Il Cello (The Voice) cash sur leur trio formé par Florent Pagny : “On était un peu perplexes”
Ils ont été sacrés grands vainqueurs de la quatorzième saison de The Voice sur TF1 samedi soir. En exclusivité pour Melty, Levon Khozian, Salvatore Livolsi et Sébastien Longhi se sont confiés sur leur extraordinaire parcours auprès de Florent Pagny.
Samedi soir, le show était au rendez-vous sur TF1. Au terme de plusieurs mois intenses de compétition, Il Cello a soulevé le trophée tant convoité de The Voice saison 14. Face à Mega, Gianni et Mickaël Gallo, le trio formé par Florent Pagny a su s’imposer en maître, enchaînant alors les performances en direct. D’abord en duo avec Lara Fabian, Levon Khozian, Salvatore Livolsi et Sébastien Longhi ont ensuite partagé la scène avec leur coach. Mieux encore, les trois artistes ont également interprété pour la première fois leur titre intitulé Une femme. Autant d’étapes qui les ont finalement menés jusqu’à la victoire. En exclusivité pour Melty, Il Cello se confie sur cette fin d’aventure heureuse.
Comment vous sentez-vous après cette belle victoire dans The Voice samedi soir ?
Levon : Le prime s’est super bien passé. On a su profiter, savourer tous ces instants et prendre du plaisir. C’était le mot d’ordre pour nous. On voulait vraiment arriver en finale pour vivre ce qu’on a vécu ce soir-là. C’est-à-dire partager le plateau avec notre coach, avec cette légende qu’est Lara Fabian et chanter aussi notre chanson inédite. On a vraiment profité de ces moments, on était bien dans nos pompes. Depuis qu’on a eu le résultat, on est aux anges, on redescend petit à petit. C’était magnifique.
Votre trio a été formé par Florent Pagny. Pensez-vous que cela a été un avantage par rapport à vos concurrents ?
Salvatore : C’est vrai que trois voix qui portent, c’est un peu plus impressionnant qu’une. Mais au-delà de ça, c’est vrai qu’il y avait beaucoup de travail en amont, ça n’a pas toujours été facile parce qu’il fallait se caler. Il y a des avantages mais il y a beaucoup d’inconvénients. Je dirais qu’on s’en est bien sortis parce qu’on s’entend très bien humainement, artistiquement aussi. C’est ce qui a fait notre force jusqu’à présent. On est fiers de nous.
Sébastien : On ne peut pas rêver mieux. Le trio nous a portés jusque-là. On est arrivés en solo mais le fait d’avoir accepté le challenge que Florent Pagny nous a lancé, ça a aussi révélé plein de choses chez nous. Finalement, on est plutôt heureux, même très heureux d’être ensemble. C’est une force. Derrière, il y a beaucoup plus de travail forcément parce qu’on est trois, on doit s’accorder, se voir alors qu’on n’est pas forcément dans les mêmes régions. Mais c’est une force d’être à trois. Et pour les primes, c’était un soutien plus important que pour les autres qui étaient seuls.
Comment avez-vous réussi à faire la différence face aux autres candidats lors de la finale de The Voice ?
Levon : On a tout donné. Avant même d’avoir les résultats, on s’est dit ‘zéro regret, on a fait le max, on a chanté comme il fallait’. La différence, c’est l’émotion qu’on donne au public. Les autres talents ont tout donné aussi et ont été brillants. On avait quatre univers différents. On a pu toucher le maximum de monde, on est très honorés, très fiers que le public ait voté à hauteur de 49%. Nous avons conscience que nous sommes trois, que nous touchons trois publics différents aussi et c’est un avantage pour nous. (…) Mais il y a des inconvénients et donc ça prend trois fois plus de temps et d’énergie à mettre tout ça en place.
Sébastien : On a eu la chance que le public voie la naissance de notre trio pendant l’émission et ils se sont aussi accrochés à cette histoire hors du commun donc c’est vrai que c’est une force. On a pu partager le début de notre histoire avec le grand public.
Avec le recul, auriez-vous pu vous hisser jusqu’en finale si vous aviez continué votre route seuls ?
Salvatore : Oui, je pense qu’on aurait pu chacun de notre côté aller en finale. A la base, on a des couleurs différentes de voix et on avait les capacités d’y aller. Maintenant est-ce qu’on aurait gagné ? Je ne sais pas. (…) Mais on est contents de ce qu’il s’est passé.
Former un trio dans The Voice a-t-il finalement été un soulagement ?
Levon : Sur le moment, on était un peu perplexes tous les trois parce que c’est un bouleversement total. On ne fait qu’un à trois, on se pose des questions, on appréhende un peu. On se demande comment on va travailler à trois, comment on va mettre nos trois univers en commun. Et puis les jours et les semaines passent et on voit qu’on est dans le game et qu’il faut aller au bout. On joue le jeu et on voit qu’on prend du plaisir, qu’on s’entend bien et qu’on aime chanter ensemble.
Quel genre de coach était Florent Pagny ?
Sébastien : C’était un coach très présent, à l’écoute et bienveillant. Ce qu’on voit à la télé de sa personnalité, c’est vraiment ce qu’on voit aussi dans le privé, hors caméra. C’est vraiment quelqu’un de très gentil et surtout qui nous accompagne. Ce n’est pas juste ‘voilà je suis coach’ pour faire façade d’une émission, pas du tout. Au contraire. Même s’il est là depuis très longtemps dans l’émission, il a toujours à cœur son rôle de coach et l’a encore prouvé avec sa proposition lors du direct de la finale, de partir en tournée avec lui.
Salvatore : Il est tellement bienveillant et de bon conseil que c’est vraiment un honneur et un plaisir de pouvoir travailler avec lui et de poursuivre après l’émission avec lui. Faire sa tournée, ça va être incroyable pour nous.
Levon : Il n’y a rien qui est fait, rien de signé. Mais il a l’envie (d’intégrer Il Cello à ses concerts, ndlr). Le fait qu’il ait annoncé ça en direct, c’est plutôt bon signe. Maintenant reste à voir comment on va mettre ça en place. Il aimerait qu’on soit dans le spectacle et non pas en première partie, donc voir comment on va inclure notre moment avec lui dans ce spectacle. On va se revoir, discuter, voir ce qui est faisable et comment. Mais il y a l’intention. Avec Florent, il s’est passé quelque chose cette année sur le plan musical. Quand on a chanté ensemble, il y a eu une connexion et on a vu qu’il prenait vraiment du plaisir à chanter avec nous. Et ça, ça nous a touché en plein cœur. Même humainement, il se passe quelque chose. C’est clair qu’il y a des choses qui vont arriver. Mais c’est encore trop tôt pour en parler.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre titre Une femme ?
Sébastien : Le titre a été écrit par Mark Weld et composé par Thierry de Cara. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils nous ont vraiment posé des questions sur nos personnalités, notre vie pour faire ressortir ce qui était le plus important pour nous trois. Et il y avait un élément commun : notre rapport aux femmes de nos familles, de notre entourage. Quand il a posé les mots sur le papier, il en a fait un hommage à la femme. Ensuite on l’a chanté et ça a été vraiment un coup de cœur musical dès l’écoute de nos voix sur le titre.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de The Voice ?
Levon : Beaucoup de choses nous ont marqués. Je pense notamment à cette finale qui restera longtemps dans nos souvenirs. Mais je dirais aussi cette formation du trio et l’émotion de Florent au moment où on chante Nessun Dorma. Le voir comme ça en sachant qui il est, le parcours qu’il a et ce qu’il a vécu ces dernières années, ça nous a marqués. Même avec du recul, on se dit que cette année, les planètes étaient alignées pour nous. Florent Pagny ne devait pas forcément faire l’émission cette année mais l’année prochaine. (…) Tout ce qui se passe, c’est le destin, on est très heureux.
Y-a-t-il eu des tensions entre candidats en coulisses ?
Sébastien : C’était une grande famille. Cette année, sur le casting The Voice, on a vraiment eu droit à des candidats très bienveillants, il y avait vraiment une cohésion. Sur la finale, on était devenu des amis parce qu’on se connaît quand même depuis des mois. Le mot d’ordre, c’était vraiment de prendre du plaisir et ça a été le cas tout le long du prime. On a adoré ce prime et on s’est soutenus les uns les autres.
J’imagine que vous aimeriez marcher dans les pas d’anciens gagnants de The Voice…
Levon : Bien sûr ! Il nous vient en tête Slimane, Kendji, Louane, Claudio Capéo, Amir… On espère aller sur ce chemin. En tout cas, on est prêts à travailler ensemble pour y arriver.
Sébastien, comment envisagez-vous désormais votre avenir, vous qui êtes professeur de CE1 ?
Sébastien : On en a parlé en amont lorsque j’avais déjà passé les enregistrements et que je savais que je participais à la demi-finale. Je me suis dit que ça allait peut-être s’emballer à la suite de mes participations en direct. Normalement, à partir de l’année scolaire prochaine, je serai disponible. (…) Après, je mettrai mon métier en pause le temps qu’il faudra. Si vraiment la carrière continue et tout se passe bien pour nous, oui, je veux vraiment vivre de ma musique et de mon rêve.