Alain Souchon : « Un dimanche, Laurent Voulzy était venu m’offrir un âne », sa sublime maison de campagne à Ouchamps où il perpétue les traditions de ses grands-parents

Alain Souchon : « Un dimanche, Laurent Voulzy était venu m’offrir un âne », sa sublime maison de campagne à Ouchamps où il perpétue les traditions de ses grands-parents

Alain Souchon : « Un dimanche, Laurent Voulzy était venu m'offrir un âne », sa sublime maison de campagne à Ouchamps où il perpétue les traditions de ses grands-parents
Dans sa maison du Loir-et-Cher, Alain Souchon cultive une vie discrète et simple, loin du tumulte parisien.

Alors qu’il cultive sa discrète tranquillité dans le Loir-et-Cher, Alain Souchon se retrouve propulsé, bien malgré lui, au cœur d’un tumulte parisien. Loin des balades qu’il affectionne entre Ouchamps et Cheverny, le chanteur de 81 ans figure parmi les signataires d’une pétition qui agite le quartier Vavin, près du Jardin du Luxembourg. En cause : l’arrivée annoncée d’un Carrefour City, que plusieurs célébrités, dont Pierre Richard et Jacques Toubon, entendent bloquer. Dans un Paris qu’il compare volontiers à « une œuvre d’art et une prison », Alain Souchon défend désormais, à sa façon, son cadre de vie parisien. Une bataille de proximité, bien éloignée de son refuge champêtre où, comme il le confiait au JDD, il aime simplement « regarder les fourmis ».

La maison de campagne d’Alain Souchon, entre promenades et souvenirs d’enfance

Loin de la capitale, c’est dans le Loir-et-Cher qu’Alain Souchon retrouve la sérénité qu’il aime tant. Il arpente les sentiers qu’il connaît depuis l’enfance. « J’aime beaucoup marcher entre Ouchamps et Cheverny », confiait-il au Petit Solognot en 2017. Sa maison de campagne, acquise il y a plusieurs années, est plus qu’une résidence secondaire : c’est un repère, un refuge. Il y cultive une routine simple : des balades, un peu de mobylette et quelques haltes. Loin des plateaux télé et des scènes, c’est là qu’il se ressource.

S’il apprécie cette vie rurale, le chanteur ne se fond pas pour autant dans toutes les traditions locales. La chasse, par exemple, ne trouve pas grâce à ses yeux. « Cela peut sembler un peu cul-cul mais tirer sur de si jolies petites bêtes. Bon, c’est un truc local, une tradition », admettait-il dans le même entretien. Pour lui, la campagne ne rime pas avec fusil, mais avec longues marches, cabanes improvisées et souvenirs de jeunesse.

Alain Souchon & Laurent Voulzy. Duo et débats

Les souvenirs d’enfance d’Alain Souchon dans sa maison du Loir-et-Cher

Ses liens avec cette région remontent à l’enfance. Dans le Loir-et-Cher, son oncle avait acheté une ferme dans les années 30. Là, dans ce domaine familial de 11 hectares, le jeune Alain se prenait pour un cow-boy, jouant avec ses cousins et dormant parfois à la belle étoile. « Je dormais dans les champs. J’étais au paradis », racontait-il au Petit Solognot. Plus tard, auprès du JDD, il évoquait avec tendresse cette maison « au milieu des bois » où il grimpait aux arbres et imaginait mille aventures, avant de rejoindre ses grands-parents pour un repas dominical.

Aujourd’hui encore, Alain Souchon préserve ce lien avec son passé en ouvrant régulièrement sa maison à ses proches. Laurent Voulzy fait partie de ceux qui partagent ce havre de paix, non sans quelques mésaventures : « Un dimanche, il était venu m’offrir un âne. Au moment de chevaucher l’animal, il s’est mis à ruer, j’ai valsé dans les airs… Résultat, deux côtes cassées alors que j’étais en tournée », racontait-il, amusé. Des instants simples, mais précieux.

Alain Souchon, un refuge dans le Loir-et-Cher loin du tumulte parisien

Duo de charme pour un Album en commun : Voulzy/Souchon

Ce goût du silence, Alain Souchon le revendique sans trop de nostalgie. La nature, les chemins à perte de vue, les cartes d’état-major qu’il consulte pour tracer ses itinéraires : autant de détails qui composent son quotidien loin de la scène. « Marcher est une hygiène de vie », précise-t-il. Lorsqu’il part, il appelle ensuite son épouse pour qu’elle vienne le récupérer : « Elle me trouve rasoir... », glisse-t-il avec humour.

Son attachement à ce territoire, qu’il considère comme son refuge, explique sans doute la gêne qu’il ressent face aux agitations urbaines, comme celles de son quartier parisien. À Ouchamps comme à Paris, Alain Souchon défend une même idée : celle de préserver ce qu’il reste d’authenticité, de calme et de singularité dans les lieux qu’il habite. Sa maison du Loir-et-Cher s’affiche ainsi comme le prolongement d’une enfance heureuse, de souvenirs familiaux et d’une certaine idée du bonheur simple. Peut-être est-ce pour cela qu’il veille avec autant d’attention sur ses repères parisiens : parce que pour lui, qu’il s’agisse d’un quartier ou d’un chemin de campagne, certains espaces méritent d’être protégés du bruit du monde.

 

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