer le doute. S’agit-il d’une infidélité, d’un abandon émotionnel, d’une distance croissante ? Peu importe. Pour elle, l’essentiel est ailleurs : « Ce qui m’a blessée, ce n’est pas ce qu’il a fait ou pas fait, c’est ce que nous sommes devenus. »

L’impact sur ses enfants

Au cœur de ses préoccupations : Abby et Peter. Faustine évoque avec tendresse le choix de parler vrai à ses enfants. « Je leur ai expliqué que l’amour entre adultes pouvait changer, mais que leur papa resterait toujours leur papa. »

Elle a tenu à leur offrir un climat de sécurité, malgré la dislocation du couple parental. Ses enfants ont ressenti les silences, mais elle les a guidés avec des mots simples et sincères. « Je voulais qu’ils comprennent que nous resterions une famille autrement. »

La renaissance par l’écriture et l’introspection

Pour se reconstruire, Faustine est revenue à ses premiers amours : l’écriture. Journaliste de formation, elle a noirci des carnets entiers de pensées, de doutes, de douleurs. « Je ne savais pas si j’écrivais pour comprendre, pour oublier ou pour survivre, mais j’écrivais », dit-elle.

Ces pages, jamais destinées à être publiées, lui ont permis de revisiter son histoire d’amour, non pas avec colère, mais avec lucidité. Elle s’est posé des questions fondamentales : Qu’est-ce qui m’a rendue heureuse ? Où ai-je cessé de me respecter ? Des interrogations douloureuses, mais salvatrices.

Une redécouverte de soi

Longtemps effacée derrière les rôles de mère, d’épouse, d’animatrice, Faustine a entamé une redécouverte personnelle. Sport, ateliers de théâtre, voyages en solitaire… autant de manières de reprendre possession de sa vie. Elle a également réappris à se regarder autrement, à réconcilier son corps et son esprit.

À 46 ans, elle affirme avec force : « Aujourd’hui, je veux surtout m’aimer assez pour ne plus chercher chez l’autre ce que je dois d’abord trouver en moi. »

Une femme plus forte, une animatrice transformée

Cette épreuve a renforcé son empathie. Sur son plateau, Faustine écoute désormais avec une profondeur nouvelle. Ses blessures lui permettent de mieux comprendre celles des autres. Elle envisage même de lancer un podcast ou un cercle de parole dédié aux femmes en reconstruction.

Son entourage le confirme : « C’est la Faustine la plus forte que j’ai jamais vue. » Plus libre, plus lucide, elle avance désormais avec sérénité.

Le choix du silence

Contrairement à d’autres personnalités, Faustine a refusé le déballage médiatique. Pas de communiqué officiel, pas de détails croustillants. « Je ne veux pas qu’un amour qui m’a rendue heureuse devienne un objet de consommation », tranche-t-elle. Ce silence, elle le décrit comme un bouclier, une manière de protéger ce qui lui restait de stable.

Un silence respecté par le public, qui admire sa dignité. Et aujourd’hui, c’est une femme transformée, mais apaisée, qui reprend la parole avec parcimonie.

Un avenir à écrire

Faustine Bolaert n’efface rien : elle reconnaît la beauté des années passées avec Maxime Chattam, mais choisit de tourner la page. Pas de revanche, pas d’amertume, juste une volonté de renaissance. « Peut-être que je tomberai encore, mais je n’aurai plus peur, parce que je sais maintenant que je peux me relever. »

Une déclaration qui résonne comme une profession de foi. Faustine, autrefois perçue comme l’incarnation de la douceur, se révèle aujourd’hui comme une femme de résilience, prête à écrire un nouveau chapitre — non pas pour plaire aux autres, mais pour elle-même.