Laura Smet : La Bataille de l’Héritage de Johnny – Secrets, Trahisons et Cicatrices Profondes Révélées !
Treize ans après la mort de Johnny Hallyday, Laura Smet évoque à demi-mot le poids de sa bataille judiciaire. Un parcours qui marque encore son quotidien, a-t-elle confié à Soirmag.
Elle pensait avoir tourné la page, mais certaines blessures laissent des marques invisibles. Dans Surface, la nouvelle série adaptée du roman d’Olivier Norek, Laura Smet incarne Noémie, capitaine de police confrontée à un cold case. Tournée en Belgique avec Tomer Sisley, la série a demandé un véritable engagement physique, notamment dans un immense studio aquatique. Une expérience intense… et révélatrice.
Entre deux séquences de plongée, les cheveux encore trempés, Laura Smet s’est livrée à Soirmag. Et derrière les anecdotes de tournage, elle laisse entrevoir des blessures toujours profondes. Si Noémie lui ressemble tant, c’est peut-être parce qu’elle aussi, dans la vraie vie, a dû se battre pour exister. Et ce combat, elle ne le cache plus.
Laura Smet marquée par les épreuves
Lorsqu’on lui demande “En quoi Noémie vous ressemble-t-elle ?”, Laura Smet répond instinctivement : “Il y a l’idée de se relever, d’avoir vécu des choses pas forcément faciles et de ne jamais baisser les bras. Il y a ce côté animal blessé, assez instinctif.” Des mots qui raisonnent fort quand on connaît les conflits familiaux qu’elle a dû affronter, notamment autour de l’héritage de Johnny Hallyday.
Longtemps épiée, jugée, comparée, la fille de Nathalie Baye a vécu cette bataille comme une exposition permanente. Et ce regard des autres, elle ne l’oublie pas : “Et puis, il y a le regard des gens sur elle (Noémie, ndlr), un peu agressif. Avec tout ce que j’ai vécu, je ressens aussi parfois ce regard parfois insistant. Noémie, elle ose enlever son manque.” Une phrase qui résume à elle seule les stigmates d’un conflit ultra-médiatisé. Si elle évite d’y revenir frontalement, l’ombre de cette affaire continue de l’accompagner dans ses choix, même artistiques.
Une cicatrice symbolique pour Surface, mais un rôle libérateur
Dans la série Surface, Noémie porte une cicatrice imposante au visage. Une transformation que Laura Smet n’a pas fuie, bien au contraire : “Je n’ai pas eu peur, c’est comme un costume, ça m’aide à entrer dans le personnage.” Ce souvenir la renvoie à son tout premier rôle au cinéma, dans Les Corps Impatients, où elle s’était rasé la tête à seulement 17 ans : “Il faut y aller ! Mais j’avais l’impression d’être un caïd.”
Et si la cicatrice du personnage est impressionnante, elle en parle avec une forme d’attachement inattendu : “C’est très esthétique. Ça peut même être sexy, une cicatrice. Les mecs qui ont des cicatrices, j’aime plutôt bien. Il y a toujours une histoire, une faille derrière une cicatrice.” Comme si, en creux, elle disait que les failles font la force. Les siennes, elle les transforme aujourd’hui en moteur pour ses rôles. Et cette sincérité, elle ne la cache plus.