La maison de Johnny Hallyday ne se vend toujours pas, même si son prix a été plus que divisé par deux

Johnny Hallyday s’en est allé le 5 décembre 2017. Le chanteur vivait jusque-là dans sa demeure située à Marnes-la-Coquette. Après le décès de son mari, Laeticia Hallyday avait mis en vente cette propriété. Mas malgré une baisse du prix, elle n’a toujours pas trouvé d’acheteur.

Une ville qui ne manque pourtant pas d’atouts. Il y a sept ans maintenant, des centaines de fans s’étaient donnés rendez-vous devant le domicile de Johnny Hallyday à Marnes-la-Coquette, dans le département des Hauts-de-Seine. L’artiste venait de perdre la vie à l’âge de 74 ans. Mais cette demeure, située dans un quartier résidentiel fermé de 28 demeures et à l’abri des regards, n’a toujours pas trouvé d’acquéreur, affirme Le Parisien.

Nicolas Hug, directeur associé de l’agence immobilière Philippe Menager & Nicolas Hug, était en charge de la vente de cette villa il y a un an et demi. «Depuis six mois nous n’avons plus le mandat et, à ma connaissance, la maison a été retirée de la vente et n’apparaît plus nulle part», explique l’agent. Mise en vente depuis 2018 par Laeticia Hallyday, cette propriété de près de 1 100 m2 située sur un terrain d’un peu plus de 9 500 m2 peine à trouver un acheteur. C’est pourquoi son prix a drastiquement chuté. Fixé au départ à 26 millions d’euros, il est désormais possible de l’acquérir pour 10,5 millions d’euros.

Une villa qui suscite l’attention médiatique

Si la villa présente de sérieux avantages comme ses cinq chambres, sa salle de cinéma ou encore son court de tennis, «l’attention et la pression médiatiques ont été un vrai souci et ont rebuté plusieurs acquéreurs qui auraient pu mettre un très bon prix», reconnaît Nicolas Hug. De nombreuses personnalités ont pu avoir un pied-à-terre dans le quartier mais désormais, ce sont davantage des grandes fortunes plus anonymes qui y ont élu domicile.

Selon Nicolas Hug, les potentiels acquéreurs privilégient des biens qui suscitent beaucoup moins d’attention médiatique et qu’ils peuvent se procurer «pour 3 ou 4 millions d’euros de moins», qui assure que le prix attendu par les vendeurs «n’était pas en adéquation avec le marché». De quoi faire fuir de possibles acheteurs et capoter des transactions de grande ampleur.