Valeria Bruni Tedeschi se confie sur la mort de son compagnon Thierry Ravel : “Il me trompait avec la drogue”

La comédienne Valeria Bruni Tedeschi, et sœur de Carla Bruni, vient de se confier sur un sujet très personnel : sa consommation de drogues quand elle était plus jeune et la mort, par overdose, de son compagnon de l’époque le comédien Thierry Ravel.

Deux promotions et puis s’en va. C’est ainsi que l’on peut résumer l’aventure de l’Ecole des Amandiers qui a accueilli notamment, lors de sa deuxième et dernière année, Agnès Jaoui, Vincent Perez, Thibault de Montalembert et Valeria Bruni Tedeschi. La sœur de Carla Bruni, qui a d’ailleurs réalisé un film à ce sujet – L es Amandiers, sorti en 2022 -, vient de revenir à cœur ouvert sur cette folle époque marquée notamment par la présence de drogues.

Valeria Bruni Tedeschi sur la mort par overdose de Thierry Ravel

Interrogée dans Paris Match, aux côtés de son amie Karine Silla, Valeria Bruni Tedeschi s’est notamment confiée sur la mort, par overdose, du comédien Thierry Ravel qui était en couple avec les deux femmes à l’époque. “J’avais fait les Amandiers avec lui. La drogue était là, durant l’école mais elle a été encore plus présente à sa sortie. Nous étions en couple. Je savais qu’il était avec une autre femme, Karine. Mais je n’étais pas du tout dans des histoires de fidélité et d’infidélité. Thierry me trompait avec la drogue, donc j’étais avec lui dans des questions de vie ou de mort. J’avais si peur qu’il meure, que, parfois, il m’arrivait de l’espérer”, a-t-elle raconté en précisant s’être sentie coupable d’avoir eu de telles pensées après la mort du comédien en 1991, alors qu’il n’avait que 28 ans.

Les confidences de Valeria Bruni Tedeschi sur la consommation de drogues

Si Thierry Ravel s’est perdu dans la drogue, au point d’en mourir, Valeria Bruni Tedeschi, elle, a testé plusieurs substances avant de faire machine arrière pour se protéger. “J’ai vu combien c’était merveilleux. J’ai arrêté avant de me mettre en danger. Je n’ai pas un comportement addictif. Je suis, en revanche, une co-addicte. Quand j’étais jeune, j’ai vécu la drogue à travers Thierry et aujourd’hui encore, je pense qu’on aurait pu le sauver”, a souligné la comédienne et sœur de Carla Bruni. Karine Silla, a ressenti elle aussi une forme de culpabilité après ce drame. “On se sent coupables de vivre alors que l’autre meurt”, a-t-elle avoué en précisant ne jamais avoir touché à la drogue. “Je me méfie de mon tempérament, car j’ai vécu auprès de quelqu’un qui était dans des situations criminelles et je sais que je ne livrerai jamais personne”.