Koh-Lanta : Pauline aurait-elle pu être sauvée ? Cette stratégie secrète jamais révélée aurait pu tout changer !

Pauline a été éliminée de Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres à cause du collier d’immunité d’Andréa. En exclusivité, la candidate s’est confiée auprès de TV Actu et nous a révélé l’existence d’une stratégie qui aurait pu la sauver.

Pauline a vu son aventure s’arrêter nette dans Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres. Alors que la majorité des votes étaient contre Andréa, la jeune femme a réussi à se sauver en sortant un collier d’immunité qu’elle avait gardé jusque-là secret ! Joana, Jérôme et Pauline étant à égalité, un autre vote a dû être organisé et c’est Pauline qui en a fait les frais. En exclusivité pour TV Actu, la candidate venue de Corse nous a accordé une interview durant laquelle elle est revenue sur son parcours et sur une stratégie, qui aurait pu lui permettre de rester plus longtemps dans le célèbre jeu de TF1.
TV Actu : On vous voit déçue au conseil lors de votre départ. Vous ne vous attendiez pas du tout à sortir ce soir-là ?
Pauline : J’étais extrêmement surprise d’avoir été aussi mauvaise stratégiquement. Parce qu’à la base, on avait mis en place une stratégie, qui ne s’est pas faite. Donc, j’étais très attristée de voir que ce choix m’a fait sortir.
Quelle était cette stratégie secrète ?
Voter contre Maxime avant Andréa. On savait qu’Andréa n’était pas forcément l’élément le plus fort de l’équipe, mais stratégiquement, c’était plus judicieux de sortir en premier Maxime en s’alliant avec Claire et Joana, par exemple. C’était ce que j’avais envie de faire à la base et je me suis rapprochée de mes alliés pour qu’on fasse un choix ensemble. Finalement, on a tranché et on a décidé de sortir d’abord Andréa.
Que s’est-il passé dans votre tête lorsque Andréa a sorti son collier d’immunité ?
J’ai eu un vrai choc, j’ai eu le souffle coupé et je me suis dit : ‘ce cauchemar est horrible, j’ai trop hâte de me réveiller’. Je n’arrivais plus à parler et j’avais les mains moites. Ça a été très difficile de me dire que mon aventure allait s’arrêter là. Je me voyais aller tellement plus loin. J’étais conditionnée pour partir 40 jours et j’ai essayé de voir un petit peu loin dans la stratégie, d’avoir un maximum de bleus avant la réunification. J’avais essayé de penser à tout sauf au collier surprise !

Lors du second vote, vos coéquipiers des jaunes avaient le choix entre Joana, Jérôme et vous, puisqu’il y avait une égalité. Comment expliquez-vous le fait que ce soit vous qui ayez reçu le plus de voix ?
Je n’ai pas du tout été surprise. Quand j’ai vu mon prénom sortir, je savais que c’était terminé pour moi. Je n’ai pas eu de suspense dans la mesure où on venait juste de commencer une nouvelle aventure avec cette équipe des jaunes. Chez les bleus, j’étais très bien intégrée. Je ne me suis jamais dit que je serais en danger s’il y avait un conseil, même si on n’est jamais à l’abri. Quand je suis arrivée chez les jaunes, il y avait des personnes un petit peu plus introverties. Il y avait Jérôme qui gérait très bien le bois et Joana qui s’occupait de faire à manger, etc. C’étaient deux personnes indispensables sur le camp.
Certains de vos camarades vous ont reproché de prendre trop de place sur le camp et de trop parler. Comprenez-vous ces reproches ?
Dans la vie, je suis quelqu’un de très positif, très jovial et un petit peu pipelette. Je suis obligée de prendre sur moi parfois pour me mettre un petit peu en retrait quand je vois que j’agace. Mais je pense que mes interventions ne sont pas toujours mauvaises dans le sens où si je prends la parole, c’est parce que personne ne la prend, malheureusement. Quand il y a une épreuve et qu’on part sans cris de guerre, sans rassembler ses troupes, je vois que le chef d’équipe ne fait rien, j’attends et au bout d’un moment, je prends le lead alors que ce n’était pas forcément ma place. Ça peut sembler malvenu, mais j’ai juste fait ce qu’il (Maxime, le capitaine des jaunes, NDLR) aurait dû faire, selon moi.
En voulez-vous à certains candidats ?
Concernant Andréa, elle a un collier, elle le joue, elle a moins d’affinités avec moi. Je ne lui en veux pas forcément maintenant avec du recul, même si sur le coup, comme cela s’est vu, j’ai été un petit peu remontée. Mais c’est normal quand ça fait 10 ans que vous rêvez de faire cette aventure et qu’on vous coupe l’herbe sous le pied comme ça. Après, j’en veux évidemment à Maxime, parce que c’était quelqu’un avec qui je m’entendais quand même bien sur le camp. Il n’a pas trop apprécié mon franc parler. Mais est-ce que ça valait la peine de m’éliminer ? Je ne sais pas.
Pensez-vous mériter plus votre place qu’Andréa ?
Je ne voudrais pas avoir la prétention de dire que je suis meilleure candidate qu’untel ou untel Andréa était dans la stratégie, mais c’est vrai que sur le camp et dans les épreuves, je pense avoir été plus impliquée qu’elle, sachant que moi, je me donne toujours à 2 000% mais qu’elle était plutôt dans son coin, se mettait beaucoup en retrait. En toute honnêteté, je vais quand même répondre oui.
La querelle entre Joana et Andréa est au cœur des intrigues de cette saison. Qu’en pensez-vous ?

Je comprends complètement le point de vue de Joana qui était à bout. Elle n’avait qu’une peur, c’est qu’Andréa reste comme ça chez les jaunes. De mon côté, je suis contente de ne pas avoir eu à le subir. J’aurais eu, je pense, une réaction similaire à celle de Joana parce qu’on est deux filles qui n’ont pas la langue dans notre poche. On aime dire les choses en face, contrairement à d’autres coéquipiers.
Durant l’épisode, les jaunes perdent l’épreuve de confort et les courriers des proches. Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?
C’était très difficile de perdre cette épreuve et en même temps, j’ai vu que Louise était effondrée. Donc, j’ai essayé de la soutenir en lui disant qu’aucun de nous n’aurait pu assurer cette victoire face à Adrien. Donc, j’étais très déçue. J’ai beaucoup pensé à mes enfants, même si je m’étais conditionnée avant de partir. Je me suis dit : ‘on a perdu une épreuve mais on n’a pas perdu la guerre, il faut se ressaisir’. Le plus important pour moi c’était de toujours éviter les conseils.
Les émotions sont-elles vraiment décuplées comme tous les candidats le disent ?
Énormément ! Les gens ont tendance à dire de nous : ‘deux semaines sans les proches, ce n’est pas grand-chose’. Sauf que durant ces deux semaines sans aucune nouvelle ils n’ont pas conscience qu’on vit des choses extraordinaires, des émotions très fortes au quotidien et qu’on a qu’une envie : celle d’appeler nos proches pour leur en parler. C’est tellement important à nos yeux. On se dit que ça peut nous donner encore plus de force et d’énergie pour aller loin dans l’aventure.
Qu’est-ce qui a été le plus dur pour vous durant l’aventure ?
Je dirais la nuit sous la pluie. Je savais en partant que ce serait pour moi le plus difficile. Quand on a eu la tempête, je me suis rendu compte qu’une, deux nuits, on tenait, mais la troisième, ça aurait été compliqué parce que le manque de sommeil fait qu’on se sent encore plus fragile. Et puis, une nuit sous la pluie, c’est très long !
Combien de kilos avez-vous perdus ?

J’ai perdu 6 kilos.
La réunification approche dans Koh-Lanta. Pensez-vous que vous auriez pu aller loin en étant seule ?
Complètement. Moi, c’était mon objectif de base. Je voulais aller le plus loin possible même si je suis l’une des doyennes. Je suis quelqu’un qui fait beaucoup de sport, qui se lance beaucoup de défis aussi. Je savais que sur les épreuves individuelles, j’aurais pu étonner avec ma force mentale parce qu’on ne me voyait pas du tout venir. C’est une chose très importante la force mentale dans Koh-Lanta, on l’a vu avec les bambous. Je regrette de ne pas avoir pu faire mes preuves et me prouver jusqu’où j’étais capable d’aller physiquement et mentalement. C’est une très grosse déception pour moi.
Est-ce que vous accepteriez de repartir dans Koh-Lanta si on vous le proposait ?
Je me dis qu’ils proposeront plutôt à des gens qui ont un peu plus marqué l’aventure que moi. Mais évidemment, si un jour ça arrive, je répondrai favorablement.
Qui a des chances de remporter cette édition selon vous ?
À ce stade de l’aventure, je dirais qu’il y a vraiment beaucoup de candidats qui sont capables d’aller loin. C’est impossible de donner un nom parce qu’entre les colliers, les conseils, les surprises, on s’attend à tout. Évidemment, j’ai envie de dire un bleu comme un Adrien ou une Naïs qui ont la rage et qui sont très forts dans les épreuves. Mais ça ne fait pas tout, il y a aussi la vie en communauté sur le camp !