Combien ça coûte de manger chez Patrick Bruel au restaurant La Roue dans son hôtel 5-étoiles ?
À L’Isle-sur-la-Sorgue, Patrick Bruel a inauguré cet été un hôtel cinq-étoiles, L’Isle de Léos, avec un restaurant déjà incontournable : La Roue. Entre gastronomie provençale et décor enchanteur, on vous dit tout… y compris ses prix.
Depuis juillet 2025, L’Isle-sur-la-Sorgue, perle du Vaucluse, abrite une nouvelle adresse qui attire déjà toutes les attentions : L’Isle de Leos, un boutique-hôtel cinq étoiles intégré à la collection MGallery. À l’origine de ce projet ambitieux, Patrick Bruel, figure emblématique de la chanson et du cinéma français, profondément attaché à la région où il possède depuis 2007 son Domaine de Leos, dédié à l’oléiculture et à la viticulture.
Installé dans une ancienne scierie du XIXe siècle entièrement métamorphosée, l’hôtel reflète l’ambition de l’artiste : offrir bien plus qu’un simple hébergement. Il a imaginé un lieu intime et élégant, pensé comme une grande maison provençale où l’on vient se détendre, se ressourcer… et savourer l’art de vivre local. Avec ses 49 chambres dont 11 suites, un spa, une piscine extérieure, un bar à cocktails et une galerie d’art, L’Isle de Leos coche toutes les cases du séjour haut de gamme.
Et au cœur de cette expérience se trouve La Roue, un restaurant qui rend hommage à L’Isle-sur-la-Sorgue et à la Provence. Son nom évoque les emblématiques roues à aubes de la ville, et la carte, conçue par le chef Yon Masurel, célèbre les parfums, les couleurs et les saveurs de la région. Un véritable prolongement de l’univers de Patrick Bruel, amoureux du terroir.
Ce qu’il faut savoir sur La Roue
La Roue, c’est d’abord un décor à la fois authentique et raffiné. L’âme du bâtiment d’origine a été préservée, mais sublimée par des touches contemporaines : une grande roue sculpturale sur mesure trône en salle, illuminée par un jeu de lumières, tournant lentement comme une invitation à ralentir. Les baies vitrées ouvrent la vue sur la Sorgue, et une cuisine ouverte permet aux clients d’assister au ballet des cuisiniers derrière les fourneaux. Les matériaux naturels, la pierre, le bois et les teintes douces rappellent que l’on est ici en Provence, dans un lieu où chaque détail compte.
Dans l’assiette, le chef Yon Masurel joue la carte de la simplicité élégante. Les produits viennent en grande partie du potager bio du domaine et de producteurs locaux triés sur le volet. Huile d’olive et miel de Leos signent la touche maison, tandis que les herbes aromatiques et légumes de saison viennent parfumer les plats.
Le midi, la carte propose des assiettes raffinées mais accessibles : gaspacho de tomates (14 €), grosse burrata crémeuse (16 €), œuf parfait (15 €), tartare de bœuf Angus (26 €), dos de cabillaud et polenta crémeuse au picodon (26 €) ou encore risotto de petit épeautre (24 €). Côté douceur, le chariot de desserts (12 €) du chef pâtissier Aurélien Wargny varie chaque jour selon l’inspiration.
Le soir, place à une expérience plus gastronomique avec le Menu Cinq Variations (85 €), composé d’un amuse-bouche, d’une entrée, de deux plats et d’un dessert. Pour les amateurs, un accord mets et vins est proposé : 3 verres pour 28 €, ou 4 verres pour 36 €. En option, le chariot de fromages affinés (19 €) permet de prolonger l’expérience gourmande.
Au final, un déjeuner à La Roue peut s’envisager à partir de 40-50 € par personne hors boissons, tandis qu’un dîner complet avec vins peut facilement atteindre 120-150 €. Un budget en accord avec la promesse : vivre un moment suspendu, dans un décor d’exception, en dégustant une cuisine qui célèbre la Provence… signée Patrick Bruel.