“Les coachs n’ont pas compris” : Léo (The Voice 2025) justifie son choix de chanson lors des auditions à l’aveugle

“Les coachs n’ont pas compris” : Léo (The Voice 2025) justifie son choix de chanson lors des auditions à l’aveugle

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INTERVIEW. Ce samedi 15 février, TF1 diffusait le 3e épisode des auditions à l’aveugle de The Voice 2025. Lors de la soirée, le public a découvert Léo, un lycéen venu tenter sa chance et rencontrer son idole, Vianney. Pour Télé-Loisirs, le candidat dévoile les coulisses de cette rencontre.

Depuis le 1er février, The Voice est de retour sur TF1 pour une quatorzième saison ! À l’occasion de cette édition 2025, la production a réservé quelques nouveautés aux fidèles téléspectateurs du programme. En plus d’un quatuor de coachs inédit – Patricia Kaas, Zaz, Florent Pagny et Vianney -, une nouvelle étape dite des “groupes” a fait son apparition dans le jeu. Mais avant cela, les jurés doivent composer leurs équipes avec les talents rencontrés lors des auditions à l’aveugle. Justement, ce samedi 15 février, nos personnalités ont fait la connaissance de nouveaux candidats. Parmi eux : Léo, 17 ans, originaire de Savoie. Pour Télé-Loisirs, le lycéen est revenu sur son passage dans le célèbre télé-crochet animé par Nikos Aliagas.

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Télé-Loisirs : Vous faites partie des quelque 128 talents qui participent aux auditions à l’aveugle cette saison. Comment avez-vous intégré l’aventure ?
Léo
 : J’ai postulé en mai dernier, sans trop y croire. The Voice, c’est une émission que je regarde depuis toujours et que j’adore. Alors, quand j’ai vu qu’un casting avait lieu près de chez moi, je me suis dit : “pourquoi pas ?”. J’ai passé l’audition devant Bruno Berberes, le directeur des castings, à la foire Rochexpo en Haute-Savoie. Mais honnêtement, avec 60 000 candidatures et seulement une centaine de personnes retenues pour l’émission, je ne pensais vraiment pas aller aussi loin.

Qu’est-ce qui a fait la différence, selon vous ?
Je pense être original car j’écoute principalement de vieilles chansons, ce qui n’est pas très courant pour un jeune de 17 ans. On m’a aussi souvent dit que j’interprétais bien les morceaux avec sincérité. Il faut dire que quand je chante, c’est toujours avec le cœur. Ça a dû jouer en ma faveur.

Comment ont réagi vos proches à l’annonce de votre participation à l’émission ?
Ils ont tous été hyper enthousiastes ! Chez moi, The Voice est plus qu’un simple télé-crochet. C’est un rendez-vous incontournable, on regarde chaque épisode en famille et on débriefe après. Mes parents m’ont accompagné dans la family room pour les auditions à l’aveugle. Ils étaient même plus stressés que moi à l’idée de passer à la télé ! [Il rit.]

En tant que fan de The Voice, que représente l’émission pour vous ?
C’est plus qu’un simple concours de chant à mes yeux. J’ai grandi avec ce programme car je le suis depuis mes 5 ans. Je regardais chaque saison avec mes grands-parents qui me gardaient lorsque j’étais enfant. Ça a nourri ma culture musicale et forgé mes goûts artistiques.

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Le chant a-t-il toujours fait partie de votre vie ?
Plus ou moins. Je chante sérieusement depuis maintenant deux ans et demi, mais je n’ai jamais pris de cours avant The Voice. Je fais juste partie du club de musique de mon lycée.

Que cherchez-vous à prouver en participant à ce télé-crochet ?
Je voulais savoir si j’avais ma place dans cette aventure et dans le monde de la musique. J’ai longtemps pensé que ce n’était pas le cas. Lors des castings, j’entendais des voix incroyables et je me sentais illégitime. Je me suis même excusé auprès des juges lors de mon passage. [Il rit.] Mais Bruno Berberes m’a rassuré en me disant que l’essentiel, c’était d’être soi-même.

Vous êtes passionné par la chanson française. Quelles sont vos inspirations ?
J’aime beaucoup Patrick Bruel, Jacques Brel, Francis Cabrel ou encore Bourvil. Mais c’est Vianney qui me touche plus particulièrement. Parmi tous ses titres, sa chanson intitulée L’imbécile heureux me correspond plutôt bien. Je suis quelqu’un de positif et spontané dans la vie. Je fais les choses par envie, sans trop me soucier du regard des autres.

À 17 ans, vous êtes le benjamin de cette édition 2025. Cela vous a-t-il intimidé ?
Bien sûr ! J’étais très impressionné d’arriver au studio. Une fois sur le plateau, j’avais l’impression de vivre un rêve. Rencontrer les coachs me paraissait irréel, alors je n’ai pas ressenti de pression. Pour moi, c’était juste un moment de partage avec eux.

Effectivement, vous aviez l’air très à l’aise sur scène pendant votre audition à l’aveugle. Vous avez l’habitude de la scène ?
Non, mais je n’ai jamais été du genre à me laisser freiner par le regard des autres. Je vis les choses à fond, sans trop calculer. Ce passage sur scène était avant tout un plaisir. J’ai vécu pleinement ce moment.

Vous avez choisi de défendre votre place dans l’aventure avec Pas eu le temps, un titre de Patrick Bruel empreint de nostalgie et de regrets. Un choix surprenant à votre âge…
C’est vrai que les coachs ont trouvé ça étonnant et n’ont pas compris sur le moment. De mon point de vue, cette chanson parle simplement du passage d’une étape de la vie à une autre. J’ai toujours eu une âme d’enfant et devenir adulte m’effraie un peu. J’ai interprété ce titre comme si j’évoquais la fin de l’enfance, un moment charnière que je vis actuellement.

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Vianney a failli se retourner mais s’est dit perdu par votre choix de chanson. Pas trop déçu ?
Je l’aurais été si aucun coach ne s’était retourné. Heureusement, cela n’a pas été pas le cas. Après ma prestation, j’ai eu le temps de leur expliquer cette décision. L’essentiel, c’est d’avoir eu l’opportunité de faire passer mon message.

Avec le recul, êtes-vous satisfait de votre prestation ?
Oui. J’ai donné tout ce que j’avais quand j’étais sur scène. Il y avait peut-être quelques imperfections techniques, mais j’ai chanté avec sincérité. Je n’ai aucun regret !

Finalement, vous rejoignez l’équipe de Zaz, la seule coach à avoir buzzé…
Lors de notre première séance de répétition pour préparer l’étape suivante, elle m’a directement demandé si je n’étais pas frustré de ne pas être avec Vianney. Personnellement, j’en suis ravi. Zaz est une artiste que j’aime beaucoup. Elle est très libre et joue partout dans le monde. Avec Vianney, ça aurait été trop évident. Là, c’est un vrai challenge pour moi.

À la fin de votre passage, vous avez demandé à Vianney de partager un duo avec vous sur son titre Imbécile heureux. Était-ce prévu ou spontané de votre part ?
Un peu les deux. [Il rit.] Avant chaque prestation, le directeur des castings discutait avec les talents pour savoir de quoi ils allaient parler avec les coachs lors du débrief. Je leur ai dit que je voulais exprimer mon admiration pour Vianney donc on m’a suggéré de lui proposer un duo. Je n’ai jamais ressenti de pression pour le faire. La production m’a bien expliqué que c’était uniquement si j’en avais envie. J’ai sauté sur l’occasion et j’ai bien fait car c’était un véritable rêve éveillé.

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